©Huit ressortissants iraniens ont été arrêtés à Istanbul par les forces de renseignement turques, soupçonnés de vouloir mener des attaques contre des touristes israéliens dans le pays. -(AFP)
Huit ressortissants iraniens, travaillant pour le compte des services secrets iraniens, ont été arrêtés à Istanbul par les services de renseignements turcs. Ils sont soupçonnés de vouloir mener des attaques contre des ressortissants israéliens, alors que le Premier ministre israélien Naftali Bennett avait appelé les citoyens israéliens actuellement en Turquie à "quitter immédiatement le pays" il y a quatre jours. Ces attentats ont été déjoués grâce à la collaboration étroite entre les services sécuritaires israéliens et turcs, qui a été applaudie lors d'une visite du ministre des Affaires Étrangères israélien Yair Lapid à Ankara ce jeudi.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu et le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid (à gauche) se sont rencontrés à Ankara le 23 juin 2022, alors que le Premier ministre israélien avait pressé ses concitoyens de "quitter le plus vite possible" la Turquie en raisons d'inquiétudes sécuritaires. (AFP)
Huit personnes, dont des Iraniens, ont été arrêtées la semaine dernière à Istanbul, soupçonnées de préparer des attaques contre des ressortissants israéliens, une nouvelle saluée jeudi à Ankara par le chef de la diplomatie israélienne.
Les huit individus, interpellés par la police et des agents de l'Organisation nationale du renseignement turc (MIT), travaillaient pour le compte des services secrets iraniens, avaient rapporté plus tôt plusieurs médias turcs.
Des armes ont été saisies lors des perquisitions menées le 17 juin dans l'arrondissement de Beyoglu, dans le centre d'Istanbul, selon l'agence de presse Ilhas.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, avait appelé quatre jours plus tôt les ressortissants israéliens séjournant en Turquie à quitter "dès que possible" le pays par crainte d'attaques iraniennes.
"Les vies de citoyens israéliens ont été sauvées ces dernières semaines grâce à la coopération diplomatique et sécuritaire entre Israël et la Turquie", s'est félicité M. Lapid jeudi à Ankara, où il rencontrait son homologue turc Mevlut Cavusoglu. "L'Iran est derrière ces tentatives d'attentats terroristes. Nos renseignements ne laissent aucune place au doute", a-t-il ajouté, remerciant les autorités turques et rappelant que "la Turquie est la destination numéro un des touristes israéliens".
La presse israélienne avait fait état au cours des semaines précédentes de tentatives d'attaques contre des Israéliens en Turquie, citant des sources ayant requis l'anonymat.
Ces attentats auraient été déjoués grâce à une collaboration entre services de sécurité israéliens et turcs, les deux pays ayant resserré leurs relations ces derniers mois.
La Turquie est la première destination touristique pour les Israéliens, dont la sécurité est garantie par une coopération sécuritaire optimale entre les deux pays. (AFP)
L'Iran et Israël se livrent une guerre de l'ombre depuis des années, mais les tensions se sont accrues à la suite d'une série d'incidents très médiatisés que Téhéran a imputée à Israël.
Le 22 mai, le colonel Sayyad Khodaï, un important officier des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, avait été tué par balle près de Téhéran.
Les autorités iraniennes avaient accusé "les sionistes" d'être à l'origine de ce meurtre et juré de se venger.
Israël et la Turquie ont pour leur part salué un tournant dans leurs relations après la visite du président Isaac Herzog en mars en Turquie, la première d'un chef d'État israélien depuis 2007 dans le pays.
Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, qui a reçu jeudi son homologue israélien à Ankara, avait effectué fin mai une rare visite à Jérusalem dans le cadre de ce dégel diplomatique.
Avec AFP
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu et le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid (à gauche) se sont rencontrés à Ankara le 23 juin 2022, alors que le Premier ministre israélien avait pressé ses concitoyens de "quitter le plus vite possible" la Turquie en raisons d'inquiétudes sécuritaires. (AFP)
Huit personnes, dont des Iraniens, ont été arrêtées la semaine dernière à Istanbul, soupçonnées de préparer des attaques contre des ressortissants israéliens, une nouvelle saluée jeudi à Ankara par le chef de la diplomatie israélienne.
Les huit individus, interpellés par la police et des agents de l'Organisation nationale du renseignement turc (MIT), travaillaient pour le compte des services secrets iraniens, avaient rapporté plus tôt plusieurs médias turcs.
Des armes ont été saisies lors des perquisitions menées le 17 juin dans l'arrondissement de Beyoglu, dans le centre d'Istanbul, selon l'agence de presse Ilhas.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, avait appelé quatre jours plus tôt les ressortissants israéliens séjournant en Turquie à quitter "dès que possible" le pays par crainte d'attaques iraniennes.
"Les vies de citoyens israéliens ont été sauvées ces dernières semaines grâce à la coopération diplomatique et sécuritaire entre Israël et la Turquie", s'est félicité M. Lapid jeudi à Ankara, où il rencontrait son homologue turc Mevlut Cavusoglu. "L'Iran est derrière ces tentatives d'attentats terroristes. Nos renseignements ne laissent aucune place au doute", a-t-il ajouté, remerciant les autorités turques et rappelant que "la Turquie est la destination numéro un des touristes israéliens".
La presse israélienne avait fait état au cours des semaines précédentes de tentatives d'attaques contre des Israéliens en Turquie, citant des sources ayant requis l'anonymat.
Ces attentats auraient été déjoués grâce à une collaboration entre services de sécurité israéliens et turcs, les deux pays ayant resserré leurs relations ces derniers mois.
La Turquie est la première destination touristique pour les Israéliens, dont la sécurité est garantie par une coopération sécuritaire optimale entre les deux pays. (AFP)
L'Iran et Israël se livrent une guerre de l'ombre depuis des années, mais les tensions se sont accrues à la suite d'une série d'incidents très médiatisés que Téhéran a imputée à Israël.
Le 22 mai, le colonel Sayyad Khodaï, un important officier des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, avait été tué par balle près de Téhéran.
Les autorités iraniennes avaient accusé "les sionistes" d'être à l'origine de ce meurtre et juré de se venger.
Israël et la Turquie ont pour leur part salué un tournant dans leurs relations après la visite du président Isaac Herzog en mars en Turquie, la première d'un chef d'État israélien depuis 2007 dans le pays.
Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, qui a reçu jeudi son homologue israélien à Ankara, avait effectué fin mai une rare visite à Jérusalem dans le cadre de ce dégel diplomatique.
Avec AFP
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