Au cours de la première émission de "Political Pulse" sur This is Beirut, Michel Moawad, député et candidat à la présidentielle, a affirmé que "nous n’accepterons aucun candidat imposé par le Hezbollah, même si Nabih Berry bloque le Parlement pour des années". Il a par ailleurs insisté sur le respect des échéances, fondamental dans une démocratie, assurant sa volonté d’entraver l’hégémonie du Hezbollah par tous les moyens constitutionnels.

M. Moawad a pointé du doigt les 15 à 20 députés qui refusent jusqu’à présent de se rallier à une coalition souverainiste appuyant sa candidature, indiquant que cette dernière a pu réunir 70% de l’opposition alors que les 30% restant s’en sont abstenus pour rester neutres et ménager les deux camps du pays, ou pour s’isoler et rester dans le slogan "tous sans exception", ce qui compromet l’avenir du pays.

Sur la question des contacts engagés par l’opposition avec le Courant patriotique libre (CPL) afin de contrer l’élection du chef des Marada, Sleiman Frangié, M. Moawad a appelé le chef du CPL, Gebran Bassil, à assumer ses responsabilités en prouvant que sa bataille contre M. Frangié n’est pas personnelle, mais qu’il s’agit bien d’une bataille pour les réformes. Les contacts avec M. Bassil visent à faire élire un président indépendant pouvant libérer le Liban de l’hégémonie iranienne du Hezbollah.

En ce qui concerne la tournée des ambassadeurs de France, des États-Unis et d’Arabie saoudite, Michel Moawad a observé que l’élection d’un président doit être prioritaire pour les députés: ce n’est pas un simple jeu politique; il s’agit de la survie d’un pays, car la vacance présidentielle a des conséquences terribles sur le quotidien des Libanais.

Quant à la réintégration de la Syrie au sein de la Ligue arabe, M. Moawad a souligné que pour normaliser les relations entre le régime syrien et le Liban, il faut régler une série de problèmes bloqués, dont ceux des détenus libanais dans les prisons syriennes, le dossier des réfugiés et la délimitation des frontières terrestres et maritimes. Et M. Moawad de conclure: "Il faut faire valoir nos intérêts."

Pour regarder l’intégralité de l’interview de Michel Moawad sur This is Beirut, cliquez ici 

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