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- Offensive à Gaza, nouvelle attaque de missiles depuis le Yémen
©(Yuri CORTEZ, AFP)
La guerre d'Israël contre le Hamas est entrée dans son 25e jour, trois semaines après que le groupe islamiste contrôlant la bande de Gaza ait fait au moins 1 400 morts parmi les Israéliens, tandis que le ministère de la santé de Gaza indique qu'au moins 8.525 Palestiniens ont été tués. En outre, le Hamas retiennent en otage plus de 240 individus.
L'armée israélienne est désormais engagée sur cinq fronts à différents niveaux d'intensité : Gaza, la Cisjordanie, le Liban, la Syrie et les Houthis au Yémen.
Voici ce qu'il faut savoir 25 jours après le début de la guerre :
Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichai Adraee, a annoncé mardi "l’ordre d’attaque émanant du commandant de la région sud des forces terrestres opérant dans la bande de Gaza".
Ayant publié une vidéo sur son compte X, il a commenté: "Nous nous lançons maintenant dans une attaque contre le Hamas et les organisations terroristes dans la bande de Gaza. Notre objectif est unique, la victoire."
Les rebelles Houthis au Yémen, proches de l’Iran, ont promis mardi de poursuivre leurs attaques contre Israël jusqu’à la fin de sa guerre contre le Hamas palestinien, en affirmant avoir déjà lancé plusieurs missiles et drones vers le territoire israélien.
" Les forces armées yéménites (…) continueront à mener des attaques de missiles et de drones jusqu’à ce que l’agression israélienne s’arrête ", selon un communiqué diffusé par la télévision des rebelles, Al-Masirah TV.
Le communiqué affirme qu’une " salve de missiles balistiques et plusieurs drones " ont été tirés mardi, la troisième attaque du genre depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne a intercepté l'attaque au-dessus de la mer Rouge.
Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu mardi que les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester " silencieux " face à la guerre entre Israël et le Hamas, en soulignant l’urgence de mettre fin à la guerre.
" Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes " commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d’une visite au Qatar.
" Ils n’écouteront les conseils de personne, donc il faut que nous profitions de la dernière opportunité politique pour mettre fin à la guerre " a-t-il ajouté, selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères publié à l’issue de sa rencontre avec l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani.
Ces propos interviennent alors que les attaques de groupes soutenus par la République islamique dans la région se multiplient contre Israël et son allié américain, accusé de le soutenir dans sa guerre contre le Hamas déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre.
Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a annoncé mardi qu’au moins 50 personnes avaient été tuées lors d’un bombardement israélien dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.
Le bombardement, dont le bilan final pourrait être considérablement plus lourd selon ce même ministère, a détruit " au moins 20 bâtiments ", dans le camp de réfugiés de Jabaliya. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat.
Dans une vidéo tournée par l’AFPTV, on peut compter au moins 47 corps drapés dans des linceuls et allongés sur le sol de la cour d’un hôpital après avoir été extraits des décombres. Les images montrent aussi un énorme cratère et les destructions causées par le bombardement.
Les forces israéliennes ont affirmé y avoir tué le commandant de la division nord du Hamas, Nissim Abu Ajina.
Sur le plan humanitaire, 66 camions d'aide sont entrés à Gaza au cours des dernières 24 heures par le point de passage de Rafah.
Mardi, à l’aube, l’armée israélienne a démoli, à l’explosif, la maison vide du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, en exil depuis plusieurs années, selon des témoins.
Une "importante force" israélienne est entrée dans le village d’Aroura, où elle a démoli à l’explosif la maison de deux étages de Saleh al-Arouri qui vit en exil au Liban, ont rapporté des habitants du village.
L’armée avait effectué le 21 octobre une descente à Aroura où elle avait arrêté une vingtaine de personnes dont un frère de Saleh al-Arouri et neuf de ses neveux, selon le maire du village Ali al-Khasib et des témoins.
L'armée israélienne est désormais engagée sur cinq fronts à différents niveaux d'intensité : Gaza, la Cisjordanie, le Liban, la Syrie et les Houthis au Yémen.
Voici ce qu'il faut savoir 25 jours après le début de la guerre :
Officialisation de l'offensive israélienne
Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichai Adraee, a annoncé mardi "l’ordre d’attaque émanant du commandant de la région sud des forces terrestres opérant dans la bande de Gaza".
Ayant publié une vidéo sur son compte X, il a commenté: "Nous nous lançons maintenant dans une attaque contre le Hamas et les organisations terroristes dans la bande de Gaza. Notre objectif est unique, la victoire."
Tirs de missiles depuis le Yémen
Les rebelles Houthis au Yémen, proches de l’Iran, ont promis mardi de poursuivre leurs attaques contre Israël jusqu’à la fin de sa guerre contre le Hamas palestinien, en affirmant avoir déjà lancé plusieurs missiles et drones vers le territoire israélien.
" Les forces armées yéménites (…) continueront à mener des attaques de missiles et de drones jusqu’à ce que l’agression israélienne s’arrête ", selon un communiqué diffusé par la télévision des rebelles, Al-Masirah TV.
Le communiqué affirme qu’une " salve de missiles balistiques et plusieurs drones " ont été tirés mardi, la troisième attaque du genre depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne a intercepté l'attaque au-dessus de la mer Rouge.
Discours iranien belliciste
Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu mardi que les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester " silencieux " face à la guerre entre Israël et le Hamas, en soulignant l’urgence de mettre fin à la guerre.
" Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes " commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d’une visite au Qatar.
" Ils n’écouteront les conseils de personne, donc il faut que nous profitions de la dernière opportunité politique pour mettre fin à la guerre " a-t-il ajouté, selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères publié à l’issue de sa rencontre avec l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani.
Ces propos interviennent alors que les attaques de groupes soutenus par la République islamique dans la région se multiplient contre Israël et son allié américain, accusé de le soutenir dans sa guerre contre le Hamas déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre.
Frappe sur un camp de réfugiés à Gaza
Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a annoncé mardi qu’au moins 50 personnes avaient été tuées lors d’un bombardement israélien dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.
Le bombardement, dont le bilan final pourrait être considérablement plus lourd selon ce même ministère, a détruit " au moins 20 bâtiments ", dans le camp de réfugiés de Jabaliya. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat.
Dans une vidéo tournée par l’AFPTV, on peut compter au moins 47 corps drapés dans des linceuls et allongés sur le sol de la cour d’un hôpital après avoir été extraits des décombres. Les images montrent aussi un énorme cratère et les destructions causées par le bombardement.
Les forces israéliennes ont affirmé y avoir tué le commandant de la division nord du Hamas, Nissim Abu Ajina.
Sur le plan humanitaire, 66 camions d'aide sont entrés à Gaza au cours des dernières 24 heures par le point de passage de Rafah.
Seconde maison détruite en Cisjordanie
Mardi, à l’aube, l’armée israélienne a démoli, à l’explosif, la maison vide du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, en exil depuis plusieurs années, selon des témoins.
Une "importante force" israélienne est entrée dans le village d’Aroura, où elle a démoli à l’explosif la maison de deux étages de Saleh al-Arouri qui vit en exil au Liban, ont rapporté des habitants du village.
L’armée avait effectué le 21 octobre une descente à Aroura où elle avait arrêté une vingtaine de personnes dont un frère de Saleh al-Arouri et neuf de ses neveux, selon le maire du village Ali al-Khasib et des témoins.
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