©«La France notre amie de toujours (…) représente pour nous une espérance universelle de liberté d’égalité et de fraternité accueillie et saluée par le monde entier» a affirmé Béchara Raï dans son homélie. (photo Al-Markaziya)
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a célébré, lundi à Bkerké, la messe annuelle à l’intention de la France, en présence de l’ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, du personnel de la mission diplomatique française et de personnalités franco-libanaises. L’occasion pour lui de mettre de nouveau en garde contre les tentatives «extérieures» d’imposer au Liban un agenda politique qui n’est pas dans son intérêt.
Rappelant que l’Église a connu «depuis 20 siècles et plus des hauts et des bas dans la foi de ses membres et dans leur action», le patriarche a relevé que «ce qui se passe aujourd’hui dans le monde en est une preuve inéluctable». «Nous assistons au retour du langage de la guerre d’une manière surprenante», a-t-il relevé, en mettant l’accent sur «les deux tragédies» qui sont, selon lui, les deux guerres entre la Russie et l’Ukraine, et Israël et le Hamas. «Et cela, sans perspective de paix proche et avec des pertes de vies humaines qui déchirent les cœurs», a-t-il déploré.
Il a évoqué la situation au Liban, sous l’angle de l’action du Hezbollah qui entraîne le pays dans toutes sortes d’aventures préjudiciables et destructrices, au profit des intérêts de l’Iran. Mgr Raï n’a cependant pas nommé le Hezbollah, mais a dénoncé les pratiques qui vont à l’encontre de la mission du Liban et qui risquent de dénaturer son identité. «Peut-on oublier, surtout, le drame du Liban qui provient des forces extérieures cherchant à s’imposer à son peuple pour l’entraîner, en dehors de sa neutralité positive, à servir certains intérêts et à lui faire courir le risque de perdre ses racines et son identité?», a-t-il souligné.
Le patriarche maronite a ensuite indiqué qu’avec «tous ces drames» que le Liban continue de subir, «nous sommes tous devenus comme les apôtres du Christ après sa mort, découragés et déconcertés, ayant besoin de lui pour nous remettre à croire dans le salut et contribuer à sa réalisation».
Mgr Raï a souligné l’importance du rôle français, notamment pour le Liban. «La France, notre amie de toujours (…), représente pour nous une espérance universelle de liberté, d’égalité et de fraternité, accueillie et saluée par le monde entier», a-t-il dit. Il a aussi mis l’accent sur le sens de la Résurrection du Christ, qui «symbolise ainsi le jour où il triomphe du mal et de la mort, les deux plus grands ennemis dont il a voulu débarrasser toute l’humanité».
Il a alors exhorté les uns et les autres à rappeler «la parole du Seigneur» et «les trois vertus théologales (une vertu qui doit guider les hommes et les femmes, NDLR)» que sont «la foi, l'espérance et la charité qu’il nous a accordées pour mener notre combat et le réussir».
Toutes «ces intentions, Monsieur l’ambassadeur, nous les élevons vers le Seigneur avec cette eucharistie que nous offrons à Dieu, comme chaque année au lundi de Pâques, aux intentions de la France, notre amie de toujours, et pour le Liban que la France aime de tout son cœur», a-t-il poursuivi.
Rappelant que l’Église a connu «depuis 20 siècles et plus des hauts et des bas dans la foi de ses membres et dans leur action», le patriarche a relevé que «ce qui se passe aujourd’hui dans le monde en est une preuve inéluctable». «Nous assistons au retour du langage de la guerre d’une manière surprenante», a-t-il relevé, en mettant l’accent sur «les deux tragédies» qui sont, selon lui, les deux guerres entre la Russie et l’Ukraine, et Israël et le Hamas. «Et cela, sans perspective de paix proche et avec des pertes de vies humaines qui déchirent les cœurs», a-t-il déploré.
Il a évoqué la situation au Liban, sous l’angle de l’action du Hezbollah qui entraîne le pays dans toutes sortes d’aventures préjudiciables et destructrices, au profit des intérêts de l’Iran. Mgr Raï n’a cependant pas nommé le Hezbollah, mais a dénoncé les pratiques qui vont à l’encontre de la mission du Liban et qui risquent de dénaturer son identité. «Peut-on oublier, surtout, le drame du Liban qui provient des forces extérieures cherchant à s’imposer à son peuple pour l’entraîner, en dehors de sa neutralité positive, à servir certains intérêts et à lui faire courir le risque de perdre ses racines et son identité?», a-t-il souligné.
Le patriarche maronite a ensuite indiqué qu’avec «tous ces drames» que le Liban continue de subir, «nous sommes tous devenus comme les apôtres du Christ après sa mort, découragés et déconcertés, ayant besoin de lui pour nous remettre à croire dans le salut et contribuer à sa réalisation».
Mgr Raï a souligné l’importance du rôle français, notamment pour le Liban. «La France, notre amie de toujours (…), représente pour nous une espérance universelle de liberté, d’égalité et de fraternité, accueillie et saluée par le monde entier», a-t-il dit. Il a aussi mis l’accent sur le sens de la Résurrection du Christ, qui «symbolise ainsi le jour où il triomphe du mal et de la mort, les deux plus grands ennemis dont il a voulu débarrasser toute l’humanité».
Il a alors exhorté les uns et les autres à rappeler «la parole du Seigneur» et «les trois vertus théologales (une vertu qui doit guider les hommes et les femmes, NDLR)» que sont «la foi, l'espérance et la charité qu’il nous a accordées pour mener notre combat et le réussir».
Toutes «ces intentions, Monsieur l’ambassadeur, nous les élevons vers le Seigneur avec cette eucharistie que nous offrons à Dieu, comme chaque année au lundi de Pâques, aux intentions de la France, notre amie de toujours, et pour le Liban que la France aime de tout son cœur», a-t-il poursuivi.
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