Le quartier des antiquaires de Basta, l’un des souks survivants du vieux Beyrouth, est le dernier îlot en la matière au cœur de la capitale. Fenêtre sur une époque révolue, il regorge d’objets insolites imprégnés d’une histoire. Le souk de Basta est un petit musée trottoir.
Ce souk réunit de nombreux commerçants qui y trônent dans des boutiques d’antiquités hérités de leur père ou grand-père.
Mais ce marché des antiquaires n’a pas toujours été connu sous le nom de Basta. Ali Alloul, dont le père était l’un des quatre commerçants qui l’ont transformé en véritable marché d’antiquités, raconte que celui-ci est connu sous le nom de Basta «en référence au quartier de Basta». «Avant, on l'appelait souk el-etek ou marché des meubles usés, dit-il. Il a commencé d’une manière assez basique. On y vendait, il y a 80 à 90 ans, des meubles usagés comme des armoires, des canapés… C’est dans les années 60 qu’il a été transformé en un marché d’antiquités où étaient vendues de belles pièces qu’on ne trouvait nulle part ailleurs. Ceux qui l’ont établi, y compris mon père, étaient principalement originaires du Liban-Sud.»
Les frères Hamadani, spécialisés dans les objets du XXIe siècle, l’art déco et les années 1950 et 1970, tiennent leur commerce depuis 25 ans. Ils l’ont hérité de leur grand-père maternel. Si partir à la recherche de trésors au quatre coins de la planète est leur devise, ils racontent avoir également trouvé des meubles ayant été la propriété de grands hôtels de Beyrouth comme le Carlton et Le Bristol.
Basta répond à tous les goûts et à tous les budgets. Dans les boutiques, sont exposés des objets et des meubles allant du classique au contemporain, en passant par le vintage et les années 50. «Cela plaît de plus en plus à une clientèle jeune», selon Abou Jihad, antiquaire.
«On peut trouver de belles choses à des prix abordables», confie un client venu chercher des pièces pour son nouvel appartement. «Ce qu’on trouve est vraiment beau.»
«Même si on n’a besoin de rien, c’est agréable de venir chiner et de se laisser surprendre», affirme un directeur artistique venu trouver le nécessaire pour la conception de décor d’un plateau de tournage. «Le souk regorge d’objets de valeur à de bons prix», ajoute-t-il.
«Les riches et les pauvres viennent à Basta», se félicite de son côté Daad Serhal Ghandour, propriétaire d’une galerie. «Les pièces que nous vendons sont à la portée de tous», assure-t-elle.
Plus loin, Abou Jihad, établi à Basta depuis 32 ans, exhibe fièrement un lave-linge des années 50. «Je chine des objets que personne d’autre ne penserait acheter, mais pour lesquels j’ai un coup de cœur, comme ce lave-linge, explique-t-il. Peut-être qu’un individu qui, comme moi, aime les choses insolites, l’achèterait.»
Pour Daad Ghandour, «Basta est le meilleur endroit pour flâner, s’amuser, oublier, voir de belles choses et se promener». «Des ondes positives se dégagent de cette rue et son dynamisme vous permet d’oublier vos soucis», conclut-elle.
Ce souk réunit de nombreux commerçants qui y trônent dans des boutiques d’antiquités hérités de leur père ou grand-père.
Mais ce marché des antiquaires n’a pas toujours été connu sous le nom de Basta. Ali Alloul, dont le père était l’un des quatre commerçants qui l’ont transformé en véritable marché d’antiquités, raconte que celui-ci est connu sous le nom de Basta «en référence au quartier de Basta». «Avant, on l'appelait souk el-etek ou marché des meubles usés, dit-il. Il a commencé d’une manière assez basique. On y vendait, il y a 80 à 90 ans, des meubles usagés comme des armoires, des canapés… C’est dans les années 60 qu’il a été transformé en un marché d’antiquités où étaient vendues de belles pièces qu’on ne trouvait nulle part ailleurs. Ceux qui l’ont établi, y compris mon père, étaient principalement originaires du Liban-Sud.»
Les frères Hamadani, spécialisés dans les objets du XXIe siècle, l’art déco et les années 1950 et 1970, tiennent leur commerce depuis 25 ans. Ils l’ont hérité de leur grand-père maternel. Si partir à la recherche de trésors au quatre coins de la planète est leur devise, ils racontent avoir également trouvé des meubles ayant été la propriété de grands hôtels de Beyrouth comme le Carlton et Le Bristol.
Basta répond à tous les goûts et à tous les budgets. Dans les boutiques, sont exposés des objets et des meubles allant du classique au contemporain, en passant par le vintage et les années 50. «Cela plaît de plus en plus à une clientèle jeune», selon Abou Jihad, antiquaire.
«On peut trouver de belles choses à des prix abordables», confie un client venu chercher des pièces pour son nouvel appartement. «Ce qu’on trouve est vraiment beau.»
«Même si on n’a besoin de rien, c’est agréable de venir chiner et de se laisser surprendre», affirme un directeur artistique venu trouver le nécessaire pour la conception de décor d’un plateau de tournage. «Le souk regorge d’objets de valeur à de bons prix», ajoute-t-il.
«Les riches et les pauvres viennent à Basta», se félicite de son côté Daad Serhal Ghandour, propriétaire d’une galerie. «Les pièces que nous vendons sont à la portée de tous», assure-t-elle.
Plus loin, Abou Jihad, établi à Basta depuis 32 ans, exhibe fièrement un lave-linge des années 50. «Je chine des objets que personne d’autre ne penserait acheter, mais pour lesquels j’ai un coup de cœur, comme ce lave-linge, explique-t-il. Peut-être qu’un individu qui, comme moi, aime les choses insolites, l’achèterait.»
Pour Daad Ghandour, «Basta est le meilleur endroit pour flâner, s’amuser, oublier, voir de belles choses et se promener». «Des ondes positives se dégagent de cette rue et son dynamisme vous permet d’oublier vos soucis», conclut-elle.
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