Un deuxième cas de choléra a été enregistré dans la région du Akkar, au Liban-Nord. La personne qui en est atteinte est une femme libanaise de la région. Sa situation est stable et elle a été isolée avec sa famille à son domicile, selon des médias locaux. Le premier cas confirmé au Liban date de merecredi et a été annoncé jeudi par le ministère de la Santé. Il s’agit d’un homme d’une cinquantaine d’années, d’origine syrienne, admis en soins intensifs à l’hôpital gouvernemental Dr Abdullah Al-Rassi de Halba, dans la province du Akkar. Une personne en contact avec le patient sans être consciente de son état serait à l’origine de la transmission de la maladie à la seconde personne atteinte.

Des spécialistes de la santé, cités par le quotidien an-Nahar craignent une propagation de cette maladie dans les zones frontalières qui relient le Akkar à la Syrie, ainsi que dans les camps de réfugiés syriens, où les rassemblements se font importants et où le risque de contamination par les fruits et légumes augmente. D’après des sources du secteur médical, citées par le média, plusieurs cas ont été diagnostiqués, en attendant les résultats des tests effectués en laboratoire.

Selon le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, " une augmentation des cas de choléra au Liban est à prévoir, en raison de la propagation de l’épidémie en Syrie ". M. Abiad a néanmoins rassuré les Libanais de la disponibilité des médicaments et du vaccin pour contrer le choléra. " En cas de doute ou de besoin, les citoyens sont invités à contacter le 1787 ", a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse vendredi. Il a également assuré que le " ministère coordonne avec les syndicats et ordres concernés et avec les médecins et infirmières, pour la mise en place de formations visant à les préparer à une éventuelle multiplication des cas de maladie ".