Les organismes économiques contestent le projet de budget 2023, estimant qu’il accable les Libanais de nouveaux impôts et taxes, sans proposer de réformes.
Dans un communiqué publié au terme de leur réunion, qui s’est tenue sous la présidence de l'ancien ministre Mohammad Choucair, les organismes économiques ont considéré qu’à travers ce projet de budget, «l’État tente de collecter le plus grand montant d'impôts pour couvrir le plus grand pourcentage éventuel des dépenses».
Pour eux, «ce type de budgets, qui ne visent qu'à couvrir les charges croissantes de l’État en augmentant les impôts et les redevances du secteur privé et des citoyens, est principalement responsable de l'effondrement financier». «Le Liban a besoin aujourd'hui que soit approuvée une loi de finances qui reflète une politique de réformes avec une vision économique et sociale, et qui encourage les investissements», peut-on lire dans le texte.
Les organismes ont mis en garde contre le maintien de la formule sous étude du projet de budget pour l'année 2023 «parce qu’elle conduira inévitablement à saper tous les gains réalisés au cours de la dernière année et menace d’un effondrement économique presque total».
Ils ont également déploré «un langage menaçant inhabituel à l'égard des contribuables en retard dans le paiement de leurs impôts». Ces derniers sont susceptibles d’être déférés devant le tribunal financier sous la charge d'évasion fiscale, sur base du texte sous étude.
Dans cette perspective, les organismes économiques ont annoncé qu'ils ont préparé un document comprenant leurs observations et leurs suggestions relatives au projet de budget pour l'année 2023, qu'ils remettront aux responsables concernés.
Concernant la Banque du Liban, ils se sont félicités de la passation de pouvoir entre le gouverneur, Riad Salamé, et le premier vice-gouverneur, Wissam Mansouri, «afin d'assurer la continuité de cette institution publique».
Ils ont cependant exprimé leurs réserves quant aux transactions en livres libanaises sur les marchés que les quatre vice-gouverneurs souhaitent imposer, «ce qui entraînerait de lourdes pertes pour les consommateurs, les commerçants et les propriétaires d'entreprises». Ils ont aussi contesté l'importante augmentation des impôts, estimant que l’État ferait mieux, pour accroître ses revenus, de poursuivre les institutions illégales et de percevoir des taxes et des redevances auprès d'elles.
Dans un communiqué publié au terme de leur réunion, qui s’est tenue sous la présidence de l'ancien ministre Mohammad Choucair, les organismes économiques ont considéré qu’à travers ce projet de budget, «l’État tente de collecter le plus grand montant d'impôts pour couvrir le plus grand pourcentage éventuel des dépenses».
Pour eux, «ce type de budgets, qui ne visent qu'à couvrir les charges croissantes de l’État en augmentant les impôts et les redevances du secteur privé et des citoyens, est principalement responsable de l'effondrement financier». «Le Liban a besoin aujourd'hui que soit approuvée une loi de finances qui reflète une politique de réformes avec une vision économique et sociale, et qui encourage les investissements», peut-on lire dans le texte.
Les organismes ont mis en garde contre le maintien de la formule sous étude du projet de budget pour l'année 2023 «parce qu’elle conduira inévitablement à saper tous les gains réalisés au cours de la dernière année et menace d’un effondrement économique presque total».
Ils ont également déploré «un langage menaçant inhabituel à l'égard des contribuables en retard dans le paiement de leurs impôts». Ces derniers sont susceptibles d’être déférés devant le tribunal financier sous la charge d'évasion fiscale, sur base du texte sous étude.
Dans cette perspective, les organismes économiques ont annoncé qu'ils ont préparé un document comprenant leurs observations et leurs suggestions relatives au projet de budget pour l'année 2023, qu'ils remettront aux responsables concernés.
Concernant la Banque du Liban, ils se sont félicités de la passation de pouvoir entre le gouverneur, Riad Salamé, et le premier vice-gouverneur, Wissam Mansouri, «afin d'assurer la continuité de cette institution publique».
Ils ont cependant exprimé leurs réserves quant aux transactions en livres libanaises sur les marchés que les quatre vice-gouverneurs souhaitent imposer, «ce qui entraînerait de lourdes pertes pour les consommateurs, les commerçants et les propriétaires d'entreprises». Ils ont aussi contesté l'importante augmentation des impôts, estimant que l’État ferait mieux, pour accroître ses revenus, de poursuivre les institutions illégales et de percevoir des taxes et des redevances auprès d'elles.
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