Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, "refuse que l’élection d’un président de la République se fasse au prix de notre soumission au Hezbollah". Il ajoute: "Nous ne paierons ce prix ni aujourd’hui, ni demain, ni même dans cent ans."

Au terme de sa rencontre, mercredi, à Saïfi, avec Jean Yves Le Drian, envoyé spécial du président français, M. Gemayel réitère que "les institutions et le système démocratique au Liban sont pris en otage par les armes et l’intimidation exercée par le Hezbollah sur ses adversaires".

"Le Hezbollah continue de recourir à l’intimidation, à la contrainte, à la menace et au renversement des institutions, du pays et de la démocratie", martèle M. Gemayel, qui appelle, à cet égard, "les pays amis à prendre conscience de cette réalité et à aider le Liban à se libérer de l’occupation iranienne".

Le chef des Kataëb fait par ailleurs valoir que "l’opposition a fait un pas vers le dialogue (le 14 juin dernier) en acceptant la candidature de (l’ancien ministre) Jihad Azour au profit de celle du député Michel Moawad, qui s’est retiré de la course". Et de poursuivre: "Cette initiative a été accueillie par l’obstruction, les menaces et le rejet total" de la part du même camp. "Le refus du Hezbollah s’explique également par le fait que le président de la Chambre n’ait pas procédé à une séance électorale depuis trois mois", insiste M. Gemayel.

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