"Le médiateur américain Amos Hochstein, chargé des négociations indirectes avec Israël pour la délimitation de la frontière maritime serait attendu à Beyrouth dès le début de la semaine prochaine", révèle une source informée à Ici Beyrouth.
Le médiateur américain Amos Hochstein, chargé des négociations indirectes avec Israël pour la délimitation de la frontière maritime, se serait déjà réuni en vidéoconférence avec les dirigeants de l’État hébreu pour leur faire part de la proposition libanaise (adopter la Ligne 23, ndlr) qui lui avait été soumise, lors de son dernier déplacement à Beyrouth, par le président de la République libanais Michel Aoun.
Cependant, la position d’Israël vis-à-vis de la réponse libanaise n’a toujours pas été annoncée, à en croire les médias locaux, qui se sont hâtivement livrés à une série de spéculations, en attendant l’arrivée de l’émissaire américain à Beyrouth, "prévue en début de semaine prochaine", comme nous l’a révélé une source informée suivant l’affaire de près.
D’aucuns pensent que la réponse de l’État hébreu à la proposition libanaise est positive. En effet, selon le site d’informations libanais el-Nashra, "des avancées positives auraient été effectuées au niveau des négociations". Cela a été confirmé lundi dans la soirée par un communiqué publié par l’ambassade américaine à Beyrouth qui a indiqué que les résultats des discussions de M. Hochstein avec Beyrouth et Tel-Aviv "ont été fructueux et productifs" ; le communiqué réitère l’engagement et le soutien de Washington auprès des deux parties.
Ce n’est un secret pour personne que les États-Unis souhaiteraient que le dossier de la délimitation de la frontière maritime soit réglé au plus tôt, préférablement avant l’automne prochain, afin de pouvoir résoudre l’inévitable crise de gaz dans laquelle sera plongée l’Europe, à cause de la guerre en Ukraine. Pour ce faire, Washington serait en train d’user de tous les moyens pour garantir une stabilité sécuritaire dans la région, et éviter toute provocation ou escalade des tensions.
Par ailleurs, si jamais la proposition libanaise n’a pas été réellement reçue positivement par l’État hébreu, cela ne signifierait pas pour autant que les négociations auraient échoué ou qu’il y ait un retour systématique au point zéro, selon des informations rapportées par les hautes sphères politiques. En effet, certains médias croient savoir que les Israéliens remettront les négociations sur la table et demanderont à Beyrouth de reprendre les pourparlers de manière indirecte, mais cette fois, sans conditions. Car pour l’État hébreu, "le Liban ne semblerait pas disposé à entamer des négociations sérieuses", comme nous l’explique une source sous le couvert de l’anonymat. "Le pays des Cèdres a commencé par revendiquer la Ligne 1, puis la Ligne 23, ensuite la Ligne 29, pour finalement revenir à la Ligne 23. Israël semblerait vouloir maintenir sa position, qui consiste à se baser sur la Ligne 1, et discuter de la zone se situant entre la Ligne 1 et la Ligne 23. Rien n’aurait changé pour eux : le Liban ne pourrait prétendre qu’à ce qui se situe au sud de la Ligne 1", confie-t-elle.
Reste à signaler que l’ambassadrice américaine au Liban, Dorothy Shea, sera de retour à Beyrouth mardi et pourra peut-être donner plus de détails concernant la prochaine visite d’Amos Hochstein à Beyrouth.
Le médiateur américain Amos Hochstein, chargé des négociations indirectes avec Israël pour la délimitation de la frontière maritime, se serait déjà réuni en vidéoconférence avec les dirigeants de l’État hébreu pour leur faire part de la proposition libanaise (adopter la Ligne 23, ndlr) qui lui avait été soumise, lors de son dernier déplacement à Beyrouth, par le président de la République libanais Michel Aoun.
Cependant, la position d’Israël vis-à-vis de la réponse libanaise n’a toujours pas été annoncée, à en croire les médias locaux, qui se sont hâtivement livrés à une série de spéculations, en attendant l’arrivée de l’émissaire américain à Beyrouth, "prévue en début de semaine prochaine", comme nous l’a révélé une source informée suivant l’affaire de près.
D’aucuns pensent que la réponse de l’État hébreu à la proposition libanaise est positive. En effet, selon le site d’informations libanais el-Nashra, "des avancées positives auraient été effectuées au niveau des négociations". Cela a été confirmé lundi dans la soirée par un communiqué publié par l’ambassade américaine à Beyrouth qui a indiqué que les résultats des discussions de M. Hochstein avec Beyrouth et Tel-Aviv "ont été fructueux et productifs" ; le communiqué réitère l’engagement et le soutien de Washington auprès des deux parties.
Ce n’est un secret pour personne que les États-Unis souhaiteraient que le dossier de la délimitation de la frontière maritime soit réglé au plus tôt, préférablement avant l’automne prochain, afin de pouvoir résoudre l’inévitable crise de gaz dans laquelle sera plongée l’Europe, à cause de la guerre en Ukraine. Pour ce faire, Washington serait en train d’user de tous les moyens pour garantir une stabilité sécuritaire dans la région, et éviter toute provocation ou escalade des tensions.
Par ailleurs, si jamais la proposition libanaise n’a pas été réellement reçue positivement par l’État hébreu, cela ne signifierait pas pour autant que les négociations auraient échoué ou qu’il y ait un retour systématique au point zéro, selon des informations rapportées par les hautes sphères politiques. En effet, certains médias croient savoir que les Israéliens remettront les négociations sur la table et demanderont à Beyrouth de reprendre les pourparlers de manière indirecte, mais cette fois, sans conditions. Car pour l’État hébreu, "le Liban ne semblerait pas disposé à entamer des négociations sérieuses", comme nous l’explique une source sous le couvert de l’anonymat. "Le pays des Cèdres a commencé par revendiquer la Ligne 1, puis la Ligne 23, ensuite la Ligne 29, pour finalement revenir à la Ligne 23. Israël semblerait vouloir maintenir sa position, qui consiste à se baser sur la Ligne 1, et discuter de la zone se situant entre la Ligne 1 et la Ligne 23. Rien n’aurait changé pour eux : le Liban ne pourrait prétendre qu’à ce qui se situe au sud de la Ligne 1", confie-t-elle.
Reste à signaler que l’ambassadrice américaine au Liban, Dorothy Shea, sera de retour à Beyrouth mardi et pourra peut-être donner plus de détails concernant la prochaine visite d’Amos Hochstein à Beyrouth.
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