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- Gaza: les pourparlers à l'arrêt?
©Un Palestinien en réconforte un autre alors qu'ils inspectent les destructions à Rafah, le 18 février 2024. (Photo par MOHAMMED ABED / AFP)
Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza sont paralysées alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s'est montré intransigeant sur l'opération terrestre à Rafah, en dépit des appels de la communauté internationale, y compris de son allié américain, à stopper ce potentiel désastre humanitaire.
Les perspectives de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël à Gaza s'éloignent. Les négociateurs qataris font part de leur pessimisme quant à la possibilité d'une trêve.
Pour sa part, Washington a menacé, une fois de plus, de bloquer un nouveau projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU.
Dimanche, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a accusé Israël de commettre un «génocide» des Palestiniens dans la bande de Gaza, établissant un parallèle avec l'extermination des juifs par le régime hitlérien.
Pour sa part, le Premier ministre Benjamin Netanyahou était resté la veille inébranlable dans sa décision de lancer une offensive à Rafah. «Quiconque veut nous empêcher de mener une opération à Rafah nous dit en fait de perdre la guerre. Je ne vais pas céder à cela», a-t-il dit à Jérusalem.
Lors d'un appel téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a, selon ses services, réaffirmé «la position catégorique de l'Égypte de rejeter tout déplacement des Palestiniens (vers son territoire, ndlr), sous n'importe quelle forme».
Des négociations ont eu lieu ces dernières semaines, impliquant les médiateurs égyptien, américain et qatari, pour obtenir une trêve entre le Hamas et Israël, comprenant un échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens.
Elles n'ont «pas été très prometteuses ces derniers jours», mais «nous ferons de notre mieux pour nous rapprocher» d'un accord, a déclaré à Munich le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a menacé de quitter ces pourparlers si «une aide (humanitaire) n'était pas acheminée dans le nord de Gaza».
Des conditions rejetées plusieurs fois par Israël, dont l'offensive à Gaza a rasé des quartiers entiers, déplacé 1,7 million des 2,4 millions d'habitants et provoqué une crise humanitaire majeure, selon l'ONU.
À l'hôpital Nasser de la ville transformée en champ de ruines, sept malades, dont un enfant, sont morts depuis vendredi à cause de coupures d'électricité, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Les soldats ont pénétré jeudi dans l'hôpital sur la base de renseignements selon lesquels des otages y sont retenus, a indiqué l'armée en faisant état de l'arrestation de 100 personnes et de la découverte d'armes.
En revanche, le ministère palestinien de la Santé a indiqué que «70 membres du personnel médical de l'hôpital, dont des médecins (de l'unité de) soins intensifs» ont été arrêtés. «Il ne reste plus que 25 membres du personnel médical (...) qui ne peuvent pas traiter les cas qui nécessitent des soins cliniques extrêmes», a ajouté la même source. Celle-ci a également fait état de l'«arrestation de dizaines de patients alités», emmenés vers «une destination inconnue».
En Cisjordanie occupée, à Tulkarem, deux Palestiniens ont été tués dimanche, lors d'un raid des forces israéliennes, selon le ministère palestinien de la Santé.
Avec AFP
Les perspectives de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël à Gaza s'éloignent. Les négociateurs qataris font part de leur pessimisme quant à la possibilité d'une trêve.
Pour sa part, Washington a menacé, une fois de plus, de bloquer un nouveau projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU.
Dimanche, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a accusé Israël de commettre un «génocide» des Palestiniens dans la bande de Gaza, établissant un parallèle avec l'extermination des juifs par le régime hitlérien.
Pour sa part, le Premier ministre Benjamin Netanyahou était resté la veille inébranlable dans sa décision de lancer une offensive à Rafah. «Quiconque veut nous empêcher de mener une opération à Rafah nous dit en fait de perdre la guerre. Je ne vais pas céder à cela», a-t-il dit à Jérusalem.
Lors d'un appel téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a, selon ses services, réaffirmé «la position catégorique de l'Égypte de rejeter tout déplacement des Palestiniens (vers son territoire, ndlr), sous n'importe quelle forme».
Des négociations «pas très prometteuses»
Des négociations ont eu lieu ces dernières semaines, impliquant les médiateurs égyptien, américain et qatari, pour obtenir une trêve entre le Hamas et Israël, comprenant un échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens.
Elles n'ont «pas été très prometteuses ces derniers jours», mais «nous ferons de notre mieux pour nous rapprocher» d'un accord, a déclaré à Munich le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a menacé de quitter ces pourparlers si «une aide (humanitaire) n'était pas acheminée dans le nord de Gaza».
Des conditions rejetées plusieurs fois par Israël, dont l'offensive à Gaza a rasé des quartiers entiers, déplacé 1,7 million des 2,4 millions d'habitants et provoqué une crise humanitaire majeure, selon l'ONU.
Situation critique à l'hôpital Nasser
À l'hôpital Nasser de la ville transformée en champ de ruines, sept malades, dont un enfant, sont morts depuis vendredi à cause de coupures d'électricité, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Les soldats ont pénétré jeudi dans l'hôpital sur la base de renseignements selon lesquels des otages y sont retenus, a indiqué l'armée en faisant état de l'arrestation de 100 personnes et de la découverte d'armes.
En revanche, le ministère palestinien de la Santé a indiqué que «70 membres du personnel médical de l'hôpital, dont des médecins (de l'unité de) soins intensifs» ont été arrêtés. «Il ne reste plus que 25 membres du personnel médical (...) qui ne peuvent pas traiter les cas qui nécessitent des soins cliniques extrêmes», a ajouté la même source. Celle-ci a également fait état de l'«arrestation de dizaines de patients alités», emmenés vers «une destination inconnue».
En Cisjordanie occupée, à Tulkarem, deux Palestiniens ont été tués dimanche, lors d'un raid des forces israéliennes, selon le ministère palestinien de la Santé.
Avec AFP
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