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- Moyen-Orient: le treillis vous va si bien
Alors que les négociations pour un éventuel cessez-le-feu à Gaza reprennent à Doha, le Moyen-Orient reste en attente de la réponse iranienne à l'assassinat de l'ancien leader du Hamas Ismaïl Haniyé à Téhéran. Deux camps s'affrontent dans la région tant sur le plan idéologique que militaire: Israël qui peut compter sur le soutien américain et ses bases présentes dans la région et «l'axe de la Résistance» qui se cristallise autour de l'Iran et du Hamas, avec des milices présentes au Liban, en Irak et au Yémen. Retour sur les forces en présence dans la région.
En 2022, l’armée israélienne comptabilisait 1695.00 personnels militaires, selon The Military Balance publié par l’Institut international des études stratégiques (IISS). À ceux-là s’ajoutent plus de 465.000 réservistes mobilisables en cas de conflit.
L’État hébreu consacre chaque année environ 4,5% de son PIB à l’armement. Il bénéficie en outre d’une aide militaire américaine annuelle de plus de 2,9 milliards d’euros, ainsi qu’un accès à la technologie militaire américaine de pointe. Sans compter le vote de plusieurs aides américaines supplémentaires au Congrès depuis le début de la guerre. À titre d'exemple, les États-Unis ont annoncé, en août, qu'ils fourniront à Israël 3,5 milliards de dollars pour l’achat d’armes et d’équipements militaires américains.
Israël dispose en outre d’environ 2.200 blindés et 530 pièces d’artillerie et de 339 avions de combats américains dont près de 200 F-16 et 50 F-35 qui vont être renforcés à l'avenir. Il détient également des hélicoptères d’attaque et une flotte de drones capables d’effectuer des missions de surveillance et de frappes. En termes de défense, Israël peut compter sur son célèbre Dôme de fer, conçu pour intercepter des roquettes et des obus de courte portée.
Depuis le 7 octobre, 689 soldats ont été tués et 4.303 blessés, selon l'armée israélienne.
Avant le début de la guerre, le nombre des combattants du Hamas était évalué à 20.000 par l’IISS. Il est désormais impossible d'avoir des chiffres précis sur le nombre de forces encore aptes à poursuivre le combat.
Le Hamas détenait un grand nombre de roquettes évalué entre 30.000 et 50.000 ainsi que des drones et des missiles antichar Yasin. Il disposait également d'armes artisanales dont le «Shawaz» capable d'endommager des chars israéliens. Malgré des pertes lourdes en hommes et en armements, le Hamas garde des capacités offensives, en témoigne le tir de deux roquettes mardi sur Tel-Aviv.
Une enquête menée en août par CNN a révélé que près de la moitié des bataillons du Hamas dans le centre et le nord de la bande de Gaza avaient reconstitué leurs capacités de combat, en recrutant de nouveaux combattants et en utilisant efficacement des ressources de plus en plus rares sur le terrain.
Au 1ᵉʳ juillet, seuls trois de ces 24 bataillons étaient «inefficaces au combat», c’est-à-dire qu’ils ont été détruits par l’armée israélienne, tandis que huit bataillons restaient «efficaces au combat».
Les 13 bataillons restants ont vu leurs capacités se dégrader, mais sont toujours capables de lancer des attaques sporadiques de type guérilla contre l’armée israélienne, rapporte CNN.
Sept de ces 13 bataillons ont été en mesure de reconstituer en partie leurs capacités militaires au moins une fois au cours des six derniers mois.
En 2021, le Hezbollah revendiquait 100.000 combattants, un chiffre probablement surévalué selon les estimations internationales. Les experts pensent que le mouvement compte entre 20.000 et 25.000 combattants actifs, avec une possibilité de mobilisation allant jusqu’à 40.000 ou 50.000 hommes. Parmi eux, une unité d’élite, la «force Radwan» qui comptait environ 2.500 combattants formés par l'Iran.
Grâce à son allié iranien, le Hezbollah dispose d’un arsenal militaire particulièrement développé. En plus d’armes de pointes, il possèderait entre 150.000 et 200.000 missiles et roquettes de différentes classes de fabrication russes, chinoises et iraniennes. Il dispose également de batteries antiaériennes et de systèmes de défense comme le SA-22 russe, ainsi qu'une flotte de plusieurs milliers de drones de reconnaissance et d’attaque de fabrication locale et iranienne.
Le parti a construit un vaste réseau de bunker, caches d’armes et tunnels dans le sud du Liban, appuyé par un appareil de renseignement particulièrement efficace.
Malgré plusieurs pertes depuis le début de la guerre, le Hezbollah conserve une grande capacité d'action.
L'Iran dispose d'une armée qui compte environ 350.000 membres, auxquels s'ajoutent 260.000 membres des Gardiens de la Révolution selon The Military Balance de 2021, publié par l’Institut international des études stratégiques, ainsi qu'environ 40.000 paramilitaires.
Malgré les sanctions internationales, l’Iran a su développer des armements de pointe, tels que des missiles, des drones, des systèmes de défense antiaérienne, des véhicules blindés, des chars, des avions etc. En 2012, le pays affirmait avoir atteint l’autosuffisance dans la production de matériel militaire.
La stratégie iranienne s’articule principalement autour de la production de missiles et de drones, appuyés par des systèmes de défense antiaérienne et des esquifs particulièrement mobiles. Selon l’Institut international des études stratégiques, l’Iran disposerait d’une vingtaine de types de missiles balistiques, ainsi que des missiles de croisières.
Le développement de drones armés tient également une grande place dans la stratégie iranienne. Peu chers et faciles à produire, ces derniers vont être particulièrement développés dans les années 2010, comme les modèles Shahed et Mohajer, utilisés lors de la première réponse iranienne à Israël.
Depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre, les Houthis multiplient, en soutien aux Palestiniens, les opérations en mer Rouge contre des navires israéliens et occidentaux, ainsi que l’envoi de missiles et de drones contre Israël.
Les Houthis cultivent le secret quant au nombre de combattants, ce qui rend difficile toutes estimations, d’autant que les recrutements se sont accélérés au sein de l’organisation depuis la guerre. Toutefois, selon des informations de la CIA, le groupe comprendrait environ 200.000 combattants.
Les Houthis bénéficient d’un arsenal militaire très développé, leur permettant de mener des attaques sur terre, en mer et dans les airs. En plus d’armes de poing, le mouvement possède un grand nombre de missiles balistiques, roquettes et missiles de croisière. Leurs missiles Typhoon (similaires aux missiles iraniens Qadr) en particulier ont une portée de 1.600 à 1.900 kilomètres.
La formation utilise également des drones iraniens Shahed-136 d’une portée de 2.000 kilomètres, ainsi que le Samad-3 qui peut porter 18 kilogrammes d’explosifs et dont la portée est estimée à 1.600 kilomètres. Elle affirme également assurer sa propre production de drones.
Depuis le début de la guerre à Gaza, des groupes pro-Iran menacent la coalition internationale en Irak. Affiliés pour la plupart au Hachd al-Chaabi, une coalition de milices en majorité chiites créée en 2014 pour lutter contre l’État islamique.
Le Hachd al-Chaabi regroupe entre 60 et 70 factions armées différentes, qui divergent tant dans leurs structures que dans leurs idéologies. Parrainées par l’État irakien, ces milices se sont formées après l’appel de l’ayatollah chiite Ali al-Sistani au jihad contre l’État islamique en 2014. La grande majorité d’entre elles sont cependant soutenues et proches de l’Iran.
Au sein de cette coalition se trouve le groupe Résistance islamique en Irak, qui est également présent en Syrie. Le groupe lutte contre la présence américaine au Moyen-Orient et mène depuis la guerre à Gaza des attaques contre des bases de la coalition.
Chaque milice est divisée en plusieurs brigades. La coalition a été intégrée à l’État irakien en 2016 sur décision gouvernementale. Elle bénéficie donc des financements de l’État.
Selon le budget 2023, le nombre de combattants du Hachd al-Chaabi est évalué à 238.075 hommes. La coalition est financée à hauteur de 3.500 milliards de dinars irakiens, soit environ 2,5 milliards d’euros, ce qui correspondrait à 1,8% du budget de l’Irak.
Les États-Unis assurent une présence dans la région grâce à plusieurs bases, notamment au Qatar, au royaume de Bahreïn, au Koweït, en Arabie saoudite, en Jordanie et aux Émirats arabes unis. Environ 46.000 soldats américains sont stationnés dans la région. Dans le cadre de la coalition contre l'État islamique, Washington est également présent en Syrie, en Irak et en Turquie.
La plus grande base américaine du Moyen-Orient est celle d'Al-Udeid au Qatar, qui accueille au moins 10.000 soldats américains et qui est le siège du Centcom, le commandement des forces américaines au Moyen-Orient. La cinquième flotte de la marine américaine est elle stationnée à Bahreïn.
Depuis le début de la guerre, plusieurs navires de guerre et quelques milliers de soldats ont été envoyés en renfort dans la région dont le porte-avion l'USS Abraham Lincoln qui rejoint l'USS Theodore Roosevelt. Mais également le sous-marin nucléaire l'USS Georgia équipé de 154 missiles Tomahawk et de quatre lance-torpilles.
Les troupes américaines sont régulièrement ciblées par des attaques de milices pro-Iran notamment en Irak – au moins 160 attaques ayant été recensées. En représailles, l'armée américaine a mené plusieurs opérations dans la région, contre des milices pro-iraniennes et contre les Houthis au Yémen.
Établie en 1978 par les Nations unies, la Finul est chargée d'assurer le maintien de la paix entre Israël et le Liban. Une mission rendue impossible avec la reprise du conflit entre le Hezbollah et Israël. Elle comprend 13.000 Casques bleus.
Israël
En 2022, l’armée israélienne comptabilisait 1695.00 personnels militaires, selon The Military Balance publié par l’Institut international des études stratégiques (IISS). À ceux-là s’ajoutent plus de 465.000 réservistes mobilisables en cas de conflit.
L’État hébreu consacre chaque année environ 4,5% de son PIB à l’armement. Il bénéficie en outre d’une aide militaire américaine annuelle de plus de 2,9 milliards d’euros, ainsi qu’un accès à la technologie militaire américaine de pointe. Sans compter le vote de plusieurs aides américaines supplémentaires au Congrès depuis le début de la guerre. À titre d'exemple, les États-Unis ont annoncé, en août, qu'ils fourniront à Israël 3,5 milliards de dollars pour l’achat d’armes et d’équipements militaires américains.
Israël dispose en outre d’environ 2.200 blindés et 530 pièces d’artillerie et de 339 avions de combats américains dont près de 200 F-16 et 50 F-35 qui vont être renforcés à l'avenir. Il détient également des hélicoptères d’attaque et une flotte de drones capables d’effectuer des missions de surveillance et de frappes. En termes de défense, Israël peut compter sur son célèbre Dôme de fer, conçu pour intercepter des roquettes et des obus de courte portée.
Depuis le 7 octobre, 689 soldats ont été tués et 4.303 blessés, selon l'armée israélienne.
Hamas
Avant le début de la guerre, le nombre des combattants du Hamas était évalué à 20.000 par l’IISS. Il est désormais impossible d'avoir des chiffres précis sur le nombre de forces encore aptes à poursuivre le combat.
Le Hamas détenait un grand nombre de roquettes évalué entre 30.000 et 50.000 ainsi que des drones et des missiles antichar Yasin. Il disposait également d'armes artisanales dont le «Shawaz» capable d'endommager des chars israéliens. Malgré des pertes lourdes en hommes et en armements, le Hamas garde des capacités offensives, en témoigne le tir de deux roquettes mardi sur Tel-Aviv.
Une enquête menée en août par CNN a révélé que près de la moitié des bataillons du Hamas dans le centre et le nord de la bande de Gaza avaient reconstitué leurs capacités de combat, en recrutant de nouveaux combattants et en utilisant efficacement des ressources de plus en plus rares sur le terrain.
Au 1ᵉʳ juillet, seuls trois de ces 24 bataillons étaient «inefficaces au combat», c’est-à-dire qu’ils ont été détruits par l’armée israélienne, tandis que huit bataillons restaient «efficaces au combat».
Les 13 bataillons restants ont vu leurs capacités se dégrader, mais sont toujours capables de lancer des attaques sporadiques de type guérilla contre l’armée israélienne, rapporte CNN.
Sept de ces 13 bataillons ont été en mesure de reconstituer en partie leurs capacités militaires au moins une fois au cours des six derniers mois.
Hezbollah
En 2021, le Hezbollah revendiquait 100.000 combattants, un chiffre probablement surévalué selon les estimations internationales. Les experts pensent que le mouvement compte entre 20.000 et 25.000 combattants actifs, avec une possibilité de mobilisation allant jusqu’à 40.000 ou 50.000 hommes. Parmi eux, une unité d’élite, la «force Radwan» qui comptait environ 2.500 combattants formés par l'Iran.
Grâce à son allié iranien, le Hezbollah dispose d’un arsenal militaire particulièrement développé. En plus d’armes de pointes, il possèderait entre 150.000 et 200.000 missiles et roquettes de différentes classes de fabrication russes, chinoises et iraniennes. Il dispose également de batteries antiaériennes et de systèmes de défense comme le SA-22 russe, ainsi qu'une flotte de plusieurs milliers de drones de reconnaissance et d’attaque de fabrication locale et iranienne.
Le parti a construit un vaste réseau de bunker, caches d’armes et tunnels dans le sud du Liban, appuyé par un appareil de renseignement particulièrement efficace.
Malgré plusieurs pertes depuis le début de la guerre, le Hezbollah conserve une grande capacité d'action.
Iran
L'Iran dispose d'une armée qui compte environ 350.000 membres, auxquels s'ajoutent 260.000 membres des Gardiens de la Révolution selon The Military Balance de 2021, publié par l’Institut international des études stratégiques, ainsi qu'environ 40.000 paramilitaires.
Malgré les sanctions internationales, l’Iran a su développer des armements de pointe, tels que des missiles, des drones, des systèmes de défense antiaérienne, des véhicules blindés, des chars, des avions etc. En 2012, le pays affirmait avoir atteint l’autosuffisance dans la production de matériel militaire.
La stratégie iranienne s’articule principalement autour de la production de missiles et de drones, appuyés par des systèmes de défense antiaérienne et des esquifs particulièrement mobiles. Selon l’Institut international des études stratégiques, l’Iran disposerait d’une vingtaine de types de missiles balistiques, ainsi que des missiles de croisières.
Le développement de drones armés tient également une grande place dans la stratégie iranienne. Peu chers et faciles à produire, ces derniers vont être particulièrement développés dans les années 2010, comme les modèles Shahed et Mohajer, utilisés lors de la première réponse iranienne à Israël.
Houthis
Depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre, les Houthis multiplient, en soutien aux Palestiniens, les opérations en mer Rouge contre des navires israéliens et occidentaux, ainsi que l’envoi de missiles et de drones contre Israël.
Les Houthis cultivent le secret quant au nombre de combattants, ce qui rend difficile toutes estimations, d’autant que les recrutements se sont accélérés au sein de l’organisation depuis la guerre. Toutefois, selon des informations de la CIA, le groupe comprendrait environ 200.000 combattants.
Les Houthis bénéficient d’un arsenal militaire très développé, leur permettant de mener des attaques sur terre, en mer et dans les airs. En plus d’armes de poing, le mouvement possède un grand nombre de missiles balistiques, roquettes et missiles de croisière. Leurs missiles Typhoon (similaires aux missiles iraniens Qadr) en particulier ont une portée de 1.600 à 1.900 kilomètres.
La formation utilise également des drones iraniens Shahed-136 d’une portée de 2.000 kilomètres, ainsi que le Samad-3 qui peut porter 18 kilogrammes d’explosifs et dont la portée est estimée à 1.600 kilomètres. Elle affirme également assurer sa propre production de drones.
Hachd al-Chaabi
Depuis le début de la guerre à Gaza, des groupes pro-Iran menacent la coalition internationale en Irak. Affiliés pour la plupart au Hachd al-Chaabi, une coalition de milices en majorité chiites créée en 2014 pour lutter contre l’État islamique.
Le Hachd al-Chaabi regroupe entre 60 et 70 factions armées différentes, qui divergent tant dans leurs structures que dans leurs idéologies. Parrainées par l’État irakien, ces milices se sont formées après l’appel de l’ayatollah chiite Ali al-Sistani au jihad contre l’État islamique en 2014. La grande majorité d’entre elles sont cependant soutenues et proches de l’Iran.
Au sein de cette coalition se trouve le groupe Résistance islamique en Irak, qui est également présent en Syrie. Le groupe lutte contre la présence américaine au Moyen-Orient et mène depuis la guerre à Gaza des attaques contre des bases de la coalition.
Chaque milice est divisée en plusieurs brigades. La coalition a été intégrée à l’État irakien en 2016 sur décision gouvernementale. Elle bénéficie donc des financements de l’État.
Selon le budget 2023, le nombre de combattants du Hachd al-Chaabi est évalué à 238.075 hommes. La coalition est financée à hauteur de 3.500 milliards de dinars irakiens, soit environ 2,5 milliards d’euros, ce qui correspondrait à 1,8% du budget de l’Irak.
États-Unis
Les États-Unis assurent une présence dans la région grâce à plusieurs bases, notamment au Qatar, au royaume de Bahreïn, au Koweït, en Arabie saoudite, en Jordanie et aux Émirats arabes unis. Environ 46.000 soldats américains sont stationnés dans la région. Dans le cadre de la coalition contre l'État islamique, Washington est également présent en Syrie, en Irak et en Turquie.
La plus grande base américaine du Moyen-Orient est celle d'Al-Udeid au Qatar, qui accueille au moins 10.000 soldats américains et qui est le siège du Centcom, le commandement des forces américaines au Moyen-Orient. La cinquième flotte de la marine américaine est elle stationnée à Bahreïn.
Depuis le début de la guerre, plusieurs navires de guerre et quelques milliers de soldats ont été envoyés en renfort dans la région dont le porte-avion l'USS Abraham Lincoln qui rejoint l'USS Theodore Roosevelt. Mais également le sous-marin nucléaire l'USS Georgia équipé de 154 missiles Tomahawk et de quatre lance-torpilles.
Les troupes américaines sont régulièrement ciblées par des attaques de milices pro-Iran notamment en Irak – au moins 160 attaques ayant été recensées. En représailles, l'armée américaine a mené plusieurs opérations dans la région, contre des milices pro-iraniennes et contre les Houthis au Yémen.
Finul
Établie en 1978 par les Nations unies, la Finul est chargée d'assurer le maintien de la paix entre Israël et le Liban. Une mission rendue impossible avec la reprise du conflit entre le Hezbollah et Israël. Elle comprend 13.000 Casques bleus.
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