Élie Haikal est accusé d’avoir agressé des militaires en juin 2021 lors d’une manifestation devant le ministère de l’Économie.
Lundi, Élie Haykal, l’une des figures à Zouk du soulèvement populaire du 17 octobre, était toujours détenu au siège du tribunal militaire, à Beyrouth. Le jeune homme avait été arrêté Mardi dernier, à la suite d’un interrogatoire auquel il avait été convoqué par le bureau d’investigation des Forces de sécurité intérieure à Jounieh dans deux affaires différentes. Au terme de l’audience, son innocence avait été prouvée. Toutefois, il a été arrêté en vertu d'un mandat d’arrêt émis par contumace à son encontre par un juge d’instruction du tribunal militaire qui l’accuse "d’actes de vandalisme", comme l’explique à Ici Beyrouth son avocat Ralph Tannous, qui précise que son client "n’en avait pas été informé".
Lundi, Élie Haykal a comparu devant le tribunal militaire où il a été entendu par la magistrate au sujet des incidents survenus au ministère de l’Économie le 6 juin 2021, lorsque des protestataires avaient tenté de défoncer la porte d’entrée du bâtiment avec une barrière métallique. La brigade anti-émeute les avait aussitôt dispersés.
"Le jeune activiste est accusé d’actes de vandalisme et d’avoir agressé des militaires. Pourtant, il n’avait attaqué personne", explique Me Tannous à Ici Beyrouth. L’avocat confie avoir déposé une demande de remise en liberté. Celle-ci a été rejetée par le parquet militaire, qui a renvoyé le dossier à la juge Abou Chakra. "La magistrate a accepté sa remise en liberté sous caution de 225.000 livres libanaises. Le dossier a donc été déféré devant le commissaire du gouvernement par intérim près le tribunal militaire, le juge Fadi Akiki, qui a fait appel et gardé Élie Haykal en détention, avant de renvoyer le dossier à la cour de cassation militaire", poursuit-il.
Et Ralph Tannous de souligner : "Depuis quelque temps, la mention 'agression de militaires' est incluse dans les affaires de convocation de manifestants pour donner des prérogatives au tribunal militaire afin qu’il les poursuive en justice."
Simultanément à l’interrogatoire, un groupe de protestataires a observé un sit-in devant le siège du tribunal militaire et coupé la route dans les deux sens réclamant la libération d'Élie Haikal, avant de se diriger vers le domicile du juge Akiki.
Lundi, Élie Haykal, l’une des figures à Zouk du soulèvement populaire du 17 octobre, était toujours détenu au siège du tribunal militaire, à Beyrouth. Le jeune homme avait été arrêté Mardi dernier, à la suite d’un interrogatoire auquel il avait été convoqué par le bureau d’investigation des Forces de sécurité intérieure à Jounieh dans deux affaires différentes. Au terme de l’audience, son innocence avait été prouvée. Toutefois, il a été arrêté en vertu d'un mandat d’arrêt émis par contumace à son encontre par un juge d’instruction du tribunal militaire qui l’accuse "d’actes de vandalisme", comme l’explique à Ici Beyrouth son avocat Ralph Tannous, qui précise que son client "n’en avait pas été informé".
Lundi, Élie Haykal a comparu devant le tribunal militaire où il a été entendu par la magistrate au sujet des incidents survenus au ministère de l’Économie le 6 juin 2021, lorsque des protestataires avaient tenté de défoncer la porte d’entrée du bâtiment avec une barrière métallique. La brigade anti-émeute les avait aussitôt dispersés.
"Le jeune activiste est accusé d’actes de vandalisme et d’avoir agressé des militaires. Pourtant, il n’avait attaqué personne", explique Me Tannous à Ici Beyrouth. L’avocat confie avoir déposé une demande de remise en liberté. Celle-ci a été rejetée par le parquet militaire, qui a renvoyé le dossier à la juge Abou Chakra. "La magistrate a accepté sa remise en liberté sous caution de 225.000 livres libanaises. Le dossier a donc été déféré devant le commissaire du gouvernement par intérim près le tribunal militaire, le juge Fadi Akiki, qui a fait appel et gardé Élie Haykal en détention, avant de renvoyer le dossier à la cour de cassation militaire", poursuit-il.
Et Ralph Tannous de souligner : "Depuis quelque temps, la mention 'agression de militaires' est incluse dans les affaires de convocation de manifestants pour donner des prérogatives au tribunal militaire afin qu’il les poursuive en justice."
Simultanément à l’interrogatoire, un groupe de protestataires a observé un sit-in devant le siège du tribunal militaire et coupé la route dans les deux sens réclamant la libération d'Élie Haikal, avant de se diriger vers le domicile du juge Akiki.
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