Le ministère des Affaires étrangères a expliqué dimanche les raisons pour lesquelles le chef de la diplomatie au sein du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Abdallah Bou Habib, ne présidera pas la commission libanaise chargée d’examiner, avec les autorités de Damas, la question du retour des réfugiés syriens chez eux.

Le texte indique en substance que l’agenda international de M. Bou Habib est chargé pour les mois à venir et que son rôle au niveau de la gestion du dossier des réfugiés syriens se limite aux contacts politiques et diplomatiques avec les pays arabes et occidentaux.  " Le ministre poursuit ces contacts et continuera de le faire, en coordination avec le chef du gouvernement ", ajoute le communiqué, avant de préciser que " le suivi des questions techniques relève des ministères et des administrations concernés, chacun suivant sa compétence ".

Selon le texte, cette mise au point s’est imposée à la suite des analyses faites de la décision de M. Bou Habib de ne pas présider la délégation officielle libanaise à Damas.