Le député Achraf Rifi s’en est violemment pris au secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, quelques heures après le discours que ce dernier a prononcé lundi à l’occasion de la " Journée du blessé résistant ". Le leader chiite avait ouvertement annoncé le soutien de sa formation à la candidature à la présidence de l’ancien ministre et député Sleiman Frangié.

" Nous avons déjà fait l’expérience de votre choix. Il nous a mené en enfer ! ", peut-on lire dans le tweet publié par le député tripolitain, qui fait allusion au mandat de l’ex-chef de l’État Michel Aoun. " Nous avons un candidat que nous soutenons et appuyons publiquement et fièrement depuis la première séance électorale, sans attendre l’aval ou le consentement de qui que ce soit, alors que vous avez bloqué onze séances électorales. Après cinq mois, vous avez finalement annoncé votre soutien à un candidat, tout en précisant qu’il n’était pas votre premier choix. Le vrai souverainiste libre est celui qui annonce l’identité de son candidat et qui en fait part officiellement ".