Concerts de rue, barbes à papa, foule se pressant pour faire ses emplettes: dimanche, la rue Gouraud a retrouvé son animation à l’occasion de la foire « 3a Tarik Gemmayzé ». Organisée par Action Events en partenariat avec la municipalité de Beyrouth, celle-ci a réuni le temps d’une journée marchands de produits bio, bijoutiers, antiquaires, stylistes et artistes dans une véritable démonstration du génie créatif libanais. Elle s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités menées pour redonner vie à ce quartier qui avait été gravement endommagé par l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.
Le public était au rendez-vous: la rue Gouraud est restée bondée du matin au soir. Entre simples curieux venus pour une promenade, collectionneurs avides de nouvelles trouvailles et enfants s’amusant sur l’aire de jeux spécialement aménagée pour l’occasion. Une place importante a été laissée à l’art, avec de nombreuses peintures, sculptures et illustrations accompagnant la visite du passant.
Les commerçants, eux, se sont réjouis d’une initiative qui a permis de leur donner de la visibilité, mais surtout de remonter le moral des Libanais accablés par une effroyable crise économique et financière. Beaucoup n’ont plus depuis longtemps le cœur au shopping et, surtout, les moyens. Si plusieurs exposants ont déploré un faible volume des ventes, notamment dans le secteur de l’art, ils ont apprécié la présence d’une ambiance qui avait disparu depuis l’explosion du 4 août.
Alors que la mythique rue Gouraud, autrefois connue pour sa bouillonnante scène artistique et créative, a retrouvé la lumière la semaine dernière lors de la réinstallation de l’éclairage nocturne, cet événement lui a permis de reprendre une place qu’elle avait perdue: celle du cœur vibrant d’une capitale résiliente qui renaît de ses cendres.
Le public était au rendez-vous: la rue Gouraud est restée bondée du matin au soir. Entre simples curieux venus pour une promenade, collectionneurs avides de nouvelles trouvailles et enfants s’amusant sur l’aire de jeux spécialement aménagée pour l’occasion. Une place importante a été laissée à l’art, avec de nombreuses peintures, sculptures et illustrations accompagnant la visite du passant.
Les commerçants, eux, se sont réjouis d’une initiative qui a permis de leur donner de la visibilité, mais surtout de remonter le moral des Libanais accablés par une effroyable crise économique et financière. Beaucoup n’ont plus depuis longtemps le cœur au shopping et, surtout, les moyens. Si plusieurs exposants ont déploré un faible volume des ventes, notamment dans le secteur de l’art, ils ont apprécié la présence d’une ambiance qui avait disparu depuis l’explosion du 4 août.
Alors que la mythique rue Gouraud, autrefois connue pour sa bouillonnante scène artistique et créative, a retrouvé la lumière la semaine dernière lors de la réinstallation de l’éclairage nocturne, cet événement lui a permis de reprendre une place qu’elle avait perdue: celle du cœur vibrant d’une capitale résiliente qui renaît de ses cendres.
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