Le conseiller spécial du président américain, Joe Biden, pour les affaires énergétiques, Amos Hochstein, a quitté jeudi soir le Liban, alors que les négociations menées avec les responsables libanais au sujet d’une désescalade sur le front sud n’ont pas été concluantes.
Selon des informations obtenues par Ici Beyrouth, les propositions avancées par M. Hochstein pour apaiser les tensions au Liban-Sud n’ont pas été favorablement accueillies par ses interlocuteurs libanais. Ce qui aurait précipité son départ, selon la source précitée. Il serait, d’après les mêmes milieux, insatisfait des résultats de ses entretiens avec le chef du Législatif, Nabih Berry, et le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Arrivé jeudi à midi au Liban, M. Hohstein a limité ses entretiens à la seule question du front sud, alors que l’on espérait que ceux-ci porteraient plutôt sur une application stricte de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’œuvrer en vue d’y «apaiser les tensions», alors que les affrontements sur ce front, ouvert par le Hezbollah en soutien au Hamas dans sa guerre à Gaza contre Israël, sont entrés dans leur quatrième mois.
L’émissaire américain, qui effectue sa seconde visite au Liban depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre dernier, a ainsi réitéré devant ses interlocuteurs libanais son appel à une accalmie, «même si, à l’heure actuelle, il est impossible de parvenir à une solution définitive». Il a, dans ce contexte, appelé les parties libanaises à déployer des efforts en vue d’«une solution médiane temporaire, pour éviter que la situation ne se dégrade».
Cette démarche implique un ajournement de l’application stricte de la résolution 1701, sachant que les instances internationales et la majorité des factions locales réclament depuis des mois, un retour à l’application de la résolution onusienne, laquelle prévoit un retrait de la milice du Hezbollah jusqu’au nord du Litani.
L’émissaire américain avait entamé sa tournée beyrouthine par un entretien au Grand Sérail, avec M. Mikati, qui a affirmé que «la priorité doit être accordée à un cessez-le-feu à Gaza» et à «l’arrêt des attaques israéliennes contre le Liban et des violations répétées de la souveraineté libanaise». «Nous voulons la paix et la stabilité par le biais du respect des résolutions internationales», a encore insisté M. Mikati.
De Aïn el-Tiné, M. Hochstein a affirmé être «satisfait» des entretiens qu’il a tenus avec les responsables libanais pour parvenir à «une solution diplomatique» aux affrontements au Liban-Sud.
«Je suis sûr que le peuple libanais ne veut pas que la situation se dégrade, a-t-il poursuivi à l’issue de son entretien avec M. Berry. Nous voulons une solution diplomatique qui permet aux Libanais de rentrer chez eux au Liban-Sud et aux Israéliens dans leurs maisons à la frontière nord du pays.»
Et M. Hochstein de souligner: «Le gouvernement israélien a assuré qu’il privilégiait la solution diplomatique. Je suis confiant que c’est ce que souhaitent les deux parties au Liban et en Israël.»
M. Hochtein a également été reçu par le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun.
Selon des informations obtenues par Ici Beyrouth, les propositions avancées par M. Hochstein pour apaiser les tensions au Liban-Sud n’ont pas été favorablement accueillies par ses interlocuteurs libanais. Ce qui aurait précipité son départ, selon la source précitée. Il serait, d’après les mêmes milieux, insatisfait des résultats de ses entretiens avec le chef du Législatif, Nabih Berry, et le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Arrivé jeudi à midi au Liban, M. Hohstein a limité ses entretiens à la seule question du front sud, alors que l’on espérait que ceux-ci porteraient plutôt sur une application stricte de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’œuvrer en vue d’y «apaiser les tensions», alors que les affrontements sur ce front, ouvert par le Hezbollah en soutien au Hamas dans sa guerre à Gaza contre Israël, sont entrés dans leur quatrième mois.
L’émissaire américain, qui effectue sa seconde visite au Liban depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre dernier, a ainsi réitéré devant ses interlocuteurs libanais son appel à une accalmie, «même si, à l’heure actuelle, il est impossible de parvenir à une solution définitive». Il a, dans ce contexte, appelé les parties libanaises à déployer des efforts en vue d’«une solution médiane temporaire, pour éviter que la situation ne se dégrade».
Cette démarche implique un ajournement de l’application stricte de la résolution 1701, sachant que les instances internationales et la majorité des factions locales réclament depuis des mois, un retour à l’application de la résolution onusienne, laquelle prévoit un retrait de la milice du Hezbollah jusqu’au nord du Litani.
L’émissaire américain avait entamé sa tournée beyrouthine par un entretien au Grand Sérail, avec M. Mikati, qui a affirmé que «la priorité doit être accordée à un cessez-le-feu à Gaza» et à «l’arrêt des attaques israéliennes contre le Liban et des violations répétées de la souveraineté libanaise». «Nous voulons la paix et la stabilité par le biais du respect des résolutions internationales», a encore insisté M. Mikati.
De Aïn el-Tiné, M. Hochstein a affirmé être «satisfait» des entretiens qu’il a tenus avec les responsables libanais pour parvenir à «une solution diplomatique» aux affrontements au Liban-Sud.
«Je suis sûr que le peuple libanais ne veut pas que la situation se dégrade, a-t-il poursuivi à l’issue de son entretien avec M. Berry. Nous voulons une solution diplomatique qui permet aux Libanais de rentrer chez eux au Liban-Sud et aux Israéliens dans leurs maisons à la frontière nord du pays.»
Et M. Hochstein de souligner: «Le gouvernement israélien a assuré qu’il privilégiait la solution diplomatique. Je suis confiant que c’est ce que souhaitent les deux parties au Liban et en Israël.»
M. Hochtein a également été reçu par le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun.
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