Déplacés syriens: Bassil dénonce une incitation à la haine
Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a déclaré vendredi sur son compte X que «ce qui s’est passé à Dora est dangereux et nécessite une prise de conscience de la communauté (libanaise) et de la fermeté de la part des agences de l'État».

M. Bassil a ainsi estimé que cela est «le résultat de l’inaction du gouvernement, de la conspiration de la communauté internationale et de la négligence des agences sécuritaires compétentes». Il a par ailleurs estimé que «chaque parti qui exploite ce dossier et incite à la haine contre les déplacées porte la responsabilité d’entraîner le pays dans des dérapages sécuritaires sans issue ».


«Nous rejetons la violence contre les déplacés, l'auto-sécurité et l'incitation à la haine», a affirmé M. Bassil, soulignant que «la bonne position serait de faire pression sur les organisations internationales, les ministères et les municipalités pour qu'ils appliquent les lois et empêchent l'entrée illégale de nouveaux groupes de déplacés». Cela à travers «le contrôle les frontières par l'armée et les agences de sécurité et la mobilisation de toutes les institutions de l'État pour assurer un retour rapide des déplacés dans leur pays».

Rappelons que le chef de la formation aouniste mène actuellement une cabale contre le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, l'accusant entre autres de «négligence» dans le contrôle des frontières dans une tentative de discréditer sa candidature à la présidence.
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