Samy Gemayel, chef des Kataëb, a déclaré mercredi, que «la seule solution pour éviter une vacance à la tête de la Troupe est le report de la date du départ à la retraite du commandant de l’armée».
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi, M. Gemayel s’est penché sur le mandat du commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, qui expire le 10 janvier prochain.
Au moment où les forces politiques ne parviennent pas à s’accorder sur les issues possibles à ce problème, et surtout en l’absence d’un chef de l’État, M. Gemayel a considéré que «toutes les solutions de rechange sont contraires à la Constitution», précisant que «l’autorité compétente qui pourrait trancher sur cette question de manière constitutionnelle et rapide est le Conseil des ministres».
«Au cas où le ministre de la Défense est réticent, le Cabinet peut s’acquitter de cette tâche», a-t-il poursuivi, faisant référence à la séance ministérielle qui devrait se tenir vendredi.
Dans le cas contraire, «nous ferons face à une situation dangereuse, celle du vide à la tête de l’institution militaire», a-t-il avancé.
Et M. Gemayel d’expliquer qu’«en l’absence d’un président de la République, aucun nouveau chef de Troupe ne peut être nommé», indiquant qu’il s’agit d’une question de «principe, qui n’a rien à voir avec les personnes, mais avec l’intérêt du Liban, les prérogatives du président et la continuité de l’institution publique».
Le chef des Kataëb a assuré que le parti partage le principe de sauvegarde de l’armée aux côtés de toutes les forces de l’opposition, ainsi que du patriarcat maronite et de toutes les autorités nationales qui œuvrent pour la protection du pays.
«Nous suivrons les développements futurs et ferons tout notre possible pour éviter la vacance destructrice, dont l’objectif est de mener un coup d’État», a-t-il conclu.
Il convient de souligner que le Conseil des ministres se réunira vendredi, à la demande du Premier ministre sortant, Najib Mikati, pour décider (ou non) de la prorogation du mandat du général Joseph Aoun.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi, M. Gemayel s’est penché sur le mandat du commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, qui expire le 10 janvier prochain.
Au moment où les forces politiques ne parviennent pas à s’accorder sur les issues possibles à ce problème, et surtout en l’absence d’un chef de l’État, M. Gemayel a considéré que «toutes les solutions de rechange sont contraires à la Constitution», précisant que «l’autorité compétente qui pourrait trancher sur cette question de manière constitutionnelle et rapide est le Conseil des ministres».
«Au cas où le ministre de la Défense est réticent, le Cabinet peut s’acquitter de cette tâche», a-t-il poursuivi, faisant référence à la séance ministérielle qui devrait se tenir vendredi.
Dans le cas contraire, «nous ferons face à une situation dangereuse, celle du vide à la tête de l’institution militaire», a-t-il avancé.
Et M. Gemayel d’expliquer qu’«en l’absence d’un président de la République, aucun nouveau chef de Troupe ne peut être nommé», indiquant qu’il s’agit d’une question de «principe, qui n’a rien à voir avec les personnes, mais avec l’intérêt du Liban, les prérogatives du président et la continuité de l’institution publique».
Le chef des Kataëb a assuré que le parti partage le principe de sauvegarde de l’armée aux côtés de toutes les forces de l’opposition, ainsi que du patriarcat maronite et de toutes les autorités nationales qui œuvrent pour la protection du pays.
«Nous suivrons les développements futurs et ferons tout notre possible pour éviter la vacance destructrice, dont l’objectif est de mener un coup d’État», a-t-il conclu.
Il convient de souligner que le Conseil des ministres se réunira vendredi, à la demande du Premier ministre sortant, Najib Mikati, pour décider (ou non) de la prorogation du mandat du général Joseph Aoun.
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