Nawaf Salam, juge à la Cour internationale de Justice et ancien ambassadeur du Liban aux Nations unies, a répondu lundi aux attaques lancées dimanche à son encontre de la part du candidat à la présidentielle Sleiman Frangié.

En réponse à la question d’un journaliste, l’ambassadeur Salam a affirmé maintenir sa position de s’éloigner "de tout débat politique de quelque nature que ce soit, car cela ne serait d’aucune utilité à cette étape". Et d’ajouter: "Bien que je ne cherche en aucun cas à me désavouer de mes positions précédentes dont je suis fier, quiconque connaît mon parcours personnel ou a lu l’un de mes nombreux articles ou livres ne peut qu’être surpris par la classification du ministre Sleiman Frangié me plaçant "à droite du 14 mars".

L’ambassadeur a par ailleurs souligné que "ce qui caractérise la situation du pays aujourd’hui, ce sont les défis financiers, économiques, sociaux et bien sûr politiques, qui sont énormes et graves". Et de conclure: "Le seul tandem important pour moi est la nécessité de combiner les réformes financières et économiques d’une part, et la réforme politique de l’autre, comme condition fondamentale pour établir un État moderne, capable et juste pour sauver notre cher Liban, un État à la hauteur des aspirations de la jeunesse de notre pays."

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