On le connaît sous son pseudo «Reynaldo and Some ideas». On reconnaît surtout sa signature dès que l’on tombe sur l’une de ses créations. Reynaldo Sayegh peint la joie de vivre comme personne. Ses toiles comme tout le reste de son travail, puisqu’il peint sur tous genres de matériaux, sont une explosion de couleurs et d’humour. Son secret? Il ne se prend pas au sérieux, alors qu’il le devrait. Son talent fait le bonheur de ceux qui ont un coup de cœur pour ses œuvres, sitôt achevées sitôt achetées! Entretien.
Comment est née votre passion pour la peinture ?
Peut-être bien que je suis né avec. J’ai commencé par me dédier à d’autres projets. Puis vint le besoin de peindre.
Enfant, c’était l’école, jeune c’était sur mes t-shirts et shorts. Plus tard, avec la boutique que j’ai gérée pendant seize années. Avec la pratique, ma technique, totalement acquise en autodidacte, s’est sûrement améliorée. Mais peindre n’est pas ma seule passion. Pour vivre heureux, nous devons en avoir plusieurs. Ne jamais orbiter autour d’un seul axe.
Quelle est votre principale source d’inspiration et quels sont vos thèmes favoris ?
J’aime semer la joie. La définition figée de l’art moderne qui pousse une personne à analyser une toile ou une œuvre me déplaît. Ma toile doit être belle, elle doit toujours raconter une belle histoire et, si c’est un drame, ce sera l’illustration de la leçon qui en découle, mais l’œuvre sera toujours positive. J’utilise beaucoup les couleurs, mais je peux aussi m’aventurer vers des tons plus obscurs à condition que cela reflète toujours le beau.
La dépression est devenue une mode, les gens vivent dans des intérieurs blancs, noirs et gris où le métal remplace le bois et le froid règne en maître. Cet univers est loin du mien. Le mien est beau comme Le Liban, comme la vie de chaque jour, comme les traditions, l’Histoire… Mon univers est en somme le réel, l’original et l’authentique; je n’aime pas copier, juste créer… J’adore faire des recherches sur un thème avant de commencer mon travail. Je suis heureux lorsqu’un client me commande un thème et me pose un défi. Tout ça m’inspire!
Mais peut-être est-ce le sourire des gens, leur appréciation et leur encouragement qui m’inspirent le plus. Peu d’artistes me plaisent. En revanche, il y a des toiles qui me plaisent.
Je n’ose plus juger une toile que je vois passer sur Instagram. Je dois la voir de près. Des œuvres publiées dernièrement donnent la nausée lorsqu’elles sont vues de près!
Pour moi, les règles n’existent pas, je travaille avec l’acrylique, je travaille vite et j’adore les détails, l’opposition audacieuse des couleurs, la composition, l’usage d’un pinceau, cette tension entre les doigts pour dessiner une ligne droite, la pression d’une chose aussi légère qui pèse sur ma main, tout cela m’apporte une joie immense, cette douleur au cou, au dos, aux genoux...
Avez-vous exposé individuellement?
Je participe rarement à des expositions collectives. J’aime exposer seul. Si je participe à un événement quelconque, je me cache, je suis ĺà pour rendre service. La raison? La corruption a bien ses branches dans le secteur artistique au Liban.
Avec ma quatrième et dernière exposition à Jbeil, en juillet et août 2020, «Forty and one Canvas for Quarantine», j’ai invité mes visiteurs à un voyage autour du monde, dépeignant ce que la pandémie nous a inspiré, nous a fait vivre et faire, et ce à travers 41 toiles.
Je peins régulièrement depuis 2011 et je suis très satisfait. J’aime peindre, tout vendre, rendre heureux et ne rien entasser chez moi. Je me fous de ce que pensent les critiques, ma joie intérieure reste la chose la plus importante.
Je n’ai pas eu de projets en 2021, mais 2022 s’annonce différente… J’ai plusieurs projets en tête, notamment une exposition qui devrait se tenir à Jbeil durant les fêtes de l'Adha. Au programme: des photos déjà développées, des statues en bois et des toiles...mais tout dépendra de la suite des événements dans le pays.
Comment est née votre passion pour la peinture ?
Peut-être bien que je suis né avec. J’ai commencé par me dédier à d’autres projets. Puis vint le besoin de peindre.
Enfant, c’était l’école, jeune c’était sur mes t-shirts et shorts. Plus tard, avec la boutique que j’ai gérée pendant seize années. Avec la pratique, ma technique, totalement acquise en autodidacte, s’est sûrement améliorée. Mais peindre n’est pas ma seule passion. Pour vivre heureux, nous devons en avoir plusieurs. Ne jamais orbiter autour d’un seul axe.
Quelle est votre principale source d’inspiration et quels sont vos thèmes favoris ?
J’aime semer la joie. La définition figée de l’art moderne qui pousse une personne à analyser une toile ou une œuvre me déplaît. Ma toile doit être belle, elle doit toujours raconter une belle histoire et, si c’est un drame, ce sera l’illustration de la leçon qui en découle, mais l’œuvre sera toujours positive. J’utilise beaucoup les couleurs, mais je peux aussi m’aventurer vers des tons plus obscurs à condition que cela reflète toujours le beau.
La dépression est devenue une mode, les gens vivent dans des intérieurs blancs, noirs et gris où le métal remplace le bois et le froid règne en maître. Cet univers est loin du mien. Le mien est beau comme Le Liban, comme la vie de chaque jour, comme les traditions, l’Histoire… Mon univers est en somme le réel, l’original et l’authentique; je n’aime pas copier, juste créer… J’adore faire des recherches sur un thème avant de commencer mon travail. Je suis heureux lorsqu’un client me commande un thème et me pose un défi. Tout ça m’inspire!
Mais peut-être est-ce le sourire des gens, leur appréciation et leur encouragement qui m’inspirent le plus. Peu d’artistes me plaisent. En revanche, il y a des toiles qui me plaisent.
Je n’ose plus juger une toile que je vois passer sur Instagram. Je dois la voir de près. Des œuvres publiées dernièrement donnent la nausée lorsqu’elles sont vues de près!
Pour moi, les règles n’existent pas, je travaille avec l’acrylique, je travaille vite et j’adore les détails, l’opposition audacieuse des couleurs, la composition, l’usage d’un pinceau, cette tension entre les doigts pour dessiner une ligne droite, la pression d’une chose aussi légère qui pèse sur ma main, tout cela m’apporte une joie immense, cette douleur au cou, au dos, aux genoux...
Avez-vous exposé individuellement?
Je participe rarement à des expositions collectives. J’aime exposer seul. Si je participe à un événement quelconque, je me cache, je suis ĺà pour rendre service. La raison? La corruption a bien ses branches dans le secteur artistique au Liban.
Avec ma quatrième et dernière exposition à Jbeil, en juillet et août 2020, «Forty and one Canvas for Quarantine», j’ai invité mes visiteurs à un voyage autour du monde, dépeignant ce que la pandémie nous a inspiré, nous a fait vivre et faire, et ce à travers 41 toiles.
Je peins régulièrement depuis 2011 et je suis très satisfait. J’aime peindre, tout vendre, rendre heureux et ne rien entasser chez moi. Je me fous de ce que pensent les critiques, ma joie intérieure reste la chose la plus importante.
Je n’ai pas eu de projets en 2021, mais 2022 s’annonce différente… J’ai plusieurs projets en tête, notamment une exposition qui devrait se tenir à Jbeil durant les fêtes de l'Adha. Au programme: des photos déjà développées, des statues en bois et des toiles...mais tout dépendra de la suite des événements dans le pays.
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