Pour la 42ᵉ commémoration de l’assassinat de Bachir Gemayel, le 14 septembre 1982, une messe en son honneur a été célébrée samedi, en l’église Saint-Michel, à Bickfaya.
À Beyrouth, et plus précisément devant la maison des Kataëb à Achrafieh, les membres du parti ont rendu hommage à leur ancien chef, tué dans un attentat à la bombe. Y étaient présents son fils, le député Nadim Gemayel ainsi que sa sœur, Youmna Gemayel, le député Salim Sayegh, le vice-président du parti, Bernard Gerbaka, le secrétaire général du parti, Serge Dagher, des membres du bureau politique et du Conseil central, ainsi qu'une foule de membres, de partisans et de personnalités politiques, militaires et spirituelles.
Dans un discours qu’il a prononcé à cette occasion, Nadim Gemayel s’est dit désolé de la situation actuelle. « Nos enfants continuent d’être tués, la destruction de nos villages se poursuit et notre souveraineté demeure violée par une milice qui cherche à entraîner le Liban dans des guerres dévastatrices », s’est-il indigné.
Dénonçant les tentatives du Hezbollah à « transformer le Liban en une province iranienne, après avoir tenté de l’assimiler à la Syrie, M. Gemayel a souligné que cette commémoration n’est pas seulement destinée à la prière, mais qu’elle constitue un véritable appel à la résistance, une résistance à la naturalisation des Palestiniens et des Syriens dans notre pays, à la corruption, à la contrebande, aux armes iraniennes, aux ingérences et aux guerres qui permettent aux Israéliens de tuer nos jeunes et de détruire nos villages ».
Sur son compte X, M. Gemayel a écrit : "Quarante-deux ans plus tard, le projet de Bachir Gemayel et ses paroles constituent toujours une feuille de route garantissant le salut du Liban, ce pays qui se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins". À cela, il a ajouté, "La responsabilité incombe à chacun d’entre nous. Nous devons désormais nous unir, unifier nos rangs et entreprendre tout ce qui est nécessaire pour préserver le Liban, cette nation pour laquelle Bachir Gemayel est mort".
Samedi, plusieurs personnalités politiques ont également rendu hommage à la mémoire de Bachir Gemayel.
Samy Gemayel, leader du parti Kataëb et député, s’est exprimé sur la même plateforme, écrivant, "Les années passent et votre aura ne fait que s’intensifier. Votre nom est repris par tout le monde. Votre secret, c’est que, par votre martyre, vous avez consacré une approche de résistance qui se transmet de génération en génération". Et de poursuivre, "Votre héroïsme inquiète les ennemis du Liban qui s’affolent en entendant votre nom. Votre parti est toutefois toujours aux aguets, inébranlable et infléchissable. Les Kataëb sont fidèles à vos sacrifices, clairs dans leurs prises de position et forts par leur détermination à réaliser vos rêves".
De son côté, le député Kataëb, Élias Hankache, a déclaré que "ce qui nous console le plus à l’occasion de cette commémoration, c’est que 42 ans plus tard, les photos de Bachir Gemayel figurent toujours dans chaque maison et dans chaque rue et ses discours résonnent encore sur les places publiques". M. Hankache a par ailleurs écrit sur X, "Les criminels qui l’ont tué se cachent toujours comme des rats et des lâches".
L’ancien vice-Premier ministre, Ghassan Hasbani, a, pour sa part, déclaré sur X, "Vous avez incarné les valeurs de la République. Ils ont essayé de mettre fin au rêve en vous assassinant, mais ce rêve demeure vivant en ceux qui suivent vos traces sur le chemin de la République forte".
Élias Stephan, député des Forces libanaises (FL), a, lui, écrit sur X, "Nous nous attardons sur la mémoire d’un homme qui était non seulement un chef, mais le symbole d’un Liban libre et souverain, indépendant dans la prise de ses décisions et fort de son unité. Bachir Gemayel n’était pas seulement un président élu, il était l’incarnation des rêves d’une patrie fondée sur la dignité nationale et la justice. Son assassinat n’a pas été une mise à mort du message dont il était porteur, mais le début d’un long chemin de lutte pour le bien de générations qui ont cru en ses principes et ses objectifs. Nous devons, pour cela, veiller à préserver ce rêve et nous engager à le réaliser".
Rendant hommage à Bachir Gemayel, le député Adib Adbel Massih a rappelé que "l’ancien président de la République, Fouad Chehab, a bâti des institutions que nous ne retrouvons plus aujourd’hui, que l’ancien chef de l’État, Élias Sarkis, a veillé sur ce poste (de président, ndlr) duquel nous sommes privés actuellement. Quant à Bachir Gemayel, il a semé en nous un rêve que nous nous efforçons de réaliser chaque jour".
À Beyrouth, et plus précisément devant la maison des Kataëb à Achrafieh, les membres du parti ont rendu hommage à leur ancien chef, tué dans un attentat à la bombe. Y étaient présents son fils, le député Nadim Gemayel ainsi que sa sœur, Youmna Gemayel, le député Salim Sayegh, le vice-président du parti, Bernard Gerbaka, le secrétaire général du parti, Serge Dagher, des membres du bureau politique et du Conseil central, ainsi qu'une foule de membres, de partisans et de personnalités politiques, militaires et spirituelles.
Dans un discours qu’il a prononcé à cette occasion, Nadim Gemayel s’est dit désolé de la situation actuelle. « Nos enfants continuent d’être tués, la destruction de nos villages se poursuit et notre souveraineté demeure violée par une milice qui cherche à entraîner le Liban dans des guerres dévastatrices », s’est-il indigné.
Dénonçant les tentatives du Hezbollah à « transformer le Liban en une province iranienne, après avoir tenté de l’assimiler à la Syrie, M. Gemayel a souligné que cette commémoration n’est pas seulement destinée à la prière, mais qu’elle constitue un véritable appel à la résistance, une résistance à la naturalisation des Palestiniens et des Syriens dans notre pays, à la corruption, à la contrebande, aux armes iraniennes, aux ingérences et aux guerres qui permettent aux Israéliens de tuer nos jeunes et de détruire nos villages ».
Sur son compte X, M. Gemayel a écrit : "Quarante-deux ans plus tard, le projet de Bachir Gemayel et ses paroles constituent toujours une feuille de route garantissant le salut du Liban, ce pays qui se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins". À cela, il a ajouté, "La responsabilité incombe à chacun d’entre nous. Nous devons désormais nous unir, unifier nos rangs et entreprendre tout ce qui est nécessaire pour préserver le Liban, cette nation pour laquelle Bachir Gemayel est mort".
Samedi, plusieurs personnalités politiques ont également rendu hommage à la mémoire de Bachir Gemayel.
Samy Gemayel, leader du parti Kataëb et député, s’est exprimé sur la même plateforme, écrivant, "Les années passent et votre aura ne fait que s’intensifier. Votre nom est repris par tout le monde. Votre secret, c’est que, par votre martyre, vous avez consacré une approche de résistance qui se transmet de génération en génération". Et de poursuivre, "Votre héroïsme inquiète les ennemis du Liban qui s’affolent en entendant votre nom. Votre parti est toutefois toujours aux aguets, inébranlable et infléchissable. Les Kataëb sont fidèles à vos sacrifices, clairs dans leurs prises de position et forts par leur détermination à réaliser vos rêves".
De son côté, le député Kataëb, Élias Hankache, a déclaré que "ce qui nous console le plus à l’occasion de cette commémoration, c’est que 42 ans plus tard, les photos de Bachir Gemayel figurent toujours dans chaque maison et dans chaque rue et ses discours résonnent encore sur les places publiques". M. Hankache a par ailleurs écrit sur X, "Les criminels qui l’ont tué se cachent toujours comme des rats et des lâches".
L’ancien vice-Premier ministre, Ghassan Hasbani, a, pour sa part, déclaré sur X, "Vous avez incarné les valeurs de la République. Ils ont essayé de mettre fin au rêve en vous assassinant, mais ce rêve demeure vivant en ceux qui suivent vos traces sur le chemin de la République forte".
Élias Stephan, député des Forces libanaises (FL), a, lui, écrit sur X, "Nous nous attardons sur la mémoire d’un homme qui était non seulement un chef, mais le symbole d’un Liban libre et souverain, indépendant dans la prise de ses décisions et fort de son unité. Bachir Gemayel n’était pas seulement un président élu, il était l’incarnation des rêves d’une patrie fondée sur la dignité nationale et la justice. Son assassinat n’a pas été une mise à mort du message dont il était porteur, mais le début d’un long chemin de lutte pour le bien de générations qui ont cru en ses principes et ses objectifs. Nous devons, pour cela, veiller à préserver ce rêve et nous engager à le réaliser".
Rendant hommage à Bachir Gemayel, le député Adib Adbel Massih a rappelé que "l’ancien président de la République, Fouad Chehab, a bâti des institutions que nous ne retrouvons plus aujourd’hui, que l’ancien chef de l’État, Élias Sarkis, a veillé sur ce poste (de président, ndlr) duquel nous sommes privés actuellement. Quant à Bachir Gemayel, il a semé en nous un rêve que nous nous efforçons de réaliser chaque jour".
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