Le député et candidat souverainiste à la présidentielle, Michel Moawad a fermement critiqué mercredi ses détracteurs qui mènent une guerre, non pas contre lui en personne, mais contre le projet qu’il porte. À l’issue de la réunion du bloc parlementaire " Renouveau ", M;Moawad a critiqué les députés du 8 Mars (Hezbollah et ses alliés) qui, " au lieu de respecter la Constitution en élisant un président de la République, s’emploient selon leur stratégie à dépeindre les candidats selon leurs positions politiques, pour ensuite appeler au dialogue et au consensus. " , ajoutant que " tout cela conduit à perturber la Constitution et à une banalisation de l’élection présidentielle. "

À la veille de la 11e séance parlementaire pour l’élection d’un président de la République, le candidat de l’opposition au Hezbollah a mis en garde contre " une soumission au  plan du Hezbollah, qui portera atteinte à notre souveraineté et renforcera notre isolement sur la scène international et l’effondrement de l’État et des institutions. "

Le député de Zghorta a par ailleurs fait valoir que sa candidature n’est pas " personnelle dans le but d’obtenir le titre, mais relève plutôt d’un choix politique clair basé sur des constantes ". Et d’ajouter :  " Mon objectif est de proposer un plan alternatif, et s’il peut être mené à bien par un autre candidat que moi, je suis prêt à être son fer de lance. "

M. Moawad a finalement appelé les députés à assumer leur responsabilité en élisant un président de République, rappelant que " le vote blanc et les slogans ne feront que causer davantage de tort aux Libanais. " Il s’est également adressé aux députés de l’opposition qui aspirent au même but, les appelants à " mettre de côté leurs divergences et à faire face à la réalité ".