Le chef du parti des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a affirmé samedi que " le combat militaire durant la guerre, malgré sa difficulté et ses tragédies, était plus facile que le combat politique aujourd’hui ", ajoutant cependant que c’est la lutte politique et non militaire qui est la norme, et qu’il est " contre la phase militaire à moins qu’elle ne soit nécessaire ".
M. Geagea a tenu ces propos lors d’une conférence de presse organisée par la région Metn-Nord au sein du parti et l’Université populaire, à Raboué.
En réponse aux questions des participants, le chef des FL a expliqué que, durant la guerre, les intentions et les projets des belligérants sont " déclarés ". Alors que dans la lutte politique, " le problème réside dans le mensonge, l’hypocrisie et la tromperie, qui sont les maîtres du jeu ".
Se penchant sur l’histoire de la Résistance libanaise, M. Geagea a indiqué qu’elle a commencé comme une réaction spontanée, des habitants s’étant " mobilisés pour défendre certaines régions libanaises qui s’étaient trouvées directement sous le feu ". Selon lui, le concept de Résistance n’est donc pas le fruit d’un " complot " ou d’une " planification préalable ".
M. Geagea a également souligné que " Bachir Gemayel symbolise le leader de la Résistance générale qui a préservé le Liban. " Sans Bachir Gemayel et cette Résistance, nous pourrions être dans un Liban différent de celui d’aujourd’hui ", a-t-il conclu.
