Le Conseil des ministres a approuvé, jeudi, l’augmentation du salaire minimum dans le secteur privé à 18 millions de livres libanaises, ainsi que la majoration de 100% des allocations scolaires. Ainsi, le salaire minimum passe de 9 à 18 millions de livres, entièrement déclaré à la Sécurité sociale et intégré au salaire de base. Concernant les allocations scolaires, pour les enfants des employés fréquentant l’école publique, le montant par élève (jusqu’à quatre) est désormais de 4 millions de livres, tandis que pour ceux inscrits dans des établissements privés, cette allocation passera de 6 millions à 12 millions pour l’année scolaire 2024-2025.

Réuni jeudi sous l’égide du Premier ministre sortant Najib Mikati au grand Sérail en présence de 15 ministres, le gouvernement a également approuvé une avance de 880 milliards de livres libanaises à Ogero, le fournisseur public de téléphonie et d’Internet au Liban, pour une revalorisation des salaires sur une période de trois mois.

Concernant le projet de restructuration du secteur bancaire qui devait être discuté en Conseil en février dernier – une discussion tranchée par le Conseil d’État qui a empêché le gouvernement de saisir les fonds des déposants –, Najib Mikati a affirmé qu’il est "en train d’être étudié tranquillement".

Par ailleurs, les ministres réunis ont entériné un décret visant à remplacer le brevet par un examen national unifié, organisé par les écoles publiques et privées, avec des dispositions spéciales pour les élèves du Liban-Sud où 75 écoles sont totalement fermées.