Le ministre libanais de l’Économie, Amine Salam a assuré qu’« un redressement économique était possible d’ici 3 à 5 ans à condition de se mettre d’accord avec le FMI et que les décisions de la CEDRE (conférence de Paris de 2018) soient activées ainsi que le travail de ce gouvernement et des prochains gouvernements.» . M. Salam s’est exprimé en ces termes lors d’une émission sur la chaine Al Hurra. Il a estimé, contrairement à ce qui est dit, que l’économie libanaise est petite et que de ce fait le marché libanais peut être relancé rapidement en ce qui concerne les investissements.
M. Salam a assuré que "les efforts se poursuivaient entre les différentes parties concernées pour faire assumer équitablement la responsabilité des pertes financières à l’Etat, la BDL et les banques". "Chaque partie supportera 30 à 35 % des pertes et les déposants moins de 10 %, ceux-ci n’ayant plus les moyens" de supporter des pertes.
M. Salam a affirmé que l’Etat, la BDL et le secteur bancaire sont en pourparlers pour restructurer le secteur et augmenter les capitaux des banques, sachant que certaines petites banques ne pourront pas le faire et devront fusionner avec d’autres. Selon M. Salam, la restructuration du secteur sera plus claire au premier trimestre de 2022 et 40% des banques fusionneront avec de grandes banques, ne laissant qu’un peu plus d’une dizaine de banques sur le marché.
Il a ajouté que les données économiques montrent qu’avec la mise en place d’une collaboration avec le FMI, l’injection de dollars sur le marché et la relance du cycle économique, on pourrait atteindre un taux de change variant entre 9000 LL et 12000LL. Il a estimé que le taux de 23000 LL n’est pas le taux réel et a insisté sur la nécessité de fermer les applications illégales qui influent sur le taux de change.
Concernant le dollar douanier, il a rappelé que le ministère de l’Economie a suggéré de ne pas s’empresser de l’augmenter si ce n’est dans le cadre d’une stratégie globale.
Pour ce qui est de la crise avec les pays du Golfe, le ministre a souhaité qu’elle ne dure pas et a assuré que le Liban est par ailleurs en quête de nouveaux marchés.
M. Salam a assuré que "les efforts se poursuivaient entre les différentes parties concernées pour faire assumer équitablement la responsabilité des pertes financières à l’Etat, la BDL et les banques". "Chaque partie supportera 30 à 35 % des pertes et les déposants moins de 10 %, ceux-ci n’ayant plus les moyens" de supporter des pertes.
M. Salam a affirmé que l’Etat, la BDL et le secteur bancaire sont en pourparlers pour restructurer le secteur et augmenter les capitaux des banques, sachant que certaines petites banques ne pourront pas le faire et devront fusionner avec d’autres. Selon M. Salam, la restructuration du secteur sera plus claire au premier trimestre de 2022 et 40% des banques fusionneront avec de grandes banques, ne laissant qu’un peu plus d’une dizaine de banques sur le marché.
Il a ajouté que les données économiques montrent qu’avec la mise en place d’une collaboration avec le FMI, l’injection de dollars sur le marché et la relance du cycle économique, on pourrait atteindre un taux de change variant entre 9000 LL et 12000LL. Il a estimé que le taux de 23000 LL n’est pas le taux réel et a insisté sur la nécessité de fermer les applications illégales qui influent sur le taux de change.
Concernant le dollar douanier, il a rappelé que le ministère de l’Economie a suggéré de ne pas s’empresser de l’augmenter si ce n’est dans le cadre d’une stratégie globale.
Pour ce qui est de la crise avec les pays du Golfe, le ministre a souhaité qu’elle ne dure pas et a assuré que le Liban est par ailleurs en quête de nouveaux marchés.
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