Le camp dit de la moumanaa, relevant du Hezbollah, " continue de bloquer (la présidentielle) sous prétexte de l’absence de consensus ", a déploré mercredi le chef des Forces libanaises Samir Geagea.

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a indiqué mercredi que le camp dit de la moumanaa, relevant du Hezbollah, " continue de bloquer (la présidentielle) sous prétexte de l’absence de consensus ". " Nous mobilisons toutes nos forces pour que la présidentielle se tienne dans les délais (…), nous avons défini notre position et soutenu un candidat, (le député du Nord) Michel Mouawad ", qui a réussi à rallier pour l’heure " les deux tiers des voix de l’opposition ", a ajouté le leader chrétien. Il a prévu que M. Mouawad obtienne plus de votes en sa faveur que lors de la première séance électorale. " A onze jours de la fin du mandat du président Michel Aoun, (alors que) toutes les parties doivent définir leur position (…) le camp opposé n’a malheureusement toujours pas de candidat et s’emploie à bloquer l’échéance ", a-t-il renchéri, interviewé par la Radio Liban Libre;

S’attardant sur l’accord sur la frontière maritime avec Israël, Samir Geagea a dénoncé l’instrumentalisation qui est faite du dossier pour tenter de marquer des points au niveau de la présidentielle. " Il n’existe aucun lien entre le tracé de la frontière et la présidentielle, et d’aucuns, comme le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil, essaient de forcer ce lien pour des raisons politiques claires ", a affirmé Samir Geagea. " Le tracé de la frontière maritime est à l’ordre du jour depuis dix ou douze ans, de nombreux cabinets s’y sont attelés jusqu’à en arriver là. Il a fallu que les Etats-Unis mettent tout leur poids dans la balance pour entrainer la finalisation du tracé, que nul ne peut prétendre s’approprier ", a-t-il conclu.

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