Le député Wael Abou Faour, membre du bloc du Parti socialiste progressiste, a indiqué que "la présidence de la République aujourd’hui est en fait un parti politique qui s’appelle le Courant patriotique libre, et nous voulons un président qui soit l’opposé du président actuel".

Dans une interview à la chaine LBCI, M. Abou Faour a souligné que "le président fort, à nos yeux, est celui qui est fort au niveau de ses décisions, ses relations et sa gestion, et non de sa base populaire", ajoutant à ce sujet: "L’expérience du président Michel Sleiman est une expérience pionnière, et la page de la présidence actuelle doit être tournée".

Concernant la récente rencontre entre le chef du PSP, Walid Joumblatt, et le Hezbollah, M. Abou Faour a estimé qu’elle a eu lieu "à partir d’une position de force et non de faiblesse", ajoutant que M. Joumblatt "dialogue sur base de ses convictions et ne choisira pour la présidentielle ni un candidat du 8 Mars ni un candidat de défi".

Il a déclaré que "les points communs entre les Forces libanaises et nous sont plus nombreux que les divergences", souhaitant que le chef des FL "ne tire pas de conclusions hâtives". Il a par ailleurs souligné qu’il est favorable à l’appel lancé par M. Geagea aux députés du changement et aux autres forces politiques pour s’entendre sur un même candidat afin d’établir un minimum d’équilibre pour l’échéance électorale.