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- Téhéran agite le spectre d'un embrasement régional
Le ministre des Affaires étrangères iranien Hossein Amir-Abdollahian a mis en garde contre une possible implication plus profonde de ses supplétifs dans la guerre entre Israël et le Hamas, mardi 31 octobre. Au cours d'une visite au Qatar, celui-ci a notamment prévenu que ces groupes ne resteraient pas "silencieux".
Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu mardi que les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester "silencieux" face à la guerre entre Israël et le Hamas, en soulignant l'urgence de mettre fin à la guerre.
"Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes" commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d'une visite au Qatar.
"Ils n'écouteront les conseils de personne, donc il faut que nous profitions de la dernière opportunité politique pour mettre fin à la guerre" a-t-il ajouté, selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères publié à l'issue de sa rencontre avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani.
Ces propos interviennent alors que les attaques de groupes soutenus par la République islamique dans la région se multiplient contre Israël et son allié américain, accusé de le soutenir dans sa guerre contre le Hamas déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre.
Mardi, les rebelles Houthis du Yémen ont promis de poursuivre leurs attaques contre Israël. Ils avaient auparavant affirmé avoir lancé des drones contre Israël.
A la frontière nord d'Israël, les échanges de tirs sont quotidiens avec le Hezbollah libanais, l'un des mouvements pro-iraniens les plus puissants de la région, faisant craindre l'embrasement de toute la région.
Les troupes américaines, elles, ont été attaquées à 14 reprises en Irak et 9 reprises en Syrie ces deux dernières semaines, selon le Pentagone.
A Doha, Hossein Amir-Abdollahian s'est également entretenu avec son homologue qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, qui a lui aussi mis en garde contre une extension du conflit et appelé à un cessez-le-feu immédiat, selon l'agence de presse qatari QNA.
Le Qatar et l'Iran sont tous deux de fervents défenseurs de la cause palestinienne et entretiennent des relations avec le Hamas.
Le riche émirat du Golfe accueille la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient tout en abritant le bureau politique du Hamas, et son chef en exil Ismaïl Haniyeh.
D'après l'agence iranienne Irna, M. Haniyeh a rencontré Hossein Amir-Abdollahian à Doha. Les deux hommes "ont discuté de la situation dans la bande de Gaza" avant le départ du chef de la diplomatie iranienne pour la Turquie.
Le Qatar a utilisé ses canaux de communication avec le Hamas pour jouer un rôle dans la libération de quatre des près de 240 otages détenus par le mouvement islamiste à Gaza.
Malo Pinatel, avec AFP
Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu mardi que les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester "silencieux" face à la guerre entre Israël et le Hamas, en soulignant l'urgence de mettre fin à la guerre.
"Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes" commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d'une visite au Qatar.
"Ils n'écouteront les conseils de personne, donc il faut que nous profitions de la dernière opportunité politique pour mettre fin à la guerre" a-t-il ajouté, selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères publié à l'issue de sa rencontre avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani.
Ces propos interviennent alors que les attaques de groupes soutenus par la République islamique dans la région se multiplient contre Israël et son allié américain, accusé de le soutenir dans sa guerre contre le Hamas déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre.
Mardi, les rebelles Houthis du Yémen ont promis de poursuivre leurs attaques contre Israël. Ils avaient auparavant affirmé avoir lancé des drones contre Israël.
A la frontière nord d'Israël, les échanges de tirs sont quotidiens avec le Hezbollah libanais, l'un des mouvements pro-iraniens les plus puissants de la région, faisant craindre l'embrasement de toute la région.
Les troupes américaines, elles, ont été attaquées à 14 reprises en Irak et 9 reprises en Syrie ces deux dernières semaines, selon le Pentagone.
A Doha, Hossein Amir-Abdollahian s'est également entretenu avec son homologue qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, qui a lui aussi mis en garde contre une extension du conflit et appelé à un cessez-le-feu immédiat, selon l'agence de presse qatari QNA.
Le Qatar et l'Iran sont tous deux de fervents défenseurs de la cause palestinienne et entretiennent des relations avec le Hamas.
Le riche émirat du Golfe accueille la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient tout en abritant le bureau politique du Hamas, et son chef en exil Ismaïl Haniyeh.
D'après l'agence iranienne Irna, M. Haniyeh a rencontré Hossein Amir-Abdollahian à Doha. Les deux hommes "ont discuté de la situation dans la bande de Gaza" avant le départ du chef de la diplomatie iranienne pour la Turquie.
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Malo Pinatel, avec AFP
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