©Capture d'écran (SkyNews)
Dans une interview qui paraitra ce soir sur « Sky News » et dont des extraits ont été publiés en amont sur le site de la chaîne, le président syrien Bachar al-Assad a assuré que la Syrie « n’appuie aucun candidat » à la présidentielle libanaise et qu’elle n’est nullement intervenue pour résoudre la crise au Liban.
Al-Assad a abordé plusieurs sujets lors de l'entretien, tels la propagation du trafic de cocaïne, le mouvement Hamas, la relation avec la Turquie et la position de la Syrie vis-à-vis des États-Unis.
« La position du Hamas envers nous était un mélange de trahison et d’hypocrisie », a-t-il déclaré.
Concernant la guerre en Syrie, le président syrien a affirmé que cette dernière était inévitable. « Nous nous attendions dès le début à une guerre de longue durée et la démission n’était pas du tout envisageable car cela aurait été considéré comme une fuite à cause de la guerre », a-t-il dit.
Assad a en outre confirmé qu’il ne rencontrerait pas le président turc, Recep Tayyip Erdogan, sous ses conditions, puisque l’objectif de ce dernier serait « de légitimer la présence de l’occupation turque en Syrie ». Il a notamment ajouté que « le terrorisme en Syrie est une production turque ».
Dans ce même contexte le président syrien a souligné que les pays ayant créé le chaos en Syrie portent la responsabilité du trafic de drogue dans le pays, considérant que des tentatives sont en cours « pour créer un État de terreur en Syrie, comme cela s’est produit avec Mouammar Kadhafi et Saddam Hussein ».
Sur le plan économique, Bachar al-Assad a confié lors de l’entretien que l’image de la guerre empêche les investisseurs de s’intéresser au marché syrien.
Apparemment confiant, le président a également déclaré : « Nous avons réussi à dépasser la loi César de plusieurs manières et ce n’est pas un principal obstacle à nos yeux ». Pour rappel, la loi César est une loi américaine visant les entreprises ou personnes soutenant le régime syrien.
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