©(SAUL LOEB/AFP)
Les présidents américain Joe Biden et français Emmanuel Macron ont affiché leur unité de vues samedi à Paris face aux défis transatlantiques, à commencer par la guerre en Ukraine, et au spectre d'un possible retour de Donald Trump.
«Nous nous tenons fermement aux côtés de nos alliés, de la France. Je le répète, nous ne nous déroberons pas», a martelé Joe Biden lors d'une déclaration au côté de son homologue à l'Élysée.
Washington se garde toutefois bien de suivre tous les élans du président français, par exemple, sur l'envoi éventuel d'instructeurs militaires sur le sol ukrainien.
Emmanuel Macron a salué de son côté la «clarté et la loyauté d’un partenaire qui aime et qui respecte les Européens», un propos en forme de pique à Donald Trump.
L'ex-président américain menace régulièrement de ne plus participer à la protection des Européens face à la Russie au sein de l'Alliance atlantique s'il est réélu en novembre et s'ils n'augmentent pas leur participation financière à l'Organisation Transatlantique.
Joe Biden a aussi assuré, après la libération de quatre otages israéliens à Gaza, que les États-Unis continueraient à se mobiliser jusqu'à ce que «tous» le soient.
«Nous ne cesserons d'œuvrer jusqu'à ce que tous les otages soient rentrés chez eux», a-t-il déclaré. «Nous nous félicitons des quatre otages libérés ce jour», a renchéri son homologue français.
Joe Biden est, depuis l'attaque sans précédent du Hamas, le plus ferme soutien de l'offensive menée par Israël à Gaza, là où la France prend ses distances face à la manière dont l'armée israélienne conduit ses opérations.
Paris a, par exemple, annulé récemment la participation des industriels israéliens de l'armement au grand salon de défense Eurosatory.
Les dossiers commerciaux sont aussi sources de tensions entre les deux rives de l'Atlantique, depuis que Washington a décidé d'aider massivement les entreprises du secteur de la transition énergétique qui investissent aux États-Unis.
«Notre volonté est véritablement que nous puissions aller vers une synchronisation de nos économies (.. ) en termes de régulation, de niveau d'investissement» des industries vertes à l'intelligence artificielle, a assuré le président français qui avait lourdement insisté sur la distorsion de concurrence transatlantique lors de sa visite d'État à Washington en décembre 2022.
En revanche, selon M. Macron, les deux dirigeants se sont rejoints sur «les pratiques potentiellement déloyales de la Chine», qui génèrent des «surcapacités». Face à cela, «nous devons agir de manière coordonnée», a exhorté le président français, qui a reçu en mai, là aussi pour une visite d'État, son homologue chinois Xi Jinping.
Emmanuel Macron a déployé tous les fastes de la République pour son hôte, qui effectuait sa première visite d'État en France, à l'issue des commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement allié en Normandie.
Après une cérémonie à l'Arc de Triomphe, la limousine du président américain, frappée de l'emblème de la Maison-Blanche, a descendu les Champs-Élysées escortée par 140 chevaux et 38 motards de la Garde républicaine.
Avec AFP
«Nous nous tenons fermement aux côtés de nos alliés, de la France. Je le répète, nous ne nous déroberons pas», a martelé Joe Biden lors d'une déclaration au côté de son homologue à l'Élysée.
Washington se garde toutefois bien de suivre tous les élans du président français, par exemple, sur l'envoi éventuel d'instructeurs militaires sur le sol ukrainien.
Emmanuel Macron a salué de son côté la «clarté et la loyauté d’un partenaire qui aime et qui respecte les Européens», un propos en forme de pique à Donald Trump.
L'ex-président américain menace régulièrement de ne plus participer à la protection des Européens face à la Russie au sein de l'Alliance atlantique s'il est réélu en novembre et s'ils n'augmentent pas leur participation financière à l'Organisation Transatlantique.
Joe Biden a aussi assuré, après la libération de quatre otages israéliens à Gaza, que les États-Unis continueraient à se mobiliser jusqu'à ce que «tous» le soient.
«Nous ne cesserons d'œuvrer jusqu'à ce que tous les otages soient rentrés chez eux», a-t-il déclaré. «Nous nous félicitons des quatre otages libérés ce jour», a renchéri son homologue français.
Joe Biden est, depuis l'attaque sans précédent du Hamas, le plus ferme soutien de l'offensive menée par Israël à Gaza, là où la France prend ses distances face à la manière dont l'armée israélienne conduit ses opérations.
Paris a, par exemple, annulé récemment la participation des industriels israéliens de l'armement au grand salon de défense Eurosatory.
«Synchronisation»
Les dossiers commerciaux sont aussi sources de tensions entre les deux rives de l'Atlantique, depuis que Washington a décidé d'aider massivement les entreprises du secteur de la transition énergétique qui investissent aux États-Unis.
«Notre volonté est véritablement que nous puissions aller vers une synchronisation de nos économies (.. ) en termes de régulation, de niveau d'investissement» des industries vertes à l'intelligence artificielle, a assuré le président français qui avait lourdement insisté sur la distorsion de concurrence transatlantique lors de sa visite d'État à Washington en décembre 2022.
En revanche, selon M. Macron, les deux dirigeants se sont rejoints sur «les pratiques potentiellement déloyales de la Chine», qui génèrent des «surcapacités». Face à cela, «nous devons agir de manière coordonnée», a exhorté le président français, qui a reçu en mai, là aussi pour une visite d'État, son homologue chinois Xi Jinping.
Emmanuel Macron a déployé tous les fastes de la République pour son hôte, qui effectuait sa première visite d'État en France, à l'issue des commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement allié en Normandie.
Après une cérémonie à l'Arc de Triomphe, la limousine du président américain, frappée de l'emblème de la Maison-Blanche, a descendu les Champs-Élysées escortée par 140 chevaux et 38 motards de la Garde républicaine.
Avec AFP
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