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- Gaza: l'ONU réclame à Israël une enquête sur un «possible crime de guerre»
©(Photo de MOHAMMED ABED,AFP)
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme réclame l’ouverture d’une enquête par Israël sur «la possible commission d’un crime de guerre» par ses forces armées à Gaza.
L’agence onusienne dit avoir reçu des «informations inquiétantes» concernant la mort, mardi soir, de «11 hommes palestiniens non armés» dans la ville de Gaza. Ils ont été tués lors d’une intervention de l’armée israélienne dans un immeuble résidentiel de la ville où s’abritaient plusieurs familles.
Les soldats israéliens «auraient séparé les hommes des femmes et des enfants, puis auraient tiré et tué au moins 11 hommes (...) sous les yeux des membres de leurs familles», selon des témoignages diffusés par l’Observatoire EuroMed des droits de l’homme.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a confirmé le décès des 11 Palestiniens, précisant que «les circonstances des meurtres sont en cours de vérification». «Les autorités israéliennes doivent immédiatement mener une enquête indépendante, approfondie et efficace sur ces allégations», estime l’agence onusienne.
Vote au Conseil de sécurité de l’ONU
Alors qu’Israël continue d’exclure un cessez-le-feu avant d’avoir «éliminé» le Hamas, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait tenter, à nouveau jeudi, de voter une résolution destinée à accroître l’aide à la bande de Gaza. Initialement prévu lundi, le vote a été reporté plusieurs fois à la demande des Américains qui avaient mis leur véto le 8 décembre à un précédent texte réclamant un «cessez-le-feu humanitaire».
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Cela, alors que des efforts diplomatiques sont actuellement déployés sur plusieurs fronts pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve et acheminer de l’aide humanitaire à Gaza. D’un côté, le Hamas discute avec l’Égypte, son chef Ismaïl Haniyeh s’étant rendu au Caire mercredi.
Après plus de deux mois de guerre à Gaza, l’action de l’armée israélienne est de plus en plus critiquée et les pressions internationales en faveur d’une trêve se multiplient.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a soutenu, lors d’une visite à Chypre mercredi, l’ouverture d’un corridor maritime entre l’île de Méditerranée orientale et la bande de Gaza pour acheminer de l’aide humanitaire dans le territoire par Israël.
Le président français Emmanuel Macron a prévenu mercredi Israël que lutter contre le terrorisme, ce n’est pas «tout raser à Gaza», réitérant son appel à une trêve «conduisant à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires».
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état, mercredi, de 20.000 morts depuis le début des bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents.
Maria Chami, avec AFP
L’agence onusienne dit avoir reçu des «informations inquiétantes» concernant la mort, mardi soir, de «11 hommes palestiniens non armés» dans la ville de Gaza. Ils ont été tués lors d’une intervention de l’armée israélienne dans un immeuble résidentiel de la ville où s’abritaient plusieurs familles.
Les soldats israéliens «auraient séparé les hommes des femmes et des enfants, puis auraient tiré et tué au moins 11 hommes (...) sous les yeux des membres de leurs familles», selon des témoignages diffusés par l’Observatoire EuroMed des droits de l’homme.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a confirmé le décès des 11 Palestiniens, précisant que «les circonstances des meurtres sont en cours de vérification». «Les autorités israéliennes doivent immédiatement mener une enquête indépendante, approfondie et efficace sur ces allégations», estime l’agence onusienne.
Vote au Conseil de sécurité de l’ONU
Alors qu’Israël continue d’exclure un cessez-le-feu avant d’avoir «éliminé» le Hamas, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait tenter, à nouveau jeudi, de voter une résolution destinée à accroître l’aide à la bande de Gaza. Initialement prévu lundi, le vote a été reporté plusieurs fois à la demande des Américains qui avaient mis leur véto le 8 décembre à un précédent texte réclamant un «cessez-le-feu humanitaire».
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Cela, alors que des efforts diplomatiques sont actuellement déployés sur plusieurs fronts pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve et acheminer de l’aide humanitaire à Gaza. D’un côté, le Hamas discute avec l’Égypte, son chef Ismaïl Haniyeh s’étant rendu au Caire mercredi.
Après plus de deux mois de guerre à Gaza, l’action de l’armée israélienne est de plus en plus critiquée et les pressions internationales en faveur d’une trêve se multiplient.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a soutenu, lors d’une visite à Chypre mercredi, l’ouverture d’un corridor maritime entre l’île de Méditerranée orientale et la bande de Gaza pour acheminer de l’aide humanitaire dans le territoire par Israël.
Le président français Emmanuel Macron a prévenu mercredi Israël que lutter contre le terrorisme, ce n’est pas «tout raser à Gaza», réitérant son appel à une trêve «conduisant à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires».
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état, mercredi, de 20.000 morts depuis le début des bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents.
Maria Chami, avec AFP
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