C’est au cours d’une cérémonie célébrée au couvent de La Croix, à Jal el-Dib, que Thomas Saleh et Léonard Melki, deux capucins martyrisés sous l’Empire ottoman, ont été béatifiés. La cérémonie était présidée par Mgr Marcello Semeraro, préfet de la congrégation pour la cause des saints, et le nonce apostolique Joseph Spiteri, en présence notamment du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, du vicaire apostolique des latins, César Essayan, et de nombreux évêques et prêtres.
Dans son homélie, le cardinal Semeraro est revenu sur le parcours des deux prêtres, soulignant que d’un point de vue humain, ils paraissent comme les victimes d’une vague de haine qui a marqué la fin de l’Empire ottoman. Toutefois, au regard de la foi chrétienne, ils sont «vainqueurs», a-t-il ajouté, soulignant que Léonard Melki et Thomas Saleh «étaient animés par la passion pour la vérité et l’amour pour le bien, jusqu’à sacrifier leur vie».
S’adressant à la fin de la cérémonie au cardinal Semeraro, Mgr Essayan a estimé que cette béatification est accueillie «en message que le Seigneur et l’Église nous adressent en ce moment crucial de l’existence de notre pays». «Mais comme nos bienheureux Léonard et Thomas, nous voulons nous engager à faire chaque jour le choix de donner la vie à nos frères sans discrimination aucune, a-t-il ajouté. Ensemble, nous voulons prendre soin des malades, des blessés et des exclus, sans oublier personne. Nous voulons vivre cela dans la joie, celle de l’Évangile, fidèles à notre foi en Celui qui, pour nous, a vaincu la mort et nous a déjà fait entrer de plein droit dans la Résurrection.»
À cette occasion, le patriarche Raï a déclaré que la béatification des pères Thomas Saleh et Léonard Melki, «rend au Liban la gloire que les hommes politiques ont fait perdre». «Je suis certain que les Libanais qui se trouvent dans l’au-delà ne laisseront pas leur patrie tomber», a-t-il ajouté dans une intervention sur la chaîne MTV.
Étaient présents notamment le ministre sortant du Tourisme Walid Nassar représentant le chef de l’État, le député Hagop Pakradounian représentant le président de la Chambre, et le ministre sortant de la Jeunesse et des Sport Georges Kallas représentant le Premier ministre sortant.
Dans son homélie, le cardinal Semeraro est revenu sur le parcours des deux prêtres, soulignant que d’un point de vue humain, ils paraissent comme les victimes d’une vague de haine qui a marqué la fin de l’Empire ottoman. Toutefois, au regard de la foi chrétienne, ils sont «vainqueurs», a-t-il ajouté, soulignant que Léonard Melki et Thomas Saleh «étaient animés par la passion pour la vérité et l’amour pour le bien, jusqu’à sacrifier leur vie».
S’adressant à la fin de la cérémonie au cardinal Semeraro, Mgr Essayan a estimé que cette béatification est accueillie «en message que le Seigneur et l’Église nous adressent en ce moment crucial de l’existence de notre pays». «Mais comme nos bienheureux Léonard et Thomas, nous voulons nous engager à faire chaque jour le choix de donner la vie à nos frères sans discrimination aucune, a-t-il ajouté. Ensemble, nous voulons prendre soin des malades, des blessés et des exclus, sans oublier personne. Nous voulons vivre cela dans la joie, celle de l’Évangile, fidèles à notre foi en Celui qui, pour nous, a vaincu la mort et nous a déjà fait entrer de plein droit dans la Résurrection.»
À cette occasion, le patriarche Raï a déclaré que la béatification des pères Thomas Saleh et Léonard Melki, «rend au Liban la gloire que les hommes politiques ont fait perdre». «Je suis certain que les Libanais qui se trouvent dans l’au-delà ne laisseront pas leur patrie tomber», a-t-il ajouté dans une intervention sur la chaîne MTV.
Étaient présents notamment le ministre sortant du Tourisme Walid Nassar représentant le chef de l’État, le député Hagop Pakradounian représentant le président de la Chambre, et le ministre sortant de la Jeunesse et des Sport Georges Kallas représentant le Premier ministre sortant.
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