Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a assuré que «les différentes parties œuvrent en faveur d’une accalmie sur le front sud et d’une stabilité sur le long terme», soulignant que «les négociations en ce sens seront menées durant le mois de Ramadan».
«Pour parvenir à la stabilité, nous essayons d’aboutir à un mécanisme pour une application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi dans une interview accordée mardi soir à la chaîne télévisée Al-Jadeed.
Dans ce contexte, il a souligné que le chef du Parlement, Nabih Berry, et le gouvernement sont en train d’examiner les propositions de l’émissaire américain, Amos Hochstein, et que la réponse du Liban lui sera communiquée, une fois l’examen de ces propositions sera achevé.
M. Hochstein avait effectué une visite lundi à Beyrouth, durant laquelle il a rencontré des responsables politiques libanais, ainsi que le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun. Lors de ses entretiens, il a notamment proposé un amendement de la résolution 1701 pour qu’elle prévoie un cessez-le-feu permanent.
«Nous attendons que l’émissaire américain réponde aux questions que nous lui avons adressées», a expliqué M. Mikati, précisant que M. Hochstein n’a pas remis un document écrit aux responsables libanais.
Il a, à cet égard, indiqué que M. Berry négocie avec le Hezbollah. «Lorsque j’aurais un document écrit concernant les propositions de M. Hochstein, je me concerterais à mon tour avec le Hezbollah», a-t-il déclaré.
«Le Liban n’est pas agresseur et Israël devrait arrêter de violer» la souveraineté libanaise, a martelé M. Mikati, semblant oublier le fait que c’est le Hezbollah qui a ouvert le front au Liban-Sud, le 8 octobre, au lendemain du début de la guerre à Gaza. Il a, à cet égard, affirmé que 35.000 violations israéliennes ont été enregistrées entre 2006 (date à laquelle une guerre avait opposé le Hezbollah à l’État hébreu) et 2024.
«Si la guerre s’arrête à Gaza, une accalmie sera observée sur le front sud, à moins qu’Israël ne poursuive ses attaques», a-t-il indiqué, affirmant que l’objectif est d’aboutir à une stabilité au Liban-Sud sur le long terme.
Concernant la délimitation de la frontière terrestre avec Israël, M. Mikati a expliqué que «plusieurs propositions» ont été avancées dans ce sens, mais que «le Liban est attaché à l’ensemble de ses territoires occupés», en référence aux fermes de Chebaa et aux collines de Kfarchouba.
M. Mikati a, par ailleurs, affirmé que le gouvernement œuvre pour renforcer la présence de l’armée libanaise au Liban-Sud et soutenir la Troupe sur tous les plans, principalement «matériel».
Se penchant sur le dossier de la présidentielle, M. Mikati a salué l’initiative du bloc de la Modération nationale qui effectue une tournée auprès des différentes parties libanaises en vue de débloquer le dossier de la présidentielle. L’initiative de la Modération nationale consiste à mener, place de l’Étoile, des concertations parlementaires autour de la présidentielle, à la suite desquelles les députés réclameront la tenue d’une session électorale, avec des tours successifs, jusqu’à ce qu’un président soit élu.
«Pour parvenir à la stabilité, nous essayons d’aboutir à un mécanisme pour une application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi dans une interview accordée mardi soir à la chaîne télévisée Al-Jadeed.
Dans ce contexte, il a souligné que le chef du Parlement, Nabih Berry, et le gouvernement sont en train d’examiner les propositions de l’émissaire américain, Amos Hochstein, et que la réponse du Liban lui sera communiquée, une fois l’examen de ces propositions sera achevé.
M. Hochstein avait effectué une visite lundi à Beyrouth, durant laquelle il a rencontré des responsables politiques libanais, ainsi que le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun. Lors de ses entretiens, il a notamment proposé un amendement de la résolution 1701 pour qu’elle prévoie un cessez-le-feu permanent.
«Nous attendons que l’émissaire américain réponde aux questions que nous lui avons adressées», a expliqué M. Mikati, précisant que M. Hochstein n’a pas remis un document écrit aux responsables libanais.
Il a, à cet égard, indiqué que M. Berry négocie avec le Hezbollah. «Lorsque j’aurais un document écrit concernant les propositions de M. Hochstein, je me concerterais à mon tour avec le Hezbollah», a-t-il déclaré.
«Le Liban n’est pas agresseur et Israël devrait arrêter de violer» la souveraineté libanaise, a martelé M. Mikati, semblant oublier le fait que c’est le Hezbollah qui a ouvert le front au Liban-Sud, le 8 octobre, au lendemain du début de la guerre à Gaza. Il a, à cet égard, affirmé que 35.000 violations israéliennes ont été enregistrées entre 2006 (date à laquelle une guerre avait opposé le Hezbollah à l’État hébreu) et 2024.
«Si la guerre s’arrête à Gaza, une accalmie sera observée sur le front sud, à moins qu’Israël ne poursuive ses attaques», a-t-il indiqué, affirmant que l’objectif est d’aboutir à une stabilité au Liban-Sud sur le long terme.
Concernant la délimitation de la frontière terrestre avec Israël, M. Mikati a expliqué que «plusieurs propositions» ont été avancées dans ce sens, mais que «le Liban est attaché à l’ensemble de ses territoires occupés», en référence aux fermes de Chebaa et aux collines de Kfarchouba.
M. Mikati a, par ailleurs, affirmé que le gouvernement œuvre pour renforcer la présence de l’armée libanaise au Liban-Sud et soutenir la Troupe sur tous les plans, principalement «matériel».
Se penchant sur le dossier de la présidentielle, M. Mikati a salué l’initiative du bloc de la Modération nationale qui effectue une tournée auprès des différentes parties libanaises en vue de débloquer le dossier de la présidentielle. L’initiative de la Modération nationale consiste à mener, place de l’Étoile, des concertations parlementaires autour de la présidentielle, à la suite desquelles les députés réclameront la tenue d’une session électorale, avec des tours successifs, jusqu’à ce qu’un président soit élu.
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