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- Opérations israéliennes à Gaza malgré l'attaque iranienne
©AFP
Israël a lancé des dizaines de frappes aériennes sur Gaza dans la nuit, a déclaré le Hamas lundi, alors que l'armée a affirmé qu'elle ne se laisserait pas distraire de la guerre, après que l'attaque sans précédent de l'Iran a ravivé les craintes d'un conflit plus large.
L'armée israélienne poursuit lundi ses opérations dans la bande de Gaza, affirmant que l'attaque iranienne sans précédent du weekend ne la fera pas dévier de ses objectifs face au Hamas.
«Même quand nous étions attaqués par l'Iran, nous n'avons pas perdu de vue, pas un seul instant, notre mission essentielle à Gaza, qui consiste à sauver nos otages des mains du Hamas, mandataire de l'Iran », a déclaré dimanche soir le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.
Il a annoncé l'envoi dans les prochains jours de deux brigades de réserve supplémentaires pour combattre dans le territoire palestinien assiégé.
Selon l'armée, les otages enlevés par le Hamas lors de son attaque sont détenus à Rafah, dans l'extrême sud de la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s'est dit déterminé à lancer une offensive terrestre contre cette ville qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza. Et ce, malgré les mises en garde de Washington et d'autres capitales internationales, qui redoutent un bain de sang parmi les Palestiniens déplacés.
Selon l'ONU, environ 1,5 million de Gazaouis déplacés par les combats se massent en effet à Rafah, le plus souvent dans des camps de fortune.
Dimanche, n'y tenant plus, des milliers d'entre eux se sont lancés sur le chemin bordant la mer, en direction du nord, à la suite d'une fausse rumeur selon laquelle l'armée israélienne autorisait les déplacés à retourner dans cette zone.
Mais l'armée israélienne a démenti. "Le nord de la bande de Gaza reste une zone de combat", a insisté un porte-parole des forces armées. Et des Gazaouis interrogés par l'AFP ont affirmé avoir essuyé des tirs pendant leur pérégrination vers le nord.
Le Hamas et Israël s'accusent mutuellement de saboter les pourparlers en vue d'une trêve. Pour autant, «la diplomatie n'est pas morte», a affirmé dimanche John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.
En Israël, l'armée a annoncé la réouverture lundi, dans la majeure partie du pays, des écoles qui avaient été fermées depuis samedi en raison de la menace d'attaque imminente de la part de l'Iran. Téhéran a, pour sa part, annoncé la réouverture de son espace aérien.
L'attaque iranienne sans précédent, baptisée "Promesse honnête", a été déclenchée dans la nuit de samedi à dimanche en riposte à une frappe imputée à Israël contre le consulat d'Iran à Damas le 1er avril.
L'ONU "a failli à son devoir de maintenir la paix et la sécurité internationales" en ne condamnant pas la frappe contre le consulat iranien à Damas, a déclaré l'ambassadeur d'Iran aux Nations unies, Amir Saeid Iravani, lors d'un Conseil de sécurité convoqué en urgence dimanche soir.
L'ambassadeur israélien, Gilad Erdan, a pour sa part appelé le Conseil de sécurité à "imposer toutes les sanctions possibles contre l'Iran avant qu'il ne soit trop tard".
Plusieurs analystes jugent quasi inévitable une riposte d'Israël.
"La grande question n'est pas seulement de savoir si Israël va agir, mais aussi ce qu'il va choisir de faire", a déclaré à l'AFP un responsable américain, assurant que les États-Unis ne participeront "à aucune action potentielle de leur part".
L'Iran, de son côté, semble avoir voulu éviter une escalade, a souligné Nick Heras, analyste du groupe de recherche américain New Lines Institute for Strategy and Policy. Cette attaque "était destinée à être vue dans le monde entier, mais pas à faire dégénérer la situation en une guerre régionale totale", a-t-il dit à l'AFP.
L'armée israélienne poursuit lundi ses opérations dans la bande de Gaza, affirmant que l'attaque iranienne sans précédent du weekend ne la fera pas dévier de ses objectifs face au Hamas.
«Même quand nous étions attaqués par l'Iran, nous n'avons pas perdu de vue, pas un seul instant, notre mission essentielle à Gaza, qui consiste à sauver nos otages des mains du Hamas, mandataire de l'Iran », a déclaré dimanche soir le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.
Il a annoncé l'envoi dans les prochains jours de deux brigades de réserve supplémentaires pour combattre dans le territoire palestinien assiégé.
Selon l'armée, les otages enlevés par le Hamas lors de son attaque sont détenus à Rafah, dans l'extrême sud de la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s'est dit déterminé à lancer une offensive terrestre contre cette ville qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza. Et ce, malgré les mises en garde de Washington et d'autres capitales internationales, qui redoutent un bain de sang parmi les Palestiniens déplacés.
Selon l'ONU, environ 1,5 million de Gazaouis déplacés par les combats se massent en effet à Rafah, le plus souvent dans des camps de fortune.
Dimanche, n'y tenant plus, des milliers d'entre eux se sont lancés sur le chemin bordant la mer, en direction du nord, à la suite d'une fausse rumeur selon laquelle l'armée israélienne autorisait les déplacés à retourner dans cette zone.
Mais l'armée israélienne a démenti. "Le nord de la bande de Gaza reste une zone de combat", a insisté un porte-parole des forces armées. Et des Gazaouis interrogés par l'AFP ont affirmé avoir essuyé des tirs pendant leur pérégrination vers le nord.
Réunion à l'ONU
Le Hamas et Israël s'accusent mutuellement de saboter les pourparlers en vue d'une trêve. Pour autant, «la diplomatie n'est pas morte», a affirmé dimanche John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.
En Israël, l'armée a annoncé la réouverture lundi, dans la majeure partie du pays, des écoles qui avaient été fermées depuis samedi en raison de la menace d'attaque imminente de la part de l'Iran. Téhéran a, pour sa part, annoncé la réouverture de son espace aérien.
L'attaque iranienne sans précédent, baptisée "Promesse honnête", a été déclenchée dans la nuit de samedi à dimanche en riposte à une frappe imputée à Israël contre le consulat d'Iran à Damas le 1er avril.
L'ONU "a failli à son devoir de maintenir la paix et la sécurité internationales" en ne condamnant pas la frappe contre le consulat iranien à Damas, a déclaré l'ambassadeur d'Iran aux Nations unies, Amir Saeid Iravani, lors d'un Conseil de sécurité convoqué en urgence dimanche soir.
L'ambassadeur israélien, Gilad Erdan, a pour sa part appelé le Conseil de sécurité à "imposer toutes les sanctions possibles contre l'Iran avant qu'il ne soit trop tard".
Dans l'attente de la riposte israélienne
Plusieurs analystes jugent quasi inévitable une riposte d'Israël.
"La grande question n'est pas seulement de savoir si Israël va agir, mais aussi ce qu'il va choisir de faire", a déclaré à l'AFP un responsable américain, assurant que les États-Unis ne participeront "à aucune action potentielle de leur part".
L'Iran, de son côté, semble avoir voulu éviter une escalade, a souligné Nick Heras, analyste du groupe de recherche américain New Lines Institute for Strategy and Policy. Cette attaque "était destinée à être vue dans le monde entier, mais pas à faire dégénérer la situation en une guerre régionale totale", a-t-il dit à l'AFP.
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