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Nul doute que la génération Z du Liban plébiscite le commerce en ligne ou e-commerce. Le chiffre d’affaires est parlant. Il devrait afficher un taux de croissance annuel composé (TCAC 2023-2027) de 9,2%
Avec le e-commerce, c’est tout un écosystème, qui s’est mis en place, depuis une décennie. L’internet a gommé les frontières entre le magasin et la vitrine en 3D. Cela dit, les deux concepts existent toujours, et semblent complémentaires. L’un est le pendant de l’autre, soulignent certains académiciens.
Il est clair que les marketeurs encourageront jusqu’à la nuit des temps les commerçants à tirer le meilleur parti des facteurs d’environnement de leurs points de vente pour optimiser la perception cognitive et affective de leurs produits par le client. Dans cet ordre d’idées, les enseignes s’intéressent de plus en plus à la gestion des conditionnements olfactifs et auditifs.
Cela dit, l’expérience du e-commerce est tentante à plus d’un égard, à condition d’identifier "les bons stimulus". Le lead ou l’acheteur potentiel n’aura pas à se déplacer de son siège pour faire sa commande mais simplement à taper sur son clavier. En un tour de main, il lui sera possible de comparer les prix, un facteur déterminant pour effectuer la transaction d’achat. Ce qui rend la concurrence entre les fournisseurs plus agressive.
Le Liban à la 69e place
Le Liban est le 69e plus grand marché pour le commerce électronique avec un revenu prévu de 1,614 milliard de dollars fin 2023, ce qui le place devant le Costa Rica, selon ecommerceDB.
Le chiffre d’affaires devrait afficher un taux de croissance annuel composé (TCAC 2023-2027) de 9,2%, soit un volume de marché projeté de 2,298 milliards de dollars d’ici 2027.
Avec une augmentation prévue de 14,2% en 2023, le marché libanais du commerce électronique contribuerait au taux de croissance mondial de 9,6% en 2023. À l’instar du Liban, les ventes mondiales de commerce électronique devraient augmenter au cours des prochaines années.
Secteur de l’électronique
Cinq secteurs d’économie réelle sont considérés par ecommerceDB au sein du marché libanais du commerce électronique. Celui de l’électronique et des médias est le plus important, représentant 33,3% des revenus de l’e-commerce libanais. Il est suivi par l’alimentation et les soins personnels avec 26,6%, le mobilier et l’électroménager avec 17,7%, la mode avec 16,5%, les jouets, les loisirs et le bricolage avec les 6% restants.
La Chine
Le recoupement de plusieurs bases de données montre qu’avec un volume de marché prévu de 1,319 milliard de dollars en 2023, la majeure partie des revenus sont générés en Chine. Sur le marché du commerce électronique, le nombre d’utilisateurs devrait s’élever à 3,3 millions d’ici 2027, quant au taux de pénétration des utilisateurs, il sera de 60,8% en 2023 et devrait atteindre 67,2% en 2027. Le revenu moyen par utilisateur (ARPU) devrait s’élever à 502,6 dollars.
Idal et les e-commerces
D’après l’Autorité de développement des investissements au Liban (Idal), dont les statistiques s’arrêtent malheureusement à 2018, l’entité étatique a accordé des incitations fiscales dans la catégorie des plateformes de commerce électronique du shopping et vente au détail à ChouChic, La Redoute, Lébelik, Mes Petites Ballerines, Markavip, MySouk, ô De L’arôme, Scentle et à Young Wilderness; Dans le domaine des livres, à Antoine Online; dans le secteur de la technologie, à Macrotronics et OptionMegastore; dans le monde des cadeaux et des fleurs à Exotica, We Delivergifts, et sous le chapitre divers, à Ishtari, E-Mall, Instruments Garage, Kay Store by Khoury Home, Wild Willy et Virgin Ticketing Box Office; dans le domaine de l’alimentation à Buy Lebanese, Raafat Hallab et Spinney’s Delivery; pour les affaires quotidiennes à Gosawa, Makhsoom et Scoopcity.
