Bou Assi: la souveraineté est l’immunité de l’État
Le député sortant Pierre Bou Assi, candidat à sa réélection, a affirmé que "la souveraineté est l’immunité de l’État et est un préalable pour son développement et sa prospérité", soulignant que son absence " décompose l’État et le soumet à des axes et des intérêts extérieurs".

Devant un parterre de soutiens venus pour l’annonce de la liste "Souveraineté et décision" soutenue par les Forces libanaises, le Parti national libéral et le Parti socialiste progressiste dans la circonscription de Baabda (Mont-Liban III), le député FL a prévenu que le Liban est en danger " en raison de l’excès de pouvoir du Hezbollah, de ses armes non soumises à l’autorité de l’État et du projet de l’État, et de son association avec un axe extérieur" dans une allusion claire au projet de croissant perse chiite. Pierre Bou Assi a également tiré à boulets rouges sur le camp présidentiel qui légitime les armes du Hezbollah depuis l’Accord de Mar Mikhaël, rappelant que le "Liban est isolé de son environnement arabe et 80% des Libanais sont sous le seuil de pauvreté". Et d’ajouter : "Après 12 ans, 4 plans et 40 milliards de dollars de gaspillage, ni la production d’électricité n’a augmenté, ni le réseau électrique a été réparé, ni la collecte des factures ne s’est améliorée et nous n’adoptons toujours pas le gaz au lieu du fuel, et surtout notre dépendance est presque totale à l’égard des générateurs avec un coût pour les citoyens des plus élevés au monde".


Le candidat Camille Chamoun a pour sa part appelé les jeunes à voter massivement, soulignant que" soit nous sommes à la merci des armes, des menaces et de la corruption, soit nous sommes des patriotes libres et notre tête est haute". Et d’ajouter : "Votez juste, que votre vote soit libre et reprenez vos droits par le vote".

Enfin, le député sortant candidat à sa réélection, Hadi Abou el-Hosn, a affirmé que "Baabda a perdu avec ce mandat présidentiel son prestige, sa souveraineté et sa décision" dans une attaque à peine voilée contre le président Michel Aoun, allié de la formation pro-iranienne et a appelé à la "lutte démocratique pacifique pour libérer l’État de l’emprise d’un mini-État qui tue nos espoirs".
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