©(SAUL LOEB/AFP)
La papesse de la télévision américaine Oprah Winfrey a démontré jeudi toute sa capacité à mobiliser aussi bien les stars que les réseaux sociaux, en recevant Kamala Harris sur un plateau de gala entièrement acquis à la candidate démocrate à la présidentielle.
Cette grande soirée de soutien, organisée dans l'État du Michigan très disputé pour le scrutin du 5 novembre, était retransmise en direct en ligne sur de multiples plateformes.
Oprah, que beaucoup aux États-Unis n'appellent que par son prénom, avait pour l'occasion rameuté une brochette de vedettes, qui sont intervenues par écran interposé, en téléconférence : la chanteuse Jennifer Lopez, les actrices Meryl Streep, Julia Roberts ou Tracee Ellis Ross, l'humoriste Chris Rock, ou encore les acteurs Bryan Cranston et Ben Stiller.
De quoi attirer des dizaines de millions de spectateurs, qui avaient le choix de suivre ce grandiose talk-show de campagne baptisé "Unite for America" sur les comptes YouTube, Instagram, Facebook, TikTok ou Twitch de l'une ou l'autre des deux femmes.
Oprah Winfrey, depuis longtemps proche du Parti démocrate, avait fait une apparition remarquée à la convention de Chicago qui a placé en août Kamala Harris dans les starting-blocks de la course à la Maison-Blanche.
La vice-présidente américaine sait combien peut lui être bénéfique l'appui de cette femme d'affaires devenue milliardaire, incarnation familière du rêve américain, et dont l'influence demeure considérable aux États-Unis. À un point tel que des millions d'Américains ont un temps considérée l'animatrice comme présidentiable.
En présence de cette icône culturelle, Kamala Harris a appelé à l'union "face aux forces puissantes qui veulent nous diviser", visant ainsi son rival républicain Donald Trump.
Celui-ci se trouvait au même moment à Washington, où il s'est adressé à une organisation pro-Israël lors d'un rassemblement de lutte contre l'antisémitisme.
Accusant Kamala Harris de ne pas avoir pris la défense d'Israël après l'attaque meurtrière, d'une ampleur inédite, du mouvement islamiste palestinien Hamas du 7 octobre, M. Trump a assuré qu'il était de l'intérêt d'Israël qu'elle soit battue à la présidentielle.
"Toute personne juive qui voterait pour elle doit se faire examiner la tête", a ajouté le républicain.
La démocrate de 59 ans a de son côté répondu à une série de questions déroulées de façon très favorable par Oprah Winfrey, 70 ans, sur des thèmes comme l'immigration, le coût de la vie ou l'avortement.
Dans un moment émouvant, la candidate a serré dans ses bras une lycéenne de 15 ans, Natalie Griffith, gravement blessée par balles quand un élève de 14 ans a ouvert le feu dans leur établissement près d'Atlanta, y faisant quatre morts le 4 septembre.
Mme Harris a confirmé posséder une arme à feu chez elle. "Si quelqu'un force l'entrée de mon domicile, il se fera tirer dessus", a-t-elle lancé, avant de se reprendre en riant: "Je n'aurais probablement pas dû dire cela".
Intervenant en zoom, Meryl Streep a confié s'inquiéter du danger que Donald Trump refuse à nouveau de reconnaître son éventuelle défaite dans les urnes, comme il y a quatre ans.
"Je me demande si nous sommes prêts pour le 7 janvier", a dit l'actrice, en référence à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021 par les partisans du milliardaire républicain afin d'empêcher la certification de l'élection de Joe Biden.
Avec AFP
Cette grande soirée de soutien, organisée dans l'État du Michigan très disputé pour le scrutin du 5 novembre, était retransmise en direct en ligne sur de multiples plateformes.
Oprah, que beaucoup aux États-Unis n'appellent que par son prénom, avait pour l'occasion rameuté une brochette de vedettes, qui sont intervenues par écran interposé, en téléconférence : la chanteuse Jennifer Lopez, les actrices Meryl Streep, Julia Roberts ou Tracee Ellis Ross, l'humoriste Chris Rock, ou encore les acteurs Bryan Cranston et Ben Stiller.
De quoi attirer des dizaines de millions de spectateurs, qui avaient le choix de suivre ce grandiose talk-show de campagne baptisé "Unite for America" sur les comptes YouTube, Instagram, Facebook, TikTok ou Twitch de l'une ou l'autre des deux femmes.
Oprah Winfrey, depuis longtemps proche du Parti démocrate, avait fait une apparition remarquée à la convention de Chicago qui a placé en août Kamala Harris dans les starting-blocks de la course à la Maison-Blanche.
La vice-présidente américaine sait combien peut lui être bénéfique l'appui de cette femme d'affaires devenue milliardaire, incarnation familière du rêve américain, et dont l'influence demeure considérable aux États-Unis. À un point tel que des millions d'Américains ont un temps considérée l'animatrice comme présidentiable.
En présence de cette icône culturelle, Kamala Harris a appelé à l'union "face aux forces puissantes qui veulent nous diviser", visant ainsi son rival républicain Donald Trump.
Celui-ci se trouvait au même moment à Washington, où il s'est adressé à une organisation pro-Israël lors d'un rassemblement de lutte contre l'antisémitisme.
Accusant Kamala Harris de ne pas avoir pris la défense d'Israël après l'attaque meurtrière, d'une ampleur inédite, du mouvement islamiste palestinien Hamas du 7 octobre, M. Trump a assuré qu'il était de l'intérêt d'Israël qu'elle soit battue à la présidentielle.
"Toute personne juive qui voterait pour elle doit se faire examiner la tête", a ajouté le républicain.
La démocrate de 59 ans a de son côté répondu à une série de questions déroulées de façon très favorable par Oprah Winfrey, 70 ans, sur des thèmes comme l'immigration, le coût de la vie ou l'avortement.
Dans un moment émouvant, la candidate a serré dans ses bras une lycéenne de 15 ans, Natalie Griffith, gravement blessée par balles quand un élève de 14 ans a ouvert le feu dans leur établissement près d'Atlanta, y faisant quatre morts le 4 septembre.
Mme Harris a confirmé posséder une arme à feu chez elle. "Si quelqu'un force l'entrée de mon domicile, il se fera tirer dessus", a-t-elle lancé, avant de se reprendre en riant: "Je n'aurais probablement pas dû dire cela".
Intervenant en zoom, Meryl Streep a confié s'inquiéter du danger que Donald Trump refuse à nouveau de reconnaître son éventuelle défaite dans les urnes, comme il y a quatre ans.
"Je me demande si nous sommes prêts pour le 7 janvier", a dit l'actrice, en référence à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021 par les partisans du milliardaire républicain afin d'empêcher la certification de l'élection de Joe Biden.
Avec AFP
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