Les deux centrales électriques du Liban qui fonctionnaient encore se sont arrêtées. En effet, la centrale de Deir Ammar est éteinte depuis mardi et celle de Zahrani depuis jeudi faute de carburant. Du coup les trois heures d’électricité que les Libanais pouvaient espérer avoir par jour, ne sont plus de mise. Le Liban est dans le noir total jusqu’à au moins mardi.
Les Libanais seront entièrement dépendants des générateurs jusqu’à mardi ou mercredi vu que les deux dernières centrales électriques qui fonctionnaient encore sont à l’arrêt faute de carburant.
Interrogé par Ici Beyrouth, le ministre de l’Énergie et de l’eau Walid Fayad explique que «le carburant utilisé à Deir Ammar et Zahrani a été totalement épuisé alors que la nouvelle cargaison n’était pas encore arrivée et déchargée».
Pas une question de devises
Est-ce un problème de paiement en dollars frais comme l’a laissé entendre le directeur de la centrale de Zahrani ? « Non », répond M. Fayad Fayad, avant de rappeler que le Liban a un Swap avec l’Irak. « Nous recevons d’Irak un million de tonnes par an. Le ministre irakien s’est engagé à fournir 75.000 tonnes au moins chaque mois. Donc le million de tonnes durera un peu plus qu’un an». Le carburant fourni à EDL s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu entre le Liban et l’Irak en août dernier et qui est entré en vigueur en septembre. « Toutefois, ce carburant est incompatible avec les centrales libanaises, donc le Liban échange chaque mois ce carburant avec un fournisseur tiers choisi selon un appel d’offre. Le fuel irakien est du «high sulfure straight run heavy fuel» alors que le fuel dont le Liban a besoin est un autre genre de « heavy fuel », et nous importons aussi du gasoil parce que les stations de Zahrani et Dar Ammar en requièrent. Donc il n’y a pas de dollars, pas de paiements, "et nous échangeons les quantités reçues d’Irak avec des quantités équivalentes au niveau du prix pour faire fonctionner les centrales. Cette fois-ci il y a eu un retard dans la livraison et le déchargement d’où l’arrêt des centrales. Mais celles-ci seront fonctionnelles dans les prochains jours », a indiqué le ministre Fayad.
EDL a pour sa part annoncé jeudi dans un communiqué que le cargo avec à son bord environ 40 000 tonnes de carburant est arrivé aux larges de Deir Ammar, où il déchargera une partie de sa cargaison dès que celle-ci aura été testée avant de se diriger vers Zahrani. Processus qui nécessite « quelques jours ». Les centrales recommenceront alors à fournir de l’électricité, près de 450 mégawatts, 2 à 3 heures par jour.
Vols réguliers
Par ailleurs, les installations électriques subissent régulièrement des vols ce qui entraine des coupures totales du courant dans certaines régions.
EDL a appelé les forces de sécurité à «dénoncer les agresseurs et à prendre les mesures légales requises dans de tels cas et à leur imposer les peines les plus sévères, compte tenu des graves dommages et des pertes qui résultent de ces vols qui affectent les équipements publics». L’institution demande également à toutes les municipalités de signaler immédiatement ces infractions et d’accompagner les forces de sécurité pour réprimer les fauteurs de trouble.
Les Libanais seront entièrement dépendants des générateurs jusqu’à mardi ou mercredi vu que les deux dernières centrales électriques qui fonctionnaient encore sont à l’arrêt faute de carburant.
Interrogé par Ici Beyrouth, le ministre de l’Énergie et de l’eau Walid Fayad explique que «le carburant utilisé à Deir Ammar et Zahrani a été totalement épuisé alors que la nouvelle cargaison n’était pas encore arrivée et déchargée».
Pas une question de devises
Est-ce un problème de paiement en dollars frais comme l’a laissé entendre le directeur de la centrale de Zahrani ? « Non », répond M. Fayad Fayad, avant de rappeler que le Liban a un Swap avec l’Irak. « Nous recevons d’Irak un million de tonnes par an. Le ministre irakien s’est engagé à fournir 75.000 tonnes au moins chaque mois. Donc le million de tonnes durera un peu plus qu’un an». Le carburant fourni à EDL s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu entre le Liban et l’Irak en août dernier et qui est entré en vigueur en septembre. « Toutefois, ce carburant est incompatible avec les centrales libanaises, donc le Liban échange chaque mois ce carburant avec un fournisseur tiers choisi selon un appel d’offre. Le fuel irakien est du «high sulfure straight run heavy fuel» alors que le fuel dont le Liban a besoin est un autre genre de « heavy fuel », et nous importons aussi du gasoil parce que les stations de Zahrani et Dar Ammar en requièrent. Donc il n’y a pas de dollars, pas de paiements, "et nous échangeons les quantités reçues d’Irak avec des quantités équivalentes au niveau du prix pour faire fonctionner les centrales. Cette fois-ci il y a eu un retard dans la livraison et le déchargement d’où l’arrêt des centrales. Mais celles-ci seront fonctionnelles dans les prochains jours », a indiqué le ministre Fayad.
EDL a pour sa part annoncé jeudi dans un communiqué que le cargo avec à son bord environ 40 000 tonnes de carburant est arrivé aux larges de Deir Ammar, où il déchargera une partie de sa cargaison dès que celle-ci aura été testée avant de se diriger vers Zahrani. Processus qui nécessite « quelques jours ». Les centrales recommenceront alors à fournir de l’électricité, près de 450 mégawatts, 2 à 3 heures par jour.
Vols réguliers
Par ailleurs, les installations électriques subissent régulièrement des vols ce qui entraine des coupures totales du courant dans certaines régions.
EDL a appelé les forces de sécurité à «dénoncer les agresseurs et à prendre les mesures légales requises dans de tels cas et à leur imposer les peines les plus sévères, compte tenu des graves dommages et des pertes qui résultent de ces vols qui affectent les équipements publics». L’institution demande également à toutes les municipalités de signaler immédiatement ces infractions et d’accompagner les forces de sécurité pour réprimer les fauteurs de trouble.
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