Pour la cinquième fois consécutive, la procureure générale près la cour d’appel, Ghada Aoun, radiée du corps de la magistrature, a refusé de comparaître, lundi, devant le Conseil supérieur de discipline. Pourtant, c’est elle qui avait saisi cette instance d’un recours en invalidation de la décision du Conseil de discipline de la magistrature de la démettre de ses fonctions, en raison d’une série de comportements contraires, pour le moins qu’on puisse dire, aux principes du métier et de la justice et qui ont nui à l’image de la magistrature libanaise.
Le Conseil supérieur de discipline, que préside le juge Souheil Abboud, président du Conseil supérieur de justice (CSM), a fixé au 10 juin la date de la prochaine audience, à laquelle Mme Aoun ne va sans doute pas se rendre.
Pour résumer, la magistrate suit aujourd’hui la même politique sélective qui avait poussé le Conseil de discipline de la magistrature à la démettre de ses fonctions, en mai 2023, notamment parce qu’elle avait refusé de se plier à une série de décisions de justice prises à son encontre par le procureur de la République de l’époque, Ghassan Oueidate.
Ayant un contentieux avec le juge Abboud qui contestait ses incartades très médiatisées, notamment ses atteintes répétées au droit de réserve ainsi que ses critiques adressées publiquement à ses collègues sur son compte X (ancien Twitter), Mme Aoun veut aller jusqu’au bout du bras-de-fer qu’elle a engagé avec le président du CSM, par le biais de recours «pour suspicion légitime» qu’elle a présentés à son encontre.
La juge démise de ses fonctions est arrivée lundi au Palais de justice, mais juste pour informer le Conseil supérieur de discipline qu’elle a présenté un nouveau recours en dessaisissement contre son président et qu’elle a saisi le Conseil d’État d’un autre recours dans lequel elle réclame «l’annulation de la décision du CSM qui avait rejeté sa demande de dessaisir le juge Abboud du dossier». À l’époque, le CSM s’était considéré incompétent pour plancher sur ce recours.
«La juge Aoun continue de fouler au pied les principes juridiques en refusant de comparaître devant le Conseil supérieur de discipline, alors que c’est elle qui l’avait saisi d’un recours en invalidation de la décision du Conseil de discipline de la magistrature de la radier de ce corps», a-t-on commenté de source judiciaire à notre confrère Houna Loubnan. «Elle bloque exprès aujourd’hui toutes les démarches qu’elle avait elle-même exigées», selon la même source, pour qui Ghada Aoun «foule au pied de nouveau aujourd’hui, toutes les lois qui garantissent un bon fonctionnement de la magistrature».
De l’avis de cette source, «son comportement n’a qu’une explication: elle essaie de gagner du temps et de bloquer son jugement devant le Conseil supérieur de discipline en attendant son départ à la retraite, dans neuf mois».
Le Conseil supérieur de discipline, que préside le juge Souheil Abboud, président du Conseil supérieur de justice (CSM), a fixé au 10 juin la date de la prochaine audience, à laquelle Mme Aoun ne va sans doute pas se rendre.
Pour résumer, la magistrate suit aujourd’hui la même politique sélective qui avait poussé le Conseil de discipline de la magistrature à la démettre de ses fonctions, en mai 2023, notamment parce qu’elle avait refusé de se plier à une série de décisions de justice prises à son encontre par le procureur de la République de l’époque, Ghassan Oueidate.
Ayant un contentieux avec le juge Abboud qui contestait ses incartades très médiatisées, notamment ses atteintes répétées au droit de réserve ainsi que ses critiques adressées publiquement à ses collègues sur son compte X (ancien Twitter), Mme Aoun veut aller jusqu’au bout du bras-de-fer qu’elle a engagé avec le président du CSM, par le biais de recours «pour suspicion légitime» qu’elle a présentés à son encontre.
La juge démise de ses fonctions est arrivée lundi au Palais de justice, mais juste pour informer le Conseil supérieur de discipline qu’elle a présenté un nouveau recours en dessaisissement contre son président et qu’elle a saisi le Conseil d’État d’un autre recours dans lequel elle réclame «l’annulation de la décision du CSM qui avait rejeté sa demande de dessaisir le juge Abboud du dossier». À l’époque, le CSM s’était considéré incompétent pour plancher sur ce recours.
«La juge Aoun continue de fouler au pied les principes juridiques en refusant de comparaître devant le Conseil supérieur de discipline, alors que c’est elle qui l’avait saisi d’un recours en invalidation de la décision du Conseil de discipline de la magistrature de la radier de ce corps», a-t-on commenté de source judiciaire à notre confrère Houna Loubnan. «Elle bloque exprès aujourd’hui toutes les démarches qu’elle avait elle-même exigées», selon la même source, pour qui Ghada Aoun «foule au pied de nouveau aujourd’hui, toutes les lois qui garantissent un bon fonctionnement de la magistrature».
De l’avis de cette source, «son comportement n’a qu’une explication: elle essaie de gagner du temps et de bloquer son jugement devant le Conseil supérieur de discipline en attendant son départ à la retraite, dans neuf mois».
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