Le représentant personnel du président français Emmanuel Macron pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, déclare mercredi: «En raison de la guerre à Gaza, le Liban ne peut pas survivre sans président, surtout si le dossier de Gaza passe aux négociations», selon des sources de la chaîne locale MTV.
«Le Liban ne saurait rester en dehors de l’équation et de la table de négociations, car il est concerné par ce dossier», aurait affirmé l’émissaire français.
Selon les mêmes sources d’information, M. Le Drian n’aurait «pas de proposition pour une quelconque candidature à la présidence». En revanche, son objectif serait «d’encourager les responsables libanais à accélérer le processus d’entente autour d’un président de la République». Il aurait affirmé à cet égard: «Vous n’avez plus de temps et, si le Liban reste sans président, le pays connaîtra une situation très difficile. Le dossier de la présidence ne doit plus être un sujet de discorde entre vous.»
Au terme de son entretien avec M. Le Drian, mercredi après-midi, à Meerab, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, indique que «le problème ne se pose pas chez les maronites», qui se sont déjà entendus sur la candidature de Jihad Azour. «C’est le camp de la Moumanaa (pro-Hezbollah) qui entrave les séances électorales au Parlement, en bloquant le quorum», poursuit M. Geagea, avançant que «les preuves sont documentées au sein du Parlement».
Par ailleurs, il rapporte les paroles de l’émissaire français, selon lequel «il existe un danger sérieux pour le Liban». Pour M. Le Drian, «le gouvernement doit assumer la responsabilité d’appliquer la résolution 1701» du Conseil de sécurité, «en retirant les milices», dans une allusion claire au Hezbollah. Il aurait également souligné «la nécessité de mettre fin aux violations israéliennes».
Pour sa part, M. Geagea appelle «celui qui a provoqué le déplacement des habitants du Liban-Sud» à les «indemniser», s’adressant indirectement à la formation pro-iranienne. Il rappelle alors que «ce n’est pas l’État qui a pris la décision de mener des opérations depuis le sud» du pays.
Se penchant sur la question du commandement de l’armée, M. Geagea déclare qu’il «est insensé que l’institution militaire soit soumise à diverses influences», rappelant que «la solution la plus simple est de prolonger d’un an le mandat du commandant actuel de l'armée».
Étaient également présents à Meerab le chef du Parti national libéral, Camille Chamoun, ainsi que les députés Pierre Bou Assi et Georges Okaïs.
Nous rappelons que cet entretien s’inscrit dans le cadre d’une tournée que le représentant personnel du président français Emmanuel Macron pour le Liban effectue auprès des dirigeants libanais, dans sa quatrième visite consacrée à la présidentielle.
«Le Liban ne saurait rester en dehors de l’équation et de la table de négociations, car il est concerné par ce dossier», aurait affirmé l’émissaire français.
Selon les mêmes sources d’information, M. Le Drian n’aurait «pas de proposition pour une quelconque candidature à la présidence». En revanche, son objectif serait «d’encourager les responsables libanais à accélérer le processus d’entente autour d’un président de la République». Il aurait affirmé à cet égard: «Vous n’avez plus de temps et, si le Liban reste sans président, le pays connaîtra une situation très difficile. Le dossier de la présidence ne doit plus être un sujet de discorde entre vous.»
Au terme de son entretien avec M. Le Drian, mercredi après-midi, à Meerab, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, indique que «le problème ne se pose pas chez les maronites», qui se sont déjà entendus sur la candidature de Jihad Azour. «C’est le camp de la Moumanaa (pro-Hezbollah) qui entrave les séances électorales au Parlement, en bloquant le quorum», poursuit M. Geagea, avançant que «les preuves sont documentées au sein du Parlement».
Par ailleurs, il rapporte les paroles de l’émissaire français, selon lequel «il existe un danger sérieux pour le Liban». Pour M. Le Drian, «le gouvernement doit assumer la responsabilité d’appliquer la résolution 1701» du Conseil de sécurité, «en retirant les milices», dans une allusion claire au Hezbollah. Il aurait également souligné «la nécessité de mettre fin aux violations israéliennes».
Pour sa part, M. Geagea appelle «celui qui a provoqué le déplacement des habitants du Liban-Sud» à les «indemniser», s’adressant indirectement à la formation pro-iranienne. Il rappelle alors que «ce n’est pas l’État qui a pris la décision de mener des opérations depuis le sud» du pays.
Se penchant sur la question du commandement de l’armée, M. Geagea déclare qu’il «est insensé que l’institution militaire soit soumise à diverses influences», rappelant que «la solution la plus simple est de prolonger d’un an le mandat du commandant actuel de l'armée».
Étaient également présents à Meerab le chef du Parti national libéral, Camille Chamoun, ainsi que les députés Pierre Bou Assi et Georges Okaïs.
Nous rappelons que cet entretien s’inscrit dans le cadre d’une tournée que le représentant personnel du président français Emmanuel Macron pour le Liban effectue auprès des dirigeants libanais, dans sa quatrième visite consacrée à la présidentielle.
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