La saisie d’une importante cargaison de comprimés de captagon dans des caisses d’oranges au port de Beyrouth en décembre dernier s’est accompagnée de révélations sur les méthodes de production et de trafic des oranges truffées de drogue, y compris la localisation de l’usine les fabriquant. Or jusqu’à nouvel ordre, aucune mesure n’a été prise pour la fermeture de l’usine en question. " Pourquoi les autorités étatiques n’iraient-elles pas documenter et photographier les activités de l’usine, et la mettre sous scellés ? ", s’interrogent des milieux politiques. Les efforts déployés par Beyrouth pour déjouer les opérations de trafic sont voués à rester limités, et à sauver la face, tant bien que mal, devant les pays du Golfe visés par ce trafic.

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