Après plusieurs semaines de tergiversations et de suspense, les Libanais pourront jeudi se rendre au cinéma pour, enfin, voir le film Barbie. Sur les réseaux sociaux, les cinémas ont annoncé samedi la sortie du film, à la grande joie des internautes et des activistes contre la censure.
Le ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, avait demandé début août à la Sûreté générale d’interdire le film puisqu’il contredisait, selon lui, les "valeurs morales et religieuses bien établies au Liban, à travers la promotion de l’homosexualité et du changement de sexe". Cette polémique futile et infondée avait retardé la sortie du film prévue fin juillet.
Dans un communiqué publié mercredi 9 août, le ministre avait également accusé le film de "tourner en ridicule le rôle de la mère, de rejeter la tutelle du père sur son foyer et de présenter le mariage et la fondation d’une famille comme des obstacles à l’épanouissement personnel". Le comité chargé de la censure des films, composé de représentants de la Sûreté générale et du ministère de l’Économie, a visionné le film Barbie il y a une dizaine de jours et n’a trouvé aucun contenu ou justification pour empêcher sa projection.
Les recettes au box-office du film sorti le 20 juillet dernier ont dépassé le milliard trois cents millions de dollars, une première pour un film réalisé par une femme, Greta Gerwig. Si le blockbuster met en vedette plusieurs acteurs revendiquant ouvertement leur homosexualité, comme Kate McKinnon, Alexandra Shipp, Scott Evans, ainsi qu’une actrice transgenre, Hari Nef, il ne contient pas de scènes traitant ouvertement de cette question.
Avec son script et ses produits dérivés jugés antipatriarcat, il s’est attiré les foudres de plusieurs pays de la région, dont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte. Mais ils ont fini par approuver la diffusion du film, qui est sorti dans les salles émiraties et saoudiennes le 10 août, tandis que les spectateurs égyptiens devaient attendre la semaine dernière. Le Koweït, lui, a décidé d’interdire "Barbie" pour " atteinte à la morale publique ".
Le ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, avait demandé début août à la Sûreté générale d’interdire le film puisqu’il contredisait, selon lui, les "valeurs morales et religieuses bien établies au Liban, à travers la promotion de l’homosexualité et du changement de sexe". Cette polémique futile et infondée avait retardé la sortie du film prévue fin juillet.
Dans un communiqué publié mercredi 9 août, le ministre avait également accusé le film de "tourner en ridicule le rôle de la mère, de rejeter la tutelle du père sur son foyer et de présenter le mariage et la fondation d’une famille comme des obstacles à l’épanouissement personnel". Le comité chargé de la censure des films, composé de représentants de la Sûreté générale et du ministère de l’Économie, a visionné le film Barbie il y a une dizaine de jours et n’a trouvé aucun contenu ou justification pour empêcher sa projection.
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