Un parterre de stars pour le 75e Festival de Cannes
La montée des marches s’est faite en grande pompe pour les noces d’albâtre du Festival de Cannes qui a célébré mardi sa 75e édition-anniversaire. Des personnalités pour qui Cannes a représenté un tournant dans leur carrière ont foulé le tapis rouge.



Un parterre de stars, de Gael García Bernal à Sophie Marceau en passant par Jake Gyllenhaal ou Léa Seydoux. Sharon Stone, Julia Roberts et bien d’autres étaient sur leur trente et un. Les réalisateurs aussi, comme Nicolas Winding Refn (Prix de la mise en scène pour Drive en 2011), Paolo Sorrentino (Prix du Jury pour Il Divo en 2008) ou Claude Lelouch, qui a témoigné : « Cannes représente une vie de cinéma, je suis né une deuxième fois ici en 1966 (avec sa Palme d’Or pour Un homme et une femme), j’adore ce festival, je lui dois tout”.

“Cannes représente un des derniers refuges du cinéma”, a déclaré de son côté Mathieu Kassovitz estimant qu’il devait perdurer pour que le cinéma “continue à exister, à faire rêver les gens”.

Les membres du jury étaient là aussi, du président Vincent Lindon aux actrices Noomi Rapace et Deepika Padukone, ainsi que les équipes des films en compétition pour cette 75e édition, dont David Cronenberg et Léa Seydoux.


Le nouveau film de Louis Garrel, hors compétition, L’Innocent, une comédie légère jouant des codes du film de braquage, doit ensuite être projeté dans le Grand Théâtre Lumière. Garrel y joue le rôle d’Abel, un jeune homme dont la mère, jouée par Anouk Grimberg, épouse un homme qui sort de prison (Roschdy Zem). Très inquiet pour elle, il embarque sa meilleure amie (Noémie Merlant) pour tenter de la protéger, embarquant sans le vouloir le quatuor dans des aventures inattendues.



“J’avais envie de faire un film qui s’amuserait du genre policier, léger et drôle à regarder”, a expliqué Louis Garrel. Le film révèle le potentiel comique de Noémie Merlant, plutôt vue dans des drames depuis le Portrait de la jeune fille en feu. “Dans la vie, je ne pense pas être quelqu’un de très drôle”, reconnaît-elle. “Quand on balance une blague, j’ai toujours peur qu’on le comprenne mal, de faire un bide. Mais Louis a le truc pour mettre à l’aise les acteurs, et c’est essentiel en comédie”, ajoute-t-elle.

Avec AFP
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