Les résultats des législatives ont surpris tout le monde, à commencer par les élus eux-mêmes. De prétendus sondages indiquaient que les jeux étaient faits et que la machine du Hezbollah et comparses écraserait tous ceux qui entraveraient son chemin. Or, c’est l’inverse qui s’est produit. N’en déplaise à ceux qui ne veulent pas s’avouer perdants, il y a bel et bien eu des gagnants et des perdants. La démocratie a gagné.
La singularité de ces résultats distingue deux volets particuliers. Le premier disqualifie l’omnipotence du Hezbollah boudé dans les urnes par son propre public et casse cette suprématie arrogante que les armes lui conféraient ; armes qui sont finalement désavouées par la majorité de l’électorat toutes confessions confondues. Le taux d’abstention dans les régions que contrôle le parti de Dieu est très révélateur du degré d’insatisfaction à l’intérieur de la communauté chiite, de même que la percée d’un candidat FL dans une de ces régions est, à lui seul, une claque magistrale.
Sur le terrain, force est de constater qu’en dépit des menaces, des urnes « volées » et « volantes », d’un dépouillement de votes absolument chaotique, de la pression exercée sur une population chiite qui a faim ; en dépit de tout cela, l’électorat a voté contre le Hezbollah et la menace constamment brandie de ses armes. Le parti des Forces libanaises dont les candidats ont recueilli le maximum de voix dans de nombreuses circonscriptions, même dans le Batroun de Gebran Bassil qui n’est arrivé que deuxième après le candidat FL, s’est positionné comme le premier parti chrétien.
Quant aux indépendants dont certains sont issus de la Révolution, ils rentrent enfin dans ce Parlement interdit d’accès par les sbires du pouvoir qui les ont agressés sauvagement, emprisonnés, éborgnés et ensanglantés maintes fois. Ils auraient pu et dû être plus nombreux, n’était-ce l’éparpillement et le narcissisme démesuré de certains membres de la société civile qui ont constitué des listes à la taille de leur ego, ce qui a abouti à la dissémination des votes. S’ils s’étaient unis, ils auraient formé un bloc qui aurait percé beaucoup plus largement. Ces « indépendants » auront un rôle très important à jouer lorsqu’il faudra choisir entre un Liban souverain avec une armée qui soit la seule à le défendre, ou le maintien de la mainmise iranienne sur le Liban. Ils se retrouveront alors, un à un, dans le collimateur des électeurs.
Le Hezbollah, en féal serviteur de la République iranienne (d’ailleurs, il ne s’en cache pas), forme un état dans l’État, ce qui est totalement inacceptable dans un pays qui se dit démocratique. C’est justement là que les tendances et les intentions des nouveaux parlementaires (vierges) seront vraiment mis à l’épreuve et éventuellement démasqués, parce que le choix à faire est incontournable.
Un sursaut patriotique est demandé à toutes et tous ceux qui partagent des convictions solidement souverainistes afin de s’unir et de constituer une majorité parlementaire qui sauverait le Liban de la tutelle iranienne, consolidant le rôle de l’armée seule détentrice des armes. Les autres sujets, pour essentiels qu’ils soient, ne pourront connaitre leur résolution que lorsque l’identité du pays sera clairement définie.
Le proche avenir nous dira si les nouveaux parlementaires sauront saisir cette occasion qui leur est offerte ; occasion qui est, sans aucun doute, la dernière.
La singularité de ces résultats distingue deux volets particuliers. Le premier disqualifie l’omnipotence du Hezbollah boudé dans les urnes par son propre public et casse cette suprématie arrogante que les armes lui conféraient ; armes qui sont finalement désavouées par la majorité de l’électorat toutes confessions confondues. Le taux d’abstention dans les régions que contrôle le parti de Dieu est très révélateur du degré d’insatisfaction à l’intérieur de la communauté chiite, de même que la percée d’un candidat FL dans une de ces régions est, à lui seul, une claque magistrale.
Sur le terrain, force est de constater qu’en dépit des menaces, des urnes « volées » et « volantes », d’un dépouillement de votes absolument chaotique, de la pression exercée sur une population chiite qui a faim ; en dépit de tout cela, l’électorat a voté contre le Hezbollah et la menace constamment brandie de ses armes. Le parti des Forces libanaises dont les candidats ont recueilli le maximum de voix dans de nombreuses circonscriptions, même dans le Batroun de Gebran Bassil qui n’est arrivé que deuxième après le candidat FL, s’est positionné comme le premier parti chrétien.
Quant aux indépendants dont certains sont issus de la Révolution, ils rentrent enfin dans ce Parlement interdit d’accès par les sbires du pouvoir qui les ont agressés sauvagement, emprisonnés, éborgnés et ensanglantés maintes fois. Ils auraient pu et dû être plus nombreux, n’était-ce l’éparpillement et le narcissisme démesuré de certains membres de la société civile qui ont constitué des listes à la taille de leur ego, ce qui a abouti à la dissémination des votes. S’ils s’étaient unis, ils auraient formé un bloc qui aurait percé beaucoup plus largement. Ces « indépendants » auront un rôle très important à jouer lorsqu’il faudra choisir entre un Liban souverain avec une armée qui soit la seule à le défendre, ou le maintien de la mainmise iranienne sur le Liban. Ils se retrouveront alors, un à un, dans le collimateur des électeurs.
Le Hezbollah, en féal serviteur de la République iranienne (d’ailleurs, il ne s’en cache pas), forme un état dans l’État, ce qui est totalement inacceptable dans un pays qui se dit démocratique. C’est justement là que les tendances et les intentions des nouveaux parlementaires (vierges) seront vraiment mis à l’épreuve et éventuellement démasqués, parce que le choix à faire est incontournable.
Un sursaut patriotique est demandé à toutes et tous ceux qui partagent des convictions solidement souverainistes afin de s’unir et de constituer une majorité parlementaire qui sauverait le Liban de la tutelle iranienne, consolidant le rôle de l’armée seule détentrice des armes. Les autres sujets, pour essentiels qu’ils soient, ne pourront connaitre leur résolution que lorsque l’identité du pays sera clairement définie.
Le proche avenir nous dira si les nouveaux parlementaires sauront saisir cette occasion qui leur est offerte ; occasion qui est, sans aucun doute, la dernière.
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