La Banque du Liban (BDL) cherche à encourager de nouveau l’inclusion financière pour réduire l’économie du cash sur le marché libanais, contraire aux normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent.

Dans un communiqué publié jeudi, la Banque du Liban (BDL) a indiqué qu’elle a œuvré avec les émetteurs et gestionnaires internationaux de cartes de paiement électronique notamment Mastercard et Visa, ainsi qu’avec les banques et institutions financières, pour réduire les frais d’utilisation de cartes de paiement électronique surtout celles émises à l’étranger et utilisées sur le marché local.

Dans le même contexte, la banque centrale a appelé tous les commerçants à s’abstenir d’imposer des charges supplémentaires aux usagers des cartes de paiement électronique, car cela est contraire à la loi et nuit à l’économie nationale.

Selon le communiqué, la BDL œuvre de concert avec le ministère des Finances sur un projet qui permettrait aux contribuables d’utiliser la carte de paiement électronique comme moyen pour s’acquitter de leurs impôts et taxes auprès des caisses du ministère qui se trouvent sur l’ensemble du territoire national, dès que les machines POS seront installées.

Par ailleurs, la BDL a rappelé qu’elle a publié, il y a plusieurs mois, la circulaire 165 portant sur la création à la banque centrale d’une chambre de compensation des chèques et des transferts de fonds en dollars et en livres frais. "Ainsi, l’utilisation des virements et des chèques frais a commencé à augmenter et les chèques frais sont devenus un moyen de paiement sûr et alternatif à l’argent comptant", lit-on dans le communiqué.

Dans le contexte de ses efforts visant à réduire l’économie du cash, la BDL a également rappelé qu’elle a accordé des permis d’exploitation de portefeuilles électroniques (e.wallet) afin de permettre à ses utilisateurs d’effectuer des virements d’argent d’une manière sûre et immédiate conformément aux lois en vigueur.