Le ministre sortant des Finances, Youssef Khalil, a répondu lundi aux critiques visant le projet de loi du budget pour l’exercice 2024, assurant qu’il «s'inscrit dans la continuité de la voie du redressement».
Dans un communiqué publié lundi, M. Khalil a défendu son point de vue et le projet de loi. Il a relevé que le projet de budget 2024 vise à garantir les crédits nécessaires pour faciliter le travail des administrations publiques, estimant qu’il n’est plus permis de continuer à dépenser sur une base de douzième provisoire à partir du budget 2022 qui ne correspond plus aux besoins actuels.
De plus, l'autofinancement sans déficit nécessite l'intervention de la Banque du Liban et entraîne l'épuisement des réserves, ce qui menace la stabilité financière et monétaire. Il a rappelé dans ce contexte que le financement de l’État se fait en augmentant les recettes, en s'adaptant au taux de change en vigueur et en activant la conformité fiscale, sans augmenter la charge fiscale pesant sur le citoyen, comme le prétendent certains. Il a également souligné que la charge fiscale est passée de 16% du produit intérieur brut (PIB) à environ 4 %, en 2022, selon les statistiques, ce qui reflète l'impact négatif de l'inflation, des différences de taux de change et de l'ampleur du non-respect des règles fiscales.
Il a aussi affirmé que le projet de budget 2024 fait partie du plan de relance élaboré par le gouvernement, qui s'inscrit dans la continuité de la voie du redressement entamé avec l'approbation du budget 2022 et les mesures approuvées par les finances publiques, qui ont conduit à la stabilité financière et à celle du taux de change, tout en freinant l'inflation ainsi que la détérioration des conditions de vie des citoyens.
M. Khalil a réitéré que son ministère s'est efforcé durant ces deux dernières années, malgré tous les obstacles, défis et circonstances politiques défavorables, de financer le secteur public, de sécuriser les services publics et d'atteindre un équilibre financier, ce qui stimule la stabilité monétaire et rétablit la voie de la reprise et du progrès. Cependant, a-t-il insisté, «cette stabilité ne reste ni garantie ni durable, surtout dans les conditions sécuritaires et régionales actuelles, si le redressement ne se poursuit pas».
Il a par ailleurs indiqué que l'adaptation des redevances et des taxes aux taux d'inflation et la correction du déséquilibre résultant des différences de taux de change servent l'intérêt public et contribuent à soutenir la stabilité financière et monétaire. Ne pas y remédier, a-t-il estimé, signifie gaspiller l’argent public, ce qui menace l’entité et la pérennité des institutions étatiques.
Il a aussi déploré l’exagération concernant les augmentations des taxes et des impôts. Il rappelle que la livre a perdu 99% de sa valeur par rapport au dollar américain, et que le taux de change de la livre a chuté de 60 fois avec une inflation de 265%, ce qui a fait fondre la valeur des redevances, devenues inférieures à leur coût. En outre, la plupart de ces frais n'affectent pas la consommation populaire, en particulier celle des familles à revenus limités, car la plupart d'entre elles sont en dehors du panier de consommation.
Le ministre a expliqué que l’exagération rappelle la phase qui a précédé la mise en place de l’augmentation du dollar douanier. Or, affirme-t-il, «celle-ci n’a pas eu d’effet négatif sur les prix et n’en a pas provoqué une hausse catastrophique, comme certains l’avaient prédit, mais a grandement contribué à restaurer l'ordre financier et à assurer la stabilité monétaire».
M.Khalil a enfin confirmé que son ministère est pleinement disposé à accepter des propositions et des discussions constructives qui servent l'intérêt général, loin du populisme et de l'exagération, afin d'empêcher le pays de retomber dans la spirale de l'effondrement. Il a ainsi exhorté les autorités concernées à adopter les mesures proposées, nécessaires pour continuer sur la voie du redressement financier.
Dans un communiqué publié lundi, M. Khalil a défendu son point de vue et le projet de loi. Il a relevé que le projet de budget 2024 vise à garantir les crédits nécessaires pour faciliter le travail des administrations publiques, estimant qu’il n’est plus permis de continuer à dépenser sur une base de douzième provisoire à partir du budget 2022 qui ne correspond plus aux besoins actuels.
De plus, l'autofinancement sans déficit nécessite l'intervention de la Banque du Liban et entraîne l'épuisement des réserves, ce qui menace la stabilité financière et monétaire. Il a rappelé dans ce contexte que le financement de l’État se fait en augmentant les recettes, en s'adaptant au taux de change en vigueur et en activant la conformité fiscale, sans augmenter la charge fiscale pesant sur le citoyen, comme le prétendent certains. Il a également souligné que la charge fiscale est passée de 16% du produit intérieur brut (PIB) à environ 4 %, en 2022, selon les statistiques, ce qui reflète l'impact négatif de l'inflation, des différences de taux de change et de l'ampleur du non-respect des règles fiscales.
Il a aussi affirmé que le projet de budget 2024 fait partie du plan de relance élaboré par le gouvernement, qui s'inscrit dans la continuité de la voie du redressement entamé avec l'approbation du budget 2022 et les mesures approuvées par les finances publiques, qui ont conduit à la stabilité financière et à celle du taux de change, tout en freinant l'inflation ainsi que la détérioration des conditions de vie des citoyens.
M. Khalil a réitéré que son ministère s'est efforcé durant ces deux dernières années, malgré tous les obstacles, défis et circonstances politiques défavorables, de financer le secteur public, de sécuriser les services publics et d'atteindre un équilibre financier, ce qui stimule la stabilité monétaire et rétablit la voie de la reprise et du progrès. Cependant, a-t-il insisté, «cette stabilité ne reste ni garantie ni durable, surtout dans les conditions sécuritaires et régionales actuelles, si le redressement ne se poursuit pas».
Il a par ailleurs indiqué que l'adaptation des redevances et des taxes aux taux d'inflation et la correction du déséquilibre résultant des différences de taux de change servent l'intérêt public et contribuent à soutenir la stabilité financière et monétaire. Ne pas y remédier, a-t-il estimé, signifie gaspiller l’argent public, ce qui menace l’entité et la pérennité des institutions étatiques.
Il a aussi déploré l’exagération concernant les augmentations des taxes et des impôts. Il rappelle que la livre a perdu 99% de sa valeur par rapport au dollar américain, et que le taux de change de la livre a chuté de 60 fois avec une inflation de 265%, ce qui a fait fondre la valeur des redevances, devenues inférieures à leur coût. En outre, la plupart de ces frais n'affectent pas la consommation populaire, en particulier celle des familles à revenus limités, car la plupart d'entre elles sont en dehors du panier de consommation.
Le ministre a expliqué que l’exagération rappelle la phase qui a précédé la mise en place de l’augmentation du dollar douanier. Or, affirme-t-il, «celle-ci n’a pas eu d’effet négatif sur les prix et n’en a pas provoqué une hausse catastrophique, comme certains l’avaient prédit, mais a grandement contribué à restaurer l'ordre financier et à assurer la stabilité monétaire».
M.Khalil a enfin confirmé que son ministère est pleinement disposé à accepter des propositions et des discussions constructives qui servent l'intérêt général, loin du populisme et de l'exagération, afin d'empêcher le pays de retomber dans la spirale de l'effondrement. Il a ainsi exhorté les autorités concernées à adopter les mesures proposées, nécessaires pour continuer sur la voie du redressement financier.
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