«Vous êtes les dépositaires de l’histoire du Liban. Les archives font partie de notre patrimoine culturel, un héritage qui doit être transmis aux générations futures.» Le ministre de l’Information, Ziad Makari, n’a pas tari d’éloges, vendredi,  sur un nouveau projet de sauvegarde, numérisation et conservation du patrimoine audiovisuel des médias publics, des années 1950 à nos jours.

«Le soutien de la France nous touche mais ne nous étonne pas», a-t-il déclaré à l’occasion de la signature d’une convention dans ce cadre avec l’ambassadrice de France, Anne Grillo, lors d’une cérémonie organisée au siège du ministère, à Sanayeh.

«Vous avez toujours répondu présents lorsqu’il s’agissait de nous aider à préserver notre culture», a ajouté M. Makari à l’adresse de Mme Grillo.

En plus d’apporter, dans le cadre de ce projet, un soutien financier de 500.000 euros, la France a mobilisé l’expertise de son Institut national de l’audiovisuel (INA), qui archive et numérise l’audiovisuel français pour permettre son accès au grand public via un simple clic.


La démarche sera similaire ici, au Liban. Après une phase d’audits étalée sur les derniers mois, les experts libanais et français vont recevoir une multitude d’échantillons audiovisuels libanais, provenant de Télé Liban, Radio Liban, de la Direction des études et publications et de l’Agence nationale de l’information. Leur analyse permettra de déterminer le meilleur accès possible à la totalité du patrimoine audiovisuel, selon les institutions bénéficiaires (écoles, médias, universités, centres de recherche, etc.)

«Ce projet participe également à la préservation de ce qui distingue le Liban dans la région et le monde (…) un Liban enfin réconcilié avec lui-même, confiant dans son avenir et uni dans sa grande diversité. J’espère que ce projet sera un projet d’espoir pour le Liban et pour tous les Libanais», a ainsi conclut Anne Grillo.

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