©Un manifestant portant un portrait du leader du Courant du futur, Saad Hariri.
©Victoria C. Werling
Par dizaines, les partisans du chef du Courant du futur se sont rassemblés devant la Maison du centre, au centre-ville de Beyrouth, pour exprimer leur soutien à Saad Hariri et leur désaccord vis-à-vis de son éventuel retrait de l’arène parlementaire.
Sous une pluie battante, plusieurs dizaines de partisans du chef du Courant du futur, Saad Hariri, se sont rassemblés dimanche devant la Maison du centre, au centre-ville de Beyrouth, pour réitérer leur soutien à leur leader et exprimer leur désaccord vis-à-vis de sa décision de se retirer de la vie parlementaire.
Brandissant des portraits de Saad Hariri, la foule criait son allégeance à celui qu’elle considère comme étant "le seul et unique" zaïm sunnite. "Saad Hariri représente tous les sunnites, sinon une majorité d’entre eux", déclare une manifestante entre deux slogans. S’il ne se présente pas aux élections, nous les boycotterons, car le scrutin ne sera pas conforme au pacte national", ajoute-t-elle.
"Nous avons grandi avec lui, ce qui en fait le candidat évident à nos yeux", explique de son côté Andy Hamadé, représentant du Courant du futur dans le caza de Tyr. "Sans lui il n’y a pas de pays. Nous sommes tous à ses côtés. Il nous a aidés", renchérit une manifestante.
La foule venue des différentes régions du pays, notamment du Akkar et de la Békaa, affichait également son opposition à une candidature de son frère, Bahaa Hariri. "S’il nous dit de voter pour lui on le fera. Mais pour nous, il n’y a que Saad Hariri et personne d’autre", affirme Hassan, venu manifester loin du "kellon yaani kellon" (tous sans exception), un slogan pourtant scandé par une partie de la rue sunnite dans le cadre du mouvement de contestation populaire du 17 octobre 2019. "Il (Saad Hariri) n’appartient pas à cette classe de voleurs et de corrompus", reprend-il.
Deux heures plus tard, l’ancien Premier ministre arrive. Serein, décontracté, il harangue une foule en délire. "Nous sommes tous à tes côtés", crient les partisans. "Je vous ai entendus, je veux que vous m’écoutiez demain", lance-t-il à ces derniers, en référence à la conférence de presse qu’il compte tenir lundi à 16h pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à ne pas s’engager dans la bataille pour les législatives de mai 2022. "Cette maison restera ouverte devant vous et tous les Libanais, a ajouté le leader sunnite. Rafic Hariri n’est pas mort en martyr pour que sa maison soit fermée," ajoute-t-il avant de remonter en voiture.
Sous une pluie battante, plusieurs dizaines de partisans du chef du Courant du futur, Saad Hariri, se sont rassemblés dimanche devant la Maison du centre, au centre-ville de Beyrouth, pour réitérer leur soutien à leur leader et exprimer leur désaccord vis-à-vis de sa décision de se retirer de la vie parlementaire.
Brandissant des portraits de Saad Hariri, la foule criait son allégeance à celui qu’elle considère comme étant "le seul et unique" zaïm sunnite. "Saad Hariri représente tous les sunnites, sinon une majorité d’entre eux", déclare une manifestante entre deux slogans. S’il ne se présente pas aux élections, nous les boycotterons, car le scrutin ne sera pas conforme au pacte national", ajoute-t-elle.
"Nous avons grandi avec lui, ce qui en fait le candidat évident à nos yeux", explique de son côté Andy Hamadé, représentant du Courant du futur dans le caza de Tyr. "Sans lui il n’y a pas de pays. Nous sommes tous à ses côtés. Il nous a aidés", renchérit une manifestante.
La foule venue des différentes régions du pays, notamment du Akkar et de la Békaa, affichait également son opposition à une candidature de son frère, Bahaa Hariri. "S’il nous dit de voter pour lui on le fera. Mais pour nous, il n’y a que Saad Hariri et personne d’autre", affirme Hassan, venu manifester loin du "kellon yaani kellon" (tous sans exception), un slogan pourtant scandé par une partie de la rue sunnite dans le cadre du mouvement de contestation populaire du 17 octobre 2019. "Il (Saad Hariri) n’appartient pas à cette classe de voleurs et de corrompus", reprend-il.
Deux heures plus tard, l’ancien Premier ministre arrive. Serein, décontracté, il harangue une foule en délire. "Nous sommes tous à tes côtés", crient les partisans. "Je vous ai entendus, je veux que vous m’écoutiez demain", lance-t-il à ces derniers, en référence à la conférence de presse qu’il compte tenir lundi à 16h pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à ne pas s’engager dans la bataille pour les législatives de mai 2022. "Cette maison restera ouverte devant vous et tous les Libanais, a ajouté le leader sunnite. Rafic Hariri n’est pas mort en martyr pour que sa maison soit fermée," ajoute-t-il avant de remonter en voiture.
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