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- Téhéran nie toute collusion avec les attaques houthies
L'Iran a nié, samedi 23 décembre, les accusations de Washington concernant sa potentielle implication dans les récentes attaques des houthis en mer Rouge. Pour rappel, l'Iran constitue le principal fournisseur d'armes de ce groupe rebelle particulièrement bien équipé, qui déclare agir «en solidarité» avec le Hamas.
L’Iran a rejeté samedi les accusations des États-Unis sur son implication dans des attaques récentes menées par des rebelles Houthis du Yémen contre des navires commerciaux en mer Rouge.
«La résistance (groupes armés en lutte contre Israël, NDLR), dispose de ses propres forces et agit en fonction de ses propres décisions et capacités», a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri, à l'agence locale Mehr.
Selon Mehr, le diplomate réagissait aux «affirmations des Occidentaux» selon lesquelles Téhéran «informait» les Houthis yéménites de «l’emplacement des navires américains».
Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a indiqué que les États-Unis avaient déjà demandé à l'Iran de recommander aux rebelles yéménites de ne pas agir contre les intérêts américains et israéliens dans la région.
«Nous avons clairement fait comprendre aux Américains que ces groupes ont agi en fonction de leurs intérêts (...)», a déclaré le ministre lors d'une conférence organisée samedi pour soutenir les Palestiniens.
«Nous ne leur avons pas ordonné et ne leur ordonnerons pas d'arrêter les attaques», a-t-il poursuivi.
Affirmant agir en soutien aux Palestiniens du Hamas dans leur guerre contre Israël, les rebelles yéménites, soutenus par Téhéran, ont revendiqué ces dernières semaines plusieurs attaques contre des navires commerciaux liés, selon eux, à Israël.
Vendredi, la Maison-Blanche a accusé l'Iran d'être «très impliqué dans la planification» des attaques récentes des rebelles Houthis en leur livrant «des équipements militaires sophistiqués» et une «aide en matière de renseignement».
Samedi, un drone a frappé un navire commercial dans l'océan Indien et provoqué des dommages, sans faire toutefois de blessés, selon deux agences maritimes, l'une d'elles affirmant que le navire était lié à Israël. La responsabilité de cette frappe n'a pas été établie dans l'immédiat.
Selon le Pentagone, les Houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite, dont la capitale Sanaa, ont lancé plus de 100 attaques de drones et de missiles, ciblant 10 navires marchands impliquant plus de 35 pays différents.
Malo Pinatel, avec AFP
L’Iran a rejeté samedi les accusations des États-Unis sur son implication dans des attaques récentes menées par des rebelles Houthis du Yémen contre des navires commerciaux en mer Rouge.
«La résistance (groupes armés en lutte contre Israël, NDLR), dispose de ses propres forces et agit en fonction de ses propres décisions et capacités», a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri, à l'agence locale Mehr.
Selon Mehr, le diplomate réagissait aux «affirmations des Occidentaux» selon lesquelles Téhéran «informait» les Houthis yéménites de «l’emplacement des navires américains».
Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a indiqué que les États-Unis avaient déjà demandé à l'Iran de recommander aux rebelles yéménites de ne pas agir contre les intérêts américains et israéliens dans la région.
«Nous avons clairement fait comprendre aux Américains que ces groupes ont agi en fonction de leurs intérêts (...)», a déclaré le ministre lors d'une conférence organisée samedi pour soutenir les Palestiniens.
«Nous ne leur avons pas ordonné et ne leur ordonnerons pas d'arrêter les attaques», a-t-il poursuivi.
Plus de 100 attaques
Affirmant agir en soutien aux Palestiniens du Hamas dans leur guerre contre Israël, les rebelles yéménites, soutenus par Téhéran, ont revendiqué ces dernières semaines plusieurs attaques contre des navires commerciaux liés, selon eux, à Israël.
Vendredi, la Maison-Blanche a accusé l'Iran d'être «très impliqué dans la planification» des attaques récentes des rebelles Houthis en leur livrant «des équipements militaires sophistiqués» et une «aide en matière de renseignement».
Samedi, un drone a frappé un navire commercial dans l'océan Indien et provoqué des dommages, sans faire toutefois de blessés, selon deux agences maritimes, l'une d'elles affirmant que le navire était lié à Israël. La responsabilité de cette frappe n'a pas été établie dans l'immédiat.
Selon le Pentagone, les Houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite, dont la capitale Sanaa, ont lancé plus de 100 attaques de drones et de missiles, ciblant 10 navires marchands impliquant plus de 35 pays différents.
Malo Pinatel, avec AFP
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