Pablo Barragán et Nuron Mukumi ont offert, le 14 décembre, au festival Beirut Chants, une prestation d'une alacrité exquise, naviguant avec brio à travers des œuvres de Saint-Saëns, Debussy, Poulenc, Liszt, Falla et Brahms. Le duo a ainsi dévoilé une profonde sagesse interprétative et une virtuosité à toute épreuve.
Il est des concerts où le critique musical, habituellement retranché dans l’austérité de sa tour d’ivoire, délaisse la partition pour se fondre dans l’harmonie, se laissant emporter par le flux mélodique qui s’écoule. Dans cette communion intime avec la musique, il se dérobe momentanément à la rigueur de l’analyse pour s’immerger dans la subjectivité du ressenti, épris des étincelles enivrantes qui émanent du discours musical. Le 14 décembre, dans le cadre de la seizième saison musicale du festival Beirut Chants, l’église Saint-Maron, à Gemmayzé, a été le théâtre d’un de ces interludes. Le clarinettiste espagnol, Pablo Barragán, accompagné par le pianiste germano-ouzbek, Nuron Mukumi (remplaçant la pianiste virtuose franco-hongroise, Suzana Bartal), ont livré une prestation alliant à la fois alacrité, raffinement et sensibilité. Toutefois, alors que la musique s’évertuait à s’élever vers des cieux harmonieux, des auditeurs, visiblement néophytes, se sont permis avec une effronterie déconcertante de perturber le cours délicat du concert: des applaudissements inopportuns, des toux tonitruantes, des chuchotements indisciplinés, et la liste s’étire encore plus, ont fendillé çà et là, le voile de silence censé envelopper l’enceinte de l’église, souillant la solennité du moment.
Le clarinettiste espagnol Pablo Barragán
Le concert s’ouvre sur la Sonate pour clarinette et piano en mi bémol majeur op. 167 de Camille Saint-Saëns (1835-1921). Cette œuvre très tardive, composée entre mai et juin 1921, constitue l’une des trois sonates pour instruments à vent de la famille des bois que Saint-Saëns a écrites peu de temps avant son décès. Les deux autres sont dédiées au hautbois (Opus 166) et au basson (Opus 168), tout en notant que le compositeur avait également envisagé d’écrire des sonates pour flûte et cor anglais. Dès le premier mouvement, Allegretto, la clarinette de Pablo Barragán sème soyeusement les graines d’un lyrisme discret et nostalgique qui imprègnera l’intégralité de l’œuvre. Le clarinettiste en sculpte méticuleusement les contours, les dynamiques, les progressions et les couleurs, tandis que le pianiste élève audacieusement son accompagnement au rang de protagoniste, camouflant néanmoins, par moments, le discours de son collègue. Le duo entretient visiblement une belle alchimie conférant à cette pièce toute son éloquence.
Le duo impressionne particulièrement, dans le troisième mouvement, Lento, par une maîtrise absolue de l’art des nuances, allant d’un fortissimo imposant à un triple piano poignant. Après l’énonciation de sept accords solennels, moment caractéristique niché au cœur de la sonate, le piano de Nuron Mukumi égrène six mi, comme prélude à une marche funèbre que la clarinette se chargera de tracer religieusement dans le registre aigu. Toutefois, Pablo Barragán rompra aussitôt le fil de cette contemplation pour s’engager avec ferveur dans une cascade de gammes virtuoses dans le finale, Molto Allegro, où s’insinue un bref passage frémissant, marqué appassionato. Le thème nostalgique, jadis évoqué dans l’Allegretto liminaire, réapparaît et clôt majestueusement l’œuvre avec une note triomphante. Les deux artistes, dans leurs timbres épurés, ont ainsi fait le choix d’une interprétation cristalline, un moment de grâce qui caresse délicieusement les tympans.
Le pianiste germano-ouzbek Nuron Mukumi
La soirée se poursuit avec la Première rhapsodie en si bémol majeur, L. 116, CD. 124 de Claude Debussy (1862-1918). Pablo Barragán aborde la partition avec beaucoup de précision, depuis le legato rêveur de l’ouverture jusqu’aux chromatismes ludiques qui s’ensuivent. Il dévoile un son d’une séduisante fermeté et un souffle habilement maîtrisé, soutenu par une dextérité digitale fluide. Les deux musiciens parviennent à parfaitement jongler avec les différents tempi, le pianiste assurant la base rythmique sur laquelle le soliste construit son discours. Tous deux mettent en relief les diverses nuances imaginées par le compositeur français, juxtaposant et contrastant les couleurs harmoniques avec une adresse qui confère au duo une richesse sonore. Cependant, tout au long de cette pièce et jusqu’aux dernières notes du concert, un bruit de réverbération métallique viendra incessamment entacher chaque œuvre, pour le plus grand malheur des mélomanes.
La complicité du duo Barragán-Mukumi au Beirut Chants
Dans la Sonate pour clarinette et piano en si bémol majeur FP 184 de Francis Poulenc (1899-1963), le duo prend tous les risques et propose une prestation qui frise la perfection, délivrant une précieuse leçon de sagesse interprétative. Combinant des éléments récréatifs empruntés au cirque avec la dévotion religieuse propre à la maturité de Poulenc, le premier mouvement, Allegro tristamente, offre un espace propice à la clarinette pour briller. Pablo Barragán déploie une expressivité doublée d’une dextérité à toute épreuve qui répondent à merveille aux exigences de la partition. Nuron Mukumi, quant à lui, met en lumière et consolide, avec une clarté appréciable, les bases rythmiques et harmoniques de la pièce, évitant soigneusement tout excès. Des applaudissements inopportuns, faisant irruption entre les mouvements et même au beau milieu du premier mouvement, créent une sorte de tension au sein de l’église, avant que le clarinettiste intervienne pour apaiser la situation.
La mélodie évocatrice, bouleversante voire déchirante de la clarinette dans la douce Romanza qui suit offre le matériau thématique essentiel à partir duquel le compositeur intaille son mélancolique deuxième mouvement. Les plus fines nuances de cette partition teintée d’un romantisme exacerbé, sont rendues avec brio et sensibilité. Le piano de Nuron Mukumi est d’une beauté incommensurable de toucher, et d’une vocalité qui sublime les plaintes de la clarinette, poussant le pathos jusqu’à ses limites extrêmes. Ce mouvement représente sans conteste l’un des sommets émotionnels de ce récital. Enchaîné sans interruption, le dernier mouvement, Allegro con fuoco, révèle la sonate dans toute son exubérance. Les éclats percussifs du piano se mêlent aux mélodies impétueuses de la clarinette, créant ainsi une apogée musicale d’une énergie débordante. Une prestation sans faute, à l’exception de quelques choix subjectifs de nuances. Cependant, il serait superflu de s’attarder sur de si minimes détails après un tel triomphe.
Le duo Barragán-Mukumi saluant son public
Après un entracte de dix minutes, pendant que le clarinettiste reprend son souffle en coulisses, c’est au tour du pianiste d’exhiber sa virtuosité dans la Rhapsodie espagnole en mi majeur S.254 de Franz Liszt (1811-1886). En s’inspirant de deux danses ibériques bien connues, la Folia et la Jota, le compositeur insuffle un caractère hispanique à cette pièce colossale qui demeure, toutefois, moins rhapsodique que ses consœurs hongroises. Le pianiste tient en haleine l’auditoire libanais tout au long d’une partition de vingt-quatre pages. Ses doigts versatiles se lancent dans une course effrénée dans des labyrinthes rythmiques sans fin, marqués par des accentuations dynamiques hétéroclites, tout en déployant une sonorité de plus en plus brillante. Le pianiste élude, avec finesse, le piège de la démonstration technique dépourvue de souffle, et surmonte élégamment et aisément les embuches de ce morceau, allant des doubles octaves jusqu’aux gammes fulgurantes, en passant par les successions d’accords d’une vélocité effrayante, et cette trille monumentale d’une singularité captivante étalée sur six mesures.
La dernière partie de ce récital met en lumière tout d’abord les Sept chansons populaires espagnoles G. 40 de Manuel de Falla (1876-1946), un cycle de mélodies composé à l’origine pour piano et voix. Le duo semble improviser tellement il maîtrise sa partition, faisant entendre une profusion sonore homogène et un discours toujours clair. Si le jeu des deux musiciens se distingue par une limpidité générale, toutes les sept mélodies ne s’élèvent pas au même degré de qualité dans leur interprétation. Il est déplorable que des toux tonitruantes irresponsables, des claquements de portes impromptus, des froissements de feuilles et des chuchotements incessants, aient terni l’un des moments les plus intéressants: la troisième chanson, intitulée Asturiana (en français «Asturienne»). Le dernier mot sera finalement donné à Johannes Brahms (1833-1897) et sa Sonate pour clarinette et piano en mi bémol majeur op. 120 no. 2.
Ce chef-d’œuvre brahmsien est incontestablement la pièce maîtresse de ce concert. Si la ligne mélodique, agrémentée de ses triolets distinctifs, est tracée avec précision dans le premier mouvement, Allegro amabile, où le legato demeure visiblement imperturbable, le duo brille particulièrement dans la gestion des nuances au cours du deuxième mouvement, Allegro appassionato, tantôt mélancolique, tantôt dansant, tantôt serein, notamment dans le merveilleux trio en si majeur. Pablo Barragán et Nuron Mukumi privilégient la subtilité du dialogue à l’effusion sentimentale. La virtuosité technique suscite à nouveau l’admiration dans le troisième mouvement, Andante con moto. Ces artistes chevronnés s’affranchissent de la complexité de la mise en tension des notes et des phrases et font découvrir aux auditeurs les cinq variations et la coda de cette partition. La sonate, et par extension le concert, touche à sa fin, enveloppée délicatement par un doux éclat de bonheur.
Il est des concerts où le critique musical, habituellement retranché dans l’austérité de sa tour d’ivoire, délaisse la partition pour se fondre dans l’harmonie, se laissant emporter par le flux mélodique qui s’écoule. Dans cette communion intime avec la musique, il se dérobe momentanément à la rigueur de l’analyse pour s’immerger dans la subjectivité du ressenti, épris des étincelles enivrantes qui émanent du discours musical. Le 14 décembre, dans le cadre de la seizième saison musicale du festival Beirut Chants, l’église Saint-Maron, à Gemmayzé, a été le théâtre d’un de ces interludes. Le clarinettiste espagnol, Pablo Barragán, accompagné par le pianiste germano-ouzbek, Nuron Mukumi (remplaçant la pianiste virtuose franco-hongroise, Suzana Bartal), ont livré une prestation alliant à la fois alacrité, raffinement et sensibilité. Toutefois, alors que la musique s’évertuait à s’élever vers des cieux harmonieux, des auditeurs, visiblement néophytes, se sont permis avec une effronterie déconcertante de perturber le cours délicat du concert: des applaudissements inopportuns, des toux tonitruantes, des chuchotements indisciplinés, et la liste s’étire encore plus, ont fendillé çà et là, le voile de silence censé envelopper l’enceinte de l’église, souillant la solennité du moment.
Le clarinettiste espagnol Pablo Barragán
Art des nuances
Le concert s’ouvre sur la Sonate pour clarinette et piano en mi bémol majeur op. 167 de Camille Saint-Saëns (1835-1921). Cette œuvre très tardive, composée entre mai et juin 1921, constitue l’une des trois sonates pour instruments à vent de la famille des bois que Saint-Saëns a écrites peu de temps avant son décès. Les deux autres sont dédiées au hautbois (Opus 166) et au basson (Opus 168), tout en notant que le compositeur avait également envisagé d’écrire des sonates pour flûte et cor anglais. Dès le premier mouvement, Allegretto, la clarinette de Pablo Barragán sème soyeusement les graines d’un lyrisme discret et nostalgique qui imprègnera l’intégralité de l’œuvre. Le clarinettiste en sculpte méticuleusement les contours, les dynamiques, les progressions et les couleurs, tandis que le pianiste élève audacieusement son accompagnement au rang de protagoniste, camouflant néanmoins, par moments, le discours de son collègue. Le duo entretient visiblement une belle alchimie conférant à cette pièce toute son éloquence.
Le duo impressionne particulièrement, dans le troisième mouvement, Lento, par une maîtrise absolue de l’art des nuances, allant d’un fortissimo imposant à un triple piano poignant. Après l’énonciation de sept accords solennels, moment caractéristique niché au cœur de la sonate, le piano de Nuron Mukumi égrène six mi, comme prélude à une marche funèbre que la clarinette se chargera de tracer religieusement dans le registre aigu. Toutefois, Pablo Barragán rompra aussitôt le fil de cette contemplation pour s’engager avec ferveur dans une cascade de gammes virtuoses dans le finale, Molto Allegro, où s’insinue un bref passage frémissant, marqué appassionato. Le thème nostalgique, jadis évoqué dans l’Allegretto liminaire, réapparaît et clôt majestueusement l’œuvre avec une note triomphante. Les deux artistes, dans leurs timbres épurés, ont ainsi fait le choix d’une interprétation cristalline, un moment de grâce qui caresse délicieusement les tympans.
Le pianiste germano-ouzbek Nuron Mukumi
Couleurs harmoniques
La soirée se poursuit avec la Première rhapsodie en si bémol majeur, L. 116, CD. 124 de Claude Debussy (1862-1918). Pablo Barragán aborde la partition avec beaucoup de précision, depuis le legato rêveur de l’ouverture jusqu’aux chromatismes ludiques qui s’ensuivent. Il dévoile un son d’une séduisante fermeté et un souffle habilement maîtrisé, soutenu par une dextérité digitale fluide. Les deux musiciens parviennent à parfaitement jongler avec les différents tempi, le pianiste assurant la base rythmique sur laquelle le soliste construit son discours. Tous deux mettent en relief les diverses nuances imaginées par le compositeur français, juxtaposant et contrastant les couleurs harmoniques avec une adresse qui confère au duo une richesse sonore. Cependant, tout au long de cette pièce et jusqu’aux dernières notes du concert, un bruit de réverbération métallique viendra incessamment entacher chaque œuvre, pour le plus grand malheur des mélomanes.
La complicité du duo Barragán-Mukumi au Beirut Chants
Sagesse interprétative
Dans la Sonate pour clarinette et piano en si bémol majeur FP 184 de Francis Poulenc (1899-1963), le duo prend tous les risques et propose une prestation qui frise la perfection, délivrant une précieuse leçon de sagesse interprétative. Combinant des éléments récréatifs empruntés au cirque avec la dévotion religieuse propre à la maturité de Poulenc, le premier mouvement, Allegro tristamente, offre un espace propice à la clarinette pour briller. Pablo Barragán déploie une expressivité doublée d’une dextérité à toute épreuve qui répondent à merveille aux exigences de la partition. Nuron Mukumi, quant à lui, met en lumière et consolide, avec une clarté appréciable, les bases rythmiques et harmoniques de la pièce, évitant soigneusement tout excès. Des applaudissements inopportuns, faisant irruption entre les mouvements et même au beau milieu du premier mouvement, créent une sorte de tension au sein de l’église, avant que le clarinettiste intervienne pour apaiser la situation.
La mélodie évocatrice, bouleversante voire déchirante de la clarinette dans la douce Romanza qui suit offre le matériau thématique essentiel à partir duquel le compositeur intaille son mélancolique deuxième mouvement. Les plus fines nuances de cette partition teintée d’un romantisme exacerbé, sont rendues avec brio et sensibilité. Le piano de Nuron Mukumi est d’une beauté incommensurable de toucher, et d’une vocalité qui sublime les plaintes de la clarinette, poussant le pathos jusqu’à ses limites extrêmes. Ce mouvement représente sans conteste l’un des sommets émotionnels de ce récital. Enchaîné sans interruption, le dernier mouvement, Allegro con fuoco, révèle la sonate dans toute son exubérance. Les éclats percussifs du piano se mêlent aux mélodies impétueuses de la clarinette, créant ainsi une apogée musicale d’une énergie débordante. Une prestation sans faute, à l’exception de quelques choix subjectifs de nuances. Cependant, il serait superflu de s’attarder sur de si minimes détails après un tel triomphe.
Le duo Barragán-Mukumi saluant son public
Sonorité brillante
Après un entracte de dix minutes, pendant que le clarinettiste reprend son souffle en coulisses, c’est au tour du pianiste d’exhiber sa virtuosité dans la Rhapsodie espagnole en mi majeur S.254 de Franz Liszt (1811-1886). En s’inspirant de deux danses ibériques bien connues, la Folia et la Jota, le compositeur insuffle un caractère hispanique à cette pièce colossale qui demeure, toutefois, moins rhapsodique que ses consœurs hongroises. Le pianiste tient en haleine l’auditoire libanais tout au long d’une partition de vingt-quatre pages. Ses doigts versatiles se lancent dans une course effrénée dans des labyrinthes rythmiques sans fin, marqués par des accentuations dynamiques hétéroclites, tout en déployant une sonorité de plus en plus brillante. Le pianiste élude, avec finesse, le piège de la démonstration technique dépourvue de souffle, et surmonte élégamment et aisément les embuches de ce morceau, allant des doubles octaves jusqu’aux gammes fulgurantes, en passant par les successions d’accords d’une vélocité effrayante, et cette trille monumentale d’une singularité captivante étalée sur six mesures.
Profusion sonore
La dernière partie de ce récital met en lumière tout d’abord les Sept chansons populaires espagnoles G. 40 de Manuel de Falla (1876-1946), un cycle de mélodies composé à l’origine pour piano et voix. Le duo semble improviser tellement il maîtrise sa partition, faisant entendre une profusion sonore homogène et un discours toujours clair. Si le jeu des deux musiciens se distingue par une limpidité générale, toutes les sept mélodies ne s’élèvent pas au même degré de qualité dans leur interprétation. Il est déplorable que des toux tonitruantes irresponsables, des claquements de portes impromptus, des froissements de feuilles et des chuchotements incessants, aient terni l’un des moments les plus intéressants: la troisième chanson, intitulée Asturiana (en français «Asturienne»). Le dernier mot sera finalement donné à Johannes Brahms (1833-1897) et sa Sonate pour clarinette et piano en mi bémol majeur op. 120 no. 2.
Ce chef-d’œuvre brahmsien est incontestablement la pièce maîtresse de ce concert. Si la ligne mélodique, agrémentée de ses triolets distinctifs, est tracée avec précision dans le premier mouvement, Allegro amabile, où le legato demeure visiblement imperturbable, le duo brille particulièrement dans la gestion des nuances au cours du deuxième mouvement, Allegro appassionato, tantôt mélancolique, tantôt dansant, tantôt serein, notamment dans le merveilleux trio en si majeur. Pablo Barragán et Nuron Mukumi privilégient la subtilité du dialogue à l’effusion sentimentale. La virtuosité technique suscite à nouveau l’admiration dans le troisième mouvement, Andante con moto. Ces artistes chevronnés s’affranchissent de la complexité de la mise en tension des notes et des phrases et font découvrir aux auditeurs les cinq variations et la coda de cette partition. La sonate, et par extension le concert, touche à sa fin, enveloppée délicatement par un doux éclat de bonheur.
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